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Objet : [zpajol] Calais:les adhérents d’extrême-droite se lâchent

Publie le mercredi 18 octobre 2006 par Open-Publishing
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Il y a deux semaines, un petit groupe de 4 jeunes tentait de provoquer une
bagarre avec trois jeunes afghans, et s’en prenaient ensuite à moi.

Vendredi matin, vers 1h30, après 4 interventions "repoussées" des CRS 7 au
squat du terrain du repas, un homme d’une trentaine d’années, portable à la
main, caché à l’ombre d’une maison de la rue de Metz, rue donnant sur le
commissariat de Calais, m’a menacée de représailles si je continuais à
prendre des photos, tout en indiquant qu’il savait où j’habitais.

Ce mardi soir, traversant la place de Suède, le patron du Liverpool, un café
à la clientèle policière, m’ a insultée au passage, de l’intérieur de son
bistrot.
Il m’a ensuite rejointe dans la rue et emmenée de force dans son café,
m’étranglant avec la courroie de mon appareil photo.
Là, sa femme et un commerçant qui s’est réclamé d’Attac(!), m’ont obligée à
attendre la police, tandis que le patron me menaçait de mort si je mettais
les pieds sur son trottoir, ou si je gagnais au tribunal contre lui. Il m’a
griffée au visage deux fois de suite et palpée sous mes vêtements pour
savoir si j’avais caché un magnétophone(!). Comprenant que je pourrais
déposer plainte pour coups, ils m’ont relâchée.
Je suis restée dans le coin, à me demander ce que je pouvais faire. J’ai vu
une voiture de police arrivée. Les policiers sont entrés dans le café et en
sont ressortis assez rapidement.

L’année dernière, le patron du Liverpool avait agressé deux réfugiés avec
statut et moi-même. 8 policiers appelés par lui étaient venus le secourir.
Je n’avais pas pu déposer plainte. J’avais donc réalisé un article sur
internet contre lui. Les amis policiers lui ont indiqué cette mauvaise
nouvelle et il a porté plainte contre moi.
Il y a quelques mois, après une énième insulte lorsque je passais devant son
café, j’avais réussi à le prendre en vidéo en train de m’insulter. Il
m’avait pouchassée, agressée et avait cassé mon appareil numérique.
Avec mon mari, nous sommes allés déposer plainte au commissariat. Ce qui
m’avait valu, une seconde fausse garde à vue, lors d’une prétendue
confrontation avec cet homme malade de haine.

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