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Onzième nuit d’émeutes dans les banlieues françaises
Publie le lundi 7 novembre 2005 par Open-Publishing3 commentaires

De nouveaux incidents ont éclaté dimanche soir dans de nombreux quartiers difficiles à l’orée d’une onzième nuit d’émeutes en région parisienne et en province. Selon un premier bilan, au moins 300 véhicules ont été détruits et 37 personnes interpellées.
Les incidents les plus graves du début de nuit ont eu lieu à Grigny, dans l’Essonne, où environ 200 émeutiers, dont certains étaient armés, ont tiré sur des policiers à coups de fusils à pompe. Une dizaine d’agents ont été blessés et deux ont été hospitalisés après avoir reçu du plomb à la gorge et aux jambes.
"Les tirs n’auraient sans doute pas pu tuer à cette distance, mais ils auraient pu occasionner des blessures graves, rendre un policier aveugle par exemple", a déclaré un porte-parole de la police.
A Colombes (Hauts-de-Seine) des pierres ont été jetées contre un autobus, blessant à la tête un enfant de 13 mois qui a été hospitalisé. En Seine-Saint-Denis, un centre social a été attaqué à Rosny-sous-Bois. A Aubervilliers, c’est un magasin de motos qui a été pris pour cible.
Une crèche de Saint-Maurice (Val-de-Marne) a été attaquée, tout comme la trésorerie principale de Trappes (Yvelines). A Suresnes (Hauts-de-Seine), un entrepôt pharmaceutique a été détruit. "Il arrive aux émeutiers de cambrioler des magasins ou des entrepôts avant d’y mettre le feu", a rapporté le porte-parole de la police.
Le ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, s’est rendu en début de nuit à la direction départementale de la sécurité publique de Seine-Saint-Denis, à Bobigny. Il a souhaité que "l’ordre républicain revienne dans tous les quartiers de notre République (...) Sinon ce sera soit l’ordre des bandes, soit l’ordre des mafias, soit un autre ordre", a-t-il prévenu.
Appelant les policiers au "respect scrupuleux" de "l’éthique de la police républicaine", il a ajouté : "nous travaillons pour les habitants des quartiers et des cités, pas contre eux".
Dans la nuit de samedi à dimanche, la plus violente depuis le début des émeutes déclenchées par la mort de deux adolescents à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 27 octobre, près de 1300 véhicules ont été incendiés et 349 personnes ont été arrêtées.
Messages
1. > Onzième nuit d’émeutes dans les banlieues françaises, 7 novembre 2005, 22:32
Aprè avoir entendu le Premier Ministre qui déjà je pense aurait du faire sa déclaration sur la chaine publique, me donne l’impression que le gouvernement pour agir qu’il y ait un mort soit du coté des émeutiers soit des forces de l’ordre. M.Eric Raoult demande le couvre feu dans sa ville. Le premier Ministre confirme que les Préfets pourront l’instaurer la surenchère continue.
et pour ces minos de 11 ANS et plus que font les PARENTS ? OUI les problèmes existent mais je le répète je n’espère aucun mort pour savoir celui qui a raison.
nicole
2. > Onzième nuit d’émeutes dans les banlieues françaises, 9 novembre 2005, 10:52
Un coupable Nicolas Sarkosy
Une réaction intelligente du gouvernement français serait de limoger le ministre de l’intérieur, ce qui serait vécu dans les banlieues comme une présentation d’excuses, pour le langage irresponsable et irréfléchi de ce ministre.
1. > Onzième nuit d’émeutes dans les banlieues françaises, 9 novembre 2005, 18:13
oui je suis d’acord avec vous mais les jeunes devraient répondre d’une manière beaucoup plus inteligente il ne faut pas répondre par la violence c’est donnée raison a "Mr SARKOSY" et arreter de nous faire passer pour des méchants .
Et je voudrais souligner le manque de "tacte" qu’a eu la républic française pour le geait de gaz acrimogène contre la mosqué aucun représentant c’est déplacé et on a démentie les faits en disant que sa n’était pas la police