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Nous votons PCF, pour une alternative anticapitaliste et anti-impérialiste

Publie le samedi 21 avril 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Par André Gerin, Jean-Claude Danglot, Frédéric Bernabé, Freddy Huck, Jean-Pierre Meyer, Olivier del Rizzo, Marie-Christine Burricand, Jean-Louis Rolland, Michèle Picard, Christian Serve, Henri Martin, Jean Miaille, Léandre Curzi.

Le 22 avril le score de Marie-George Buffet peut contribuer aux combats pour plus d’égalité, de fraternité et de liberté. Les électeurs n’ont pas oublié leur vote « non » au référendum du 29 mai 2005. Ce vote exprimait un rejet profond d’une Europe d’injustice, d’une Europe arrogante et écrasante, l’Europe de la finance, des lobbies, des technocrates. Quant

au fond, ce vote a adressé un carton rouge au capitalisme, dont l’insolence vient de se manifester une nouvelle fois avec les 8 millions d’euros distribués au patron d’Airbus, sabordeur

de 10 000 emplois.

La misère gagne du terrain. Les travailleurs et leurs familles sont appauvris par la hausse des prix, le chômage, la précarité. Tous les salariés, même ceux des couches dites « moyennes » sont touchés alors que le capitalisme prétendait assurer leur prospérité.

La crainte pour l’avenir, notamment des enfants, prend un tour lancinant. Les classes populaires sont exclues de tous progrès,

et objets de marketing pour la politique. La France populaire souffre. Les arguments de campagne sont bien éloignés des réalités du pays. Le capitalisme et les médias à sa solde s’ingénient à faire disparaître toutes les dimensions sociales et économiques de la campagne, et ainsi privilégier le « politicien » au détriment des questions fondamentales de changement de société. Mais les Français n’oublient pas que les trois candidats qui sont en tête des sondages ont tous trois voté « oui » des deux mains au référendum de 2005 sur la constitution européenne. Nicolas Sarkozy est

le matamore des marchés financiers, de l’Europe ultralibérale,

de la technocratie inhumaine, des thèses les plus réactionnaires. François Bayrou est le copain distingué des actionnaires fortunés qui en veulent toujours plus. Ségolène Royal rejoue la partition éculée du social-libéralisme de Jospin, agrémentée de ronds de jambes. Le parti raciste, xénophobe et ultracapitaliste de Le Pen demeure en embuscade. C’est l’épouvantail que l’on agite devant les électeurs pour les ramener dans le bercail du « vote utile ».

Cela fait plus de vingt ans que les élites politiques et économiques s’ébrouent dans cette fange. On ne dira jamais assez à quel point ceux qui « jouent » avec le FN portent des coups aux acquis sociaux et démocratiques du peuple français et jettent un discrédit terrible à la vie politique française. Ne nous y trompons pas !

La température sociale monte inexorablement. Il y a un profond mécontentement dans notre pays, une envie d’en découdre avec ceux qui torpillent la France depuis plusieurs décennies. Personne n’ose contester sérieusement l’idée que la vie politique française a besoin d’un sérieux coup de torchon. L’immense masse des citoyens rêve de donner quelques bons coups de pied au cul des élites de la nation qui sont de moins en moins républicaines et de plus en plus asservies au système capitaliste, UMP et MEDEF en tête.

Le Parti communiste français, au plan politique, est le seul à lutter pied à pied contre les dégâts que commet le capitalisme dans les quartiers populaires, les entreprises, les institutions, les services publics, et à être en mesure de contribuer à construire avec notre peuple une alternative sérieuse, anticapitaliste et anti-impérialiste. La mobilisation des militants et des élus communistes tout au long de la campagne électorale est un facteur d’espérance. L’affluence aux meetings de Marie-George Buffet en témoigne.

C’est dans cet engagement militant des communistes que réside le plus grand espoir. Le 22 avril peut marquer le début de la reconquête pour le Parti communiste français. Notre peuple, notre France en ont grandement besoin. Le Parti communiste français peut et doit redevenir le parti des classes populaires pour contribuer à un grand mouvement social et à l’union du peuple de France. Plus que jamais, la vraie question est celle de construire une alternative au capitalisme, celle du changement de société.

 http://www.humanite.presse.fr/journ...

Messages

  • Le PC est-il le seul à lutter ? Non mais c’est évidemment bien qu’il le fasse sans exclusive. Préparons ensemble les luttes pour demain.

     En finir avec une France impérialiste
    http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=46385

    Pour accomplir une pareille tâche - En finir avec une France impérialiste par Sébastien Laurent et Christian Rialto - il faudra aller au-delà des divisions politiciennes de la présidentielle . Il faudra l’unité du mouvement social (ATTAC et les associations de solidarité international) et du mouvement ouvrier : l’unité des syndicats CGT, FSU, SUD et l’unité des partis politiques "anti-libéraux" (le PC de Marie-George BUFFET, la mouvance de José BOVE, la LCR d’Olivier Besancenot) plus les militant(e)s du PS et des Verts qui ont conservé une conscience internationaliste et anti-impérialiste. Sans ostracisme non plus à l’encontre les libertaires, les anarchistes comme des trotskystes de LO. Bref le rassemblement sur quelques exigences propres à renverser la situation insoutenable.
    CD

     SAVOIR OU ON VA : ALTERCAPITALISME et/ou POSTCAPITALISME

    Altercapitalisme ou postcapitalisme autrement dit choisir entre mouvementisme (on bouge, on aménage le système...) et altermondialisme réel ce qui n’est pas vouloir simplement un monde meilleur, un monde un peu plus juste mais un autre monde radicalement différent.
    http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=43293

    Christian DELARUE attac

    • il fallait y penser avant... Aux legislatgives et même aux autres élections locales je m’abstiendrai plutôt que voter pour quelqu’un qui a soutenu Bové et qui de toute manière n’est le plus souvent qu’un transfuge du PCF...

      Danielle

    • Chère Danielle,

      Si je partage souvent tes points de vue,cette fois ce n’est pas le cas.

      En effet,j’étais en fin de matinée à la gare d’Auray (56), ou sous le magnifique soleil et devant tout le monde,Michel LE S COUARNEC et sa jeune et belle suppléante lançaient la campagne des législatives : nous étions bien plus nombreux que d’habitude !

      Et pas seulement que des militants communistes : des pro-BOVE aussi étaient présents : sans en tirer dèja des conclusions,tu reconnaitras avec moi que ça puisse faire chaud au coeur...surtout quand on a été exclus comme c’est mon cas d’un collectif antilibéral par des anticommunistes.

      La jeune suppléante,à la demande de mon camarade Michel LE SCOUARNEC,et avec l’accord des militants communistes et de la FD du 56 est une militante associative,membre du collectif antilibéral de Port-Louis.

      En conclusion chère Danielle :clarification au sein du parti mais pas de rigidité....la sincérité en matière d’union n’est pas que chez nous.

      Confiants,sereins, mais pas naifs,les cocos sont là plus que jamais,quel que soit le score de Marie-George.Et ils seront là aux législatives j’en suis intimement convaincu....surtout s’ils savent une fois encore réaliser l’unité sur des bases claires.