Lever du blocage de Saint-Cergues

10h30 :
10h30 :

Grands applaudissements, il y a quelques minutes, lorsque quelqu’un a
annoncé, par la sono du car, que le sommet était retardé fait que les
traducteurs aient été bloqués par les copains de Lausanne.

Suite à une fausse alerte concernant l’avancée des flics dans la rue de
Saint-Cergues, une partie des manifestants sont est montée dans le
village. Et la, histoire de s’amuser un peu, ils en profitent pour
lancer quelques vannes aux flics.

Un peu étonné de la brusque renommée de leur village (la radio
fait la une sur les différents blocages), les villageois, de
plus en plus nombreux dehors. Tout d’abord surpris par les
persitantes émanations de lacrymos, ils se montre ensuites
toujours aussi compréhensifs par rapport à notre action.
Certains d’entre-eux vont même jusquà nous suivre lorsque nous
balançons des vannes aux flics. :-)

En bas, sur la route. la situation est toujours aussie stable :
D’un cooté les flics continuent à écouler sporadiquement leur stock de
lacrymos et de bombes assourdissantes, de l’autre les manifestants les
mieux équipés contre les gaz continuent de constituer un grand tas de
bois sur la route, dans l’intention de l’enflammer.

12h30 :

Après une réunion des délégués des barrios, et le fait que ceux qui ont
tenus la première ligne depuis 6h30 commecaient à être crevés, décision
est prise de lever le blocage.

Nous rentrons donc à pied vers le camp. Et, peut-être, aller ensuite
rejoindre la grande manif.

Derrière nous, aucun flic ne semble nous suivre. Il faut dire qu’ils
sont probablement en train d’eteindre les feux (pas trop difficile avec
le canon à eau...), et dégager les barrages...