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Nucléaire : nous voulons encore croire qu’une autre société est possible !

Publie le vendredi 23 septembre 2005 par Open-Publishing
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Le nucléaire est le scandale d’une folie imposée par l’Etat. Avant qu’il impose aux populations le stockage des déchets nucléaires sous terre, dans l’espace ou dans des pays à sa solde, nous n’avons pas d’autres choix que de lutter pour l’arrêt immédiat du nucléaire tout en sachant que seul un mouvement social peut l’imposer.

« Devoir de mémoire » !

En août 1999, le décret donnant le feu vert au laboratoire souterrain de Bure était signé par les gestionnaires de l’Etat français. Qui était au pouvoir à cette époque ? La gauche poubelle, pardon plurielle ! La ministre de l’environnement, une certaine Dominique Voynet, fut co-signataire de ce décret. En effet, le Parti Vert ne pouvait pas remettre en cause son alliance électorale avec le PS. Ah, le Pouvoir ! Pour quoi faire au juste ?

Le 20 octobre 2001 se déroule à Lille, Colmar, Lyon, Toulouse et Nantes une journée d’action antinucléaire sur l’initiative du réseau. 25 000 personnes sont dans la rue dont un nombre non négligeable de personnes qui défilent en scandant : « Cochet, Etat, Cogema, tout çà à la poubelle » (Cochet est le nouveau titulaire du strapontin réservé au Vert au sein du Pouvoir) et aussi : « Ni rose, ni vert, arrêt immédiat du nucléaire. » C’est à Colmar que les collectifs BURE manifestent. Ils y prennent la parole. Eux qui ont l’habitude de se tourner vers leurs élus locaux que l’ANDRA achète..., déclarent : « Alors, on s’est tourné vers la crème de nos élus : Les ministres. Mais là quelle Bérézina ! Nous n’avons découvert que marionnettes manipulées et sans consistance.... »

Et aujourd’hui ?

Rien n’a changé ! Le parti Vert cogère avec le PS un nombre important de Régions. En Basse-Normandie, les élus Verts ont permis, par leur abstention, que le conseil régional de cette région se prononce favorablement à l’implantation d’une centrale nucléaire de type EPR à Flamanville. Hier, comme demain, l’opposition des Verts au nucléaire est inversement proportionnelle à leur distance du Pouvoir. Un mouvement antinucléaire conséquent, sur des bases claires, ne peut se construire qu’en dehors et même contre ce Parti qui s’apprête demain à sauter dans le coffre arrière du P.S.

La coordination contre la société nucléaire

C’est ainsi que s’est constituée une coordination nationale de collectifs antinucléaires en janvier 2004 afin de rassembler les individus et les groupes soucieux de poursuivre une critique de l’industrie nucléaire, ainsi que de la société qui la produit.

Notre base minimum d’accord est le refus des buts et des méthodes du « Réseau pour sortir du nucléaire » qui dans la régression actuelle se présente comme « le » mouvement antinucléaire et « la » voie réaliste pour une sortie à terme. A l’opposé de ce réseau-lobby, notre minimum d’accord implique :

 D’oeuvrer pour une sortie immédiate et inconditionnelle du nucléaire

 La défense impérative de notre indépendance et le refus de toute complaisance avec quelqu’appareil politique que ce soit puisqu’ils peuvent être tous qualifiés de nucléaristes.

 Un mode de fonctionnement basé sur la libre association, la prise de décision en commun et le contrôle strict de toute délégation de pouvoir. De tels principes de fonctionnement ont porté dans l’histoire le nom de démocratie directe. Si vous désirez en savoir plus sur notre coordination, n’hésitez pas à écrire à l’une de nos adresses ci-dessous :

Coordination contre la société nucléaire
c/o CICP, 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris

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