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Mon corps n’est pas une bagnole

par MARTINE LOZANO

Publie le mardi 21 février 2012 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing
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Mon corps n’est pas une bagnole

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la santé est une préoccupation majeure de la campagne électorale
Avec l’emploi et le pouvoir d’achat.
La santé va donc s’inviter dans la campagne électorale :
Pour l’humanité du 20 février 2012 « si on s en tient au bilan en terme de santé ,Nicolas Sarkozy serait battu d’avance »
Avec les privatisations , les fermetures hôpitaux , les déserts médicaux de certaines régions , notre système de santé s’est dégradé sans compter le renoncement des soins de 29% de malades pour des raisons financières, sans compter le Dépassement des honoraires notamment dans les grandes villes comme par exemple Paris,
Le déremboursement massif des médicaments,
À cela va s’ajouter la TVA sociale et les franchises à payer déjà mises en place avant de se faire soigner

Alors allons nous vers un système à l’américaine de la santé :
Mon corps n est pas une bagnole ;

Rappelons que La franchise,
marche comme pour la bagnole soit la franchise auto
« La franchise auto, vous connaissez ? En cas de dommages, l’assureur rembourse vos frais, sauf une part forfaitaire restant, en tout état de cause, à votre charge. Et ce, que vous soyez Crésus au volant d’une Rolls ou Tartempion, caissière à Champion, »

Donc Avec la franchise voulue par Sarkozy, le malade est comme une voiture, il faut payer la franchise avant de commencer à la réparer.
C’est la même logique pour le malade avant de se faire soigner, il faut payer la franchise. nous avons déjà la franchise de 1euro, celle de 18 euros sur les actes lourds
" Si ces mesures devaient équilibrer le système de santé, cela se saurait "
Sans compter que la nouvelle mesure va se porter sur les ménages moyens et modestes.

Le dernier film de Michael Moore relate une anecdote sur le système de santé américain : un homme qui souffre de fractures à deux doigts attend à l’hôpital le devis de la " réparation ; " Or il n’a pas les moyens de se faire soigner les deux doigts, le médecin lui demande alors " quel doigt voulez-vous que je vous soigne. "

On ne choisit pas d’être malade et ce système pénalise les plus fragiles soit les personnes âgées ,les personnes handicapées, les personne atteintes de longue maladie et les accidentés du travail qui verront leurs indemnités également taxées.

Contre une dérive du système de santé mobilisons nous
Et imposons nos revendications lors de cette campagne électorale aux candidats
Dans les urnes et dans la rue ;

Martine Lozano militante associative

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