Accueil > Mais puisqu’on vous dit que la crise est finie ! Vous comprenez ce qu’on (…)
Mais puisqu’on vous dit que la crise est finie ! Vous comprenez ce qu’on vous dit ?
Publie le dimanche 16 août 2009 par Open-Publishing6 commentaires
Vendredi 14 août, nous avons appris trois nouvelles :
– 1ère nouvelle :
Hausse spectaculaire du nombre de faillites aux Etats-Unis.
Le nombre de faillites a bondi de 38 % d’avril à juin 2009 aux Etats-Unis, montrent des documents publiés par l’administration judiciaire, signe que les particuliers et les entreprises ont payé un lourd tribut à la hausse du chômage et au gel du marché du crédit.
Au total, 381.073 procédures de faillite ont été ouvertes au deuxième trimestre, 15 % de plus que lors des trois premiers mois de l’année, 38 % de plus que lors de la même période l’année dernière.
Plus de 16.000 entreprises ont déposé leur bilan d’avril à juin, un chiffre sans précédent depuis le deuxième trimestre de 1993.
La hausse des faillites de sociétés a grimpé de 64 % par rapport à l’année dernière et le placement sous la protection du "chapitre 11" a plus que doublé au cours des six premiers mois de 2009 par rapport au premier semestre 2008.
– 2ème nouvelle :
Wall Street a terminé en baisse vendredi 14 août, plombée par une mauvaise statistique de confiance du consommateur américain.
L’indice de confiance du consommateur Reuters/Université du Michigan est ressorti à 63,2 en première lecture en août contre 66,0 en juillet et 68,5 attendu.
– 3ème nouvelle :
Etats-Unis : Colonial Bank, plus gros établissement bancaire à faire faillite cette année.
C’est la 74ème banque à faire faillite aux Etats-Unis depuis le début de l’année. Sa chute est également l’une des vingt plus grandes faillites survenues dans le pays depuis 1980.
Pour toute l’année 2008, 25 banques avaient fait faillite. Depuis le début de l’année 2009, il y a déjà 74 banques en faillite.
Conclusion : tout va très bien, madame la Marquise.
Messages
1. Mais puisqu’on vous dit que la crise est finie ! Vous comprenez ce qu’on vous dit ?, 16 août 2009, 11:51, par jd
Vous allez voir
la grippe porcine va tout arranger
jd
2. Mais puisqu’on vous dit que la crise est finie ! Vous comprenez ce qu’on vous dit ?, 16 août 2009, 20:03, par fee de logis
Finie ?
Nous sommes dans l’oeil du cyclone,
tout va continuer et de manière amplifiée,
ça nous attend là, au coin de la rue.
3. Mais puisqu’on vous dit que la crise est finie ! Vous comprenez ce qu’on vous dit ?, 17 août 2009, 01:13, par La crise, c’est l’opium du révolutionnaire !
Les chrétiens croient en dieu et les marxistes croient à la crise !
1. Mais puisqu’on vous dit que la crise est finie ! Vous comprenez ce qu’on vous dit ?, 17 août 2009, 01:15, par Guy Debord
Autrement dit :
L’ESPOIR EST LA LAISSE DE LA SOUMISSION
4. Mais puisqu’on vous dit que la crise est finie ! Vous comprenez ce qu’on vous dit ?, 17 août 2009, 11:04
Les faillites bancaires s’accélèrent aux Etats-Unis.
Colonial Bank, dont les dépôts s’élèvent à 20 milliards de dollars, est la 77ème banque à disparaître cette année.
Mis à rude épreuve par la crise financière, les bilans des banques américaines ne résistent pas tous à la crise économique qui provoque une envolée des défauts de paiement de la part des entreprises comme des particuliers.
Vendredi 14 août, cinq banques ont été déclarées en faillite outre-Atlantique, ce qui porte à 77 le nombre d’établissements disparus depuis le début de l’année. Un chiffre à relativiser face aux milliers de banques, de taille très diverses, qui forment le paysage financier américain.
Cette fois cependant, c’est la plus grosse faillite de 2009 qui a été annoncée avec celle de Colonial Bank, basée à Montgomery en Alabama. La banque créée en 1981, spécialisée dans le prêt immobilier, avait 25 milliards de dollars d’actifs et 346 agences dans cinq États du Sud. Sa chute est aussi la plus spectaculaire depuis que Washington Mutual a été racheté par JPMorgan Chase en 2008 ; elle est aussi l’une des vingt plus importantes depuis 1980.
Le régulateur bancaire FDIC, garant des clients de banques en difficulté, a négocié la reprise des dépôts (20 milliards de dollars) et la majorité des actifs (22 sur 25 milliards) de Colonial par son rival BB & T, basé en Caroline du Nord. Les agences de Colonial rouvriront donc normalement leurs portes dès aujourd’hui. Les candidats au rachat étaient cependant peu nombreux, ce qui montre combien le secteur financier reste fragile.
Quatre autres banques ayant fait faillite en même temps que Colonial confirment que l’été est très actif pour la FDIC avec déjà 32 faillites constatées en juillet et août.
Pour le régulateur, le coût devient énorme. La faillite de Colonial a grevé de 2,8 milliards son fonds d’assurance déjà réduit comme peau de chagrin. En mars dernier, celui-ci n’était plus que de 13 milliards de dollars. Or, d’après les experts, les faillites à venir pourraient encore lui coûter des dizaines de milliards.
La levée de près de 6 milliards de dollars, prévue en septembre auprès des banques qui alimentent le fonds du FDIC, risque donc de ne pas suffire.
Pour Colonial Bank, la FDIC a estimé que sa reprise par BB & T était pourtant la solution la « moins coûteuse ». Une faillite pure et simple aurait été désastreuse. Colonial était un acteur important du crédit immobilier qui opérait surtout en Floride et en Géorgie, deux des États les plus touchés par la crise du subprime. Son adossement à un autre groupe était devenu d’autant plus difficile à réaliser que Colonial est sous le coup de deux enquêtes, dont une pour suspicion de fraude liée au TARP, le programme public de recapitalisation des banques par le Trésor fédéral américain.
BB & T est le grand gagnant de cette opération puisqu’il se hisse désormais au dixième rang des banques américaines, pas très loin derrière Goldman Sachs.
http://www.lefigaro.fr/societes/2009/08/17/04015-20090817ARTFIG00164-les-faillites-bancaires-s-accelerent-aux-etats-unis-.php