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Nous ne sommes rien, soyons tout.

Publie le lundi 20 mars 2006 par Open-Publishing
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Oh, que le mouvement tienne, et s’amplifie !

On ne le fera pas « tenir » avec des vieilles ficelles, genre Chérèque, Aubry et tous ceux qui frétillent qu’on leur demande leur avis sur la politique de l’emploi.

On le fera tenir avec les GENS, vous et moi, le petit peuple, tous révoltés par les injustices et la violence sociale générées par une caste de profiteurs.

Dites-le autour de vous, à vos proches, à vos enfants, à vos parents, à vos collègues, à vos voisins : cette bagarre nous concerne tous.

Le CPE n’est qu’une pierre de plus au chantier des mesures pour l’emploi, qui déjà depuis des années détournent le droit du travail et les aides à l’embauches (60 milliards distribués aux entreprises en 2005, dont 25 milliards au titre d’exonérations de charges, plus que le trou de la sécu ! - à rapprocher des profits boursiers et de la bonne santé du CAC40 - et pour quels résultats ?).

Le marché du travail est une jungle féroce, le traitement du chômage une usine aux gaz nauséabonds, zone de non-droit, et la survie avec les mimina sociaux une galère. Elle a bien raison, la jeunesse, de se révolter ! C’est ça, son avenir ?

...c’est le présent de millions de gens. Et eux, chômeurs, Rmistes, jeunes largués sans ressources, travailleurs pauvres, qui les écoute, qui les consulte, qui les représente ? Personne, jamais, ou si peu. Syndicats et partis de gauche, tendez l’oreille, plus que ça, mieux que ça... !

Belle jeunesse, citoyens chômeurs, vous avez des choses à vous apprendre et à vous apporter. Si les chômeurs se lèvent, nous gagnons contre le CPE et nous gagnons pour un monde plus juste dans le respect de tous.

Rose

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