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Je lisais dernièrement cet article récent de monsieur Paul Craig Roberts, ancien membre de l’administration Reagan aux États-Unis. C’est époustouflant de constater qu’un ancien membre d’une administration américaine qualifie maintenant son pays "d’empire du mal" (C’est le titre de l’article en anglais "The Evil Empire") -( http://original.antiwar.com/roberts/2009/11/06/the-evil-empire/ ).
En gros monsieur Roberts constate que le gouvernement et l’empire américain sont totalement, mais là, totalement contrôlés par de puissants intérêts privés (banques, industrie de l’armement, compagnies d’assurance).
En effet, un empire oligarchique a été institué et l’empire a maintenant un pied à terre partout dans le monde et plein de colonies (non seulement l’Afghanistan et l’Irak, mais le Canada, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie etc...)
Le président américain est un véritable empereur qui veille à ce que toutes les décisions importantes concernant les peuples du monde profitent d’abord et avant tout à l’oligarchie financière. (Obama joue bien son rôle, il a vraiment une moue impériale ; ce type aurait facilement pu être un grand acteur à Hollywood).
Il sera difficile d’accéder un jour à une société basée sur la déclaration universelle des droits de l’Homme qui demande un revenu suffisant afin que tous sans exception puissent mener une vie décente. Il semble en effet que cela ne soit pas dans les plans de l’empire.
Messages
1. Lundi matin, l’empereur..., 8 novembre 2009, 21:52
Beaucoup ont encore peine à croire qu’Obama, étant noir, puisse faire partie de l’élite riche qui, comme disait l’humaniste anglais Thomas More, "fait aux mieux ses affaires sous couleur de gérer l’État".
Il faut pourtant se rappeler que le capitalisme est apatride et que les élites riches ne connaissent pas de frontières de race ou d’ethnie. La seule frontière qu’elles connaissent et celle-là, les élites riches y tiennent, c’est la frontière de classe. Ces élites ont absolument besoin de pauvres à contrôler, à insulter et à humilier. En effet, que serait la richesse sans ce doux plaisir ?