Accueil > Michel Baridon
Comme tous les anglicistes, j’ai été très touché ce matin par la triste nouvelle de la mort de Michel Baridon.
J’ai rarement rencontré, en une seule personne, autant de culture, de gentillesse, de fraîcheur d’esprit.
J’avais eu un dernier échange électronique avec lui en août 2007, à l’occasion d’un long article qui lui était consacré par Télérama. J’avais rebondi sur une évocation de Vimy. Ces paysages de tranchées où des centaines de milliers de jeunes hommes étaient morts, nous les gosses des années cinquante, nous y faisions du vélo, quelques dizaines de centimètres au-dessus d’obus non explosés.
Michel Baridon possédait une qualité, malheureusement de plus en plus rare chez les citoyens d’aujourd’hui, à une époque où tout se vaut : c’était un homme de convictions. Dans le dernier courriel que j’ai reçu de lui, il m’expliquait qu’à ce moment de sa vie, écrire sur les jardins était une façon d’œuvrer pour le bien public.