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Occident, mouvement fachiste, certains noms se recoupent vers l’UMP.
Publie le samedi 24 février 2007 par Open-Publishing4 commentaires
Occident était un mouvement politique français, fondé en 1964 et dissous en 1968, classé à l’extrême droite. Il fut remplacé par le GUD (Groupe union défense) et par Ordre nouveau.
Issu de la dissolution le 2 novembre 1963 de la section de Paris de la Fédération des étudiants nationalistes par François d’Orcival « pour indiscipline et refus de l’orientation nationaliste[1] », la mise « en dehors des activités et de la communauté nationalistes » de plusieurs militants par la direction de la FEN le 18 février 1964[2] et des déceptions nées de l’issue des guerres coloniales, le mouvement a été fondé en avril 1964 par Pierre Sidos (fondateur de Jeune Nation) avec des étudiants, essentiellement parisiens, dont :
* Philippe Asselin ;
* Patrick Devedjian, futur maire d’Antony et député des Hauts-de-Seine, actuellement conseiller politique et représentant de Nicolas Sarkozy ;
* Gérard Longuet (futur ministre de l’Industrie et président du Conseil régional de Lorraine)
* Alain Madelin (futur ministre, député UDF, président de Démocratie libérale, puis député UMP) ;
* Jean-Gilles Malliarakis ;
* Xavier Raufer (alias Christian de Bongain).
mais également :
* William Abitbol (futur conseiller de Charles Pasqua) ;
* Jacques Bompard (Ancien maire FN et actuel maire MPF d’Orange) ;
* Thierry Boutet (futur éditorialiste de l’hebdomadaire Famille chrétienne) ;
* Dominique Chaboche (futur secrétaire général du FN) ;
* François Duprat ;
* Patrice Gélinet (futur directeur de France Culture) ;
* Jean-Jacques Guillet (futur député des Hauts-de-Seine) ;
* Claude Goasguen (futur député de Paris) ;
* Hervé Novelli (futur député d’Indre-et-Loire) ;
* Gerald Penciolelli (futur directeur de Minute) ;
* Michel de Rostolan (futur dirigeant du CNI et député apparenté FN de l’Essonne).
* Dominique Venner (futur historien et directeur du bimensuel la Nouvelle Revue d’Histoire).
Commentaires des anciens membres ou sympathisants [modifier]
* Pour Patrick Devedjian : « Je ne me suis jamais caché de mon passé. J’étais d’origine arménienne et c’était aussi une façon, pour moi, de me sentir français. J’étais anticommuniste et, finalement, je n’ai pas changé. Je me suis engagé pour la cause de l’Algérie française. J’ai quitté Occident en 1966, après avoir découvert Raymond Aron. Ce mouvement n’avait rien à voir avec l’extrême droite de Jean-Marie Le Pen. C’était une autre époque, on ne peut pas comparer... »
* Pour Gérard Longuet : « Pour des raisons personnelles, j’étais Algérie française et anticommuniste. J’ai fait un bout de chemin avec la FEN, avant de basculer vers Occident. Nous étions une bande de copains. Je n’ai jamais supporté que l’on m’interdise de m’exprimer. J’ai fait la campagne de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965. On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé. Après l’incident de Rouen, où je n’étais pas impliqué, j’ai rejoint les Républicains indépendants. »
* Pour Hervé Novelli : « J’étais plus jeune que les autres, mais j’étais spontanément du côté de l’ordre. A l’époque, il n’y avait rien entre l’extrême droite et l’extrême gauche. Je n’ai pas un regret, Occident, c’était un engagement anticommuniste dans lequel je me reconnais toujours. C’est une époque révolue, il en reste une sorte d’amitié liée à l’adolescence. Ne tombons pas dans le piège de la béatification de l’extrême gauche et de la diabolisation de l’extrême droite. »
* Pour François d’Orcival : « J’étais à la FEN -Fédération des étudiants nationalistes-, de 1962 à 1964. Cela correspond à des convictions de jeunesse, au bouillonnement des 20 ans. Je n’ai pas à renier cette époque, et il n’y a rien qui soit indigne. En 1962, j’avais été interné dans un camp, car j’étais Algérie française. Nous étions antimarxistes, mais je n’ai pas fait partie d’Occident. Je n’ai jamais été un extrémiste. Je ne suis pas un ancien combattant, et je suis journaliste depuis quarante ans. Tout ce que je peux dire, c’est que de Gaulle avait raison. »
* Pour Didier Schuller : « Je suis entré à la Corpo de droit à Assas en 1964. J’étais un militant d’occasion qui fait le coup de poing. J’étais très Algérie française, mais si je ne suis pas allé à Occident, c’est que je ne voulais pas être le "juif" de ce mouvement. Je suis vite revenu vers des choses plus raisonnables, et en 1972, je suis entré dans les cabinets ministériels. »
SUPERYETI
Messages
1. Occident, mouvement fachiste, certains noms se recoupent vers l’UMP., 24 février 2007, 23:43
Complément d’information :
http://www.bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=35767
JMH
1. Occident, mouvement fachiste, certains noms se recoupent vers l’UMP., 25 février 2007, 00:10
Merci JMH pour l’’infos. tu avais déja parlé du sujet sur ton post du 26 octobre 2006.
Excuses moi pour le doublon.
SUPERYETI
2. Occident, mouvement fachiste, certains noms se recoupent vers l’UMP., 25 février 2007, 00:12
Pas d’excuses. Le tien est complémentaire.
JMh
2. Occident, mouvement fachiste, certains noms se recoupent vers l’UMP., 25 février 2007, 08:40
Une belle brochette qu’il faudrait dénoncer encore plus, une belle pub sur ces soutiens sarkosiste.