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Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne
Publie le dimanche 25 janvier 2009 par Open-Publishing6 commentaires
Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne
par Moukawama
Il y a eu des horreurs commis par Israël à Gaza mais ce qui s’est passé à « Zeitoun » lors du massacre de la famille de paysans Samouni ne trouve pas de mots pour décrire le sadisme et la cruauté des soldats israéliens .
Dans les annales des crimes de guerre commis à Gaza par Israël, le nom de « Zeitoun » prendra place aux côtés de noms comme « « My Lai », « Fallouja », « Sabra et Chatila », « Guernica », « Nankin », « Lidice » et « Wounded Knee » ou encore « Oradour-sur-Glane ».
Des soldats sadiques ont exécuté de sang froid plus de 130 membres d’une même famille de paysans, la famille Samouni. Ce nombre est provisoire car les blessés laissés sans assistance continuent à mourir, et les travailleurs humanitaires découvrent chaque jour de nouvelles victimes.
La vidéo ci-jointe est le témoignage d’une jeune survivante qui raconte :
– Comment ses parents, ses frères, ses oncles, ses tantes, ses cousins et cousines ont été enfermés pendant trois jours sans manger ni boire avant d’être tués de sang froid par des soldats cruels.
– Comment des bébés de moins de six mois sont morts devant ses yeux de faim et de soif.
– Comment des soldats criminels ont abattu son frère et son cousin lorsque ces derniers ont tenté d’aller chercher du bois pour préparer du pain pour sauver des enfants agonisants.
– Comment son petit cousin de six ans a été froidement abattu devant ses frères et sœurs lorsqu’il a demandé aux soldats pourquoi ils ont tué son père devant ses yeux .
Malgré l’horreur, cette jeune fille ferme et inébranlable déclare « partout où on va, les soldats nous tirent dessus et nous détruisent, mais nous, nous résistons et nous sommes inébranlables, nous restons sur cette terre et s’ils reviennent encore une autre fois, ils nous trouveront ici car cette terre c’est la notre et nous ne la quitterons jamais »
Pour mieux comprendre ce qui s’est passé à « Zeitoun », je vous invite à lire les trois articles à la fin de cette vidéo.
Vidéo
Oradour-sur-Gaza : une rescapée de Zeitoun témoigne
Gaza : le massacre de Zeitoun
Par Tom Eley, WSWS
Dans les annales des crimes de guerre, le nom de « Zeitoun » prendra place aux côtés de noms comme « My Lai », « Fallouja », « Sabra et Chatila », « Guernica », « Nankin », « Lidice » et « Wounded Knee ».
Ces deux derniers jours, le massacre qui s’est déroulé à Zeitoun, un quartier au Sud de Gaza City, a commencé à sortir de l’ombre. Des groupes d’aide humanitaire, dont la Croix-Rouge , ont utilisé depuis mercredi les pauses de trois heures dans les bombardements israéliens pour tenter tant bien que mal d’évacuer les blessés, il semble que certains d’entre eux y soient encore. La plupart des morts ont été abandonnés sur place.
Ce qui est particulièrement abominable dans le massacre de Zeitoun - dont les détails continuent à faire surface - c’est le comportement sadique des Forces de défense israéliennes (FDI). C’est une exécution en masse qui s’est poursuivie plusieurs jours durant.
Les FDI ont trompé les résidents, leur promettant qu’ils seraient saufs s’ils se rassemblaient en grand nombre dans des bâtiments précis, puis ils les ont bombardés. Durant quatre jours, les Israéliens ont ensuite laissé les malades et les mourants - tous des civils, dont une majorité de jeunes enfants - sans assistance médicale, sans eau ni nourriture, alors qu’ils jouissaient d’un contrôle total sur cette zone. De plus, ils ont repoussé les demandes répétées des travailleurs humanitaires d’accéder au quartier.
Cliquez sur le lien pour lire la suite de l’article
http://www.wsws.org/francais/News/2009/jan09/zeit-j13.shtml
Les Samouni, famille brisée par un « crime de guerre »
Par JEAN-PIERRE PERRIN, Libération
Gaza. Retour sur les lieux d’une attaque de Tsahal dénoncée par les organisations humanitaires.
Ce sont les adolescents qui racontent le mieux ce qui s’est passé les 4 et 5 janvier à Zeitoun, une petite ville proche de Gaza et de la frontière avec Israël. Des filles comme Almaza Samouni, 13 ans, qui a perdu sa mère, Leïla, ses quatre frères, Ismaïl, Isaac, Nassar et Mohammed, et plusieurs cousins et cousines. Ou Kanaan Attia-Samouni, 12 ans, qui a vu un soldat israélien tirer quasiment à bout portant sur son père devant la porte de sa maison, puis sur son petit frère Ahmed, tué d’une balle dans la tête. Les Samouni, une famille d’agriculteurs plutôt aisés, perdront - d’après nos informations - 22 des leurs dans ce que les organisations humanitaires considèrent comme un « crime de guerre délibéré ». Parmi eux, neuf enfants et sept femmes. Sept autres parents plus éloignés, dont trois enfants et deux vieillards, seront aussi tués. Si l’on fait le bilan des victimes, ce sont plus de 70 personnes qui ont trouvé la mort ou ont été blessées. Le bilan fourni hier par Amnesty International, qui enquête à Gaza, est encore plus lourd : 40 tués, dont 33 pour la famille Samouni.
Cliquez sur le lien pour lire la suite de l’article
http://www.liberation.fr/monde/0101314062-les-samouni-famille-brisee-par-un-crime-de-guerre
A Gaza, des habitants racontent l’acharnement de l’armée israélienne sur des civils
LE MONDE | 23.01.09 | 09h55 • Mis à jour le 23.01.09 | 14h26
Gaza, envoyé spécial
Au sud de Zeitoun, faubourg oriental de la ville de Gaza, le quartier habité par le clan Samouni n’est plus qu’un cimetière de ruines. Seules quelques maisons sont encore debout. Vingt et une habitations et une mosquée ont été réduites à l’état de carcasses de béton et de ferraille. Tsahal est passé par là.
Moussa Samouni, 19 ans, raconte : "Lors de l’offensive terrestre le 4 janvier, les hélicoptères ont déposé les parachutistes sur les toits. Ensuite, ils ont fait sortir tout le monde et nous ont rassemblés dans un bâtiment. Nous étions près de 120 personnes. Nous sommes restés toute la nuit. Il y avait des explosions, des coups de feu. C’était la panique totale. Les enfants pleuraient. Il faisait froid. Nous avons ouvert la porte pour aller chercher du bois. Mon père était dans la rue, mort. Les soldats nous ont ordonné de rentrer. Puis il y a eu un bombardement et ensuite un deuxième et après les obus sont tombés sur le toit. Vingt-deux personnes sont mortes. J’ai perdu mon père, ma mère, mon frère, mon oncle et plusieurs cousins. Il y avait des blessés partout qui perdaient leur sang." Moussa n’a pas été touché. Il a tenté de sortir mais il a été arrêté par les soldats qui lui ont attaché les mains et bandé les yeux. Il s’est retrouvé prisonnier avec son oncle. Cela a duré trois jours.
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Source : http://www.oulala.net/Portail/article.php3?id_article=3878
Messages
1. Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne, 25 janvier 2009, 12:17
ou sont les médias et politiques peut etre dans le RER D et bien sur il y a la grève ils ont toujours une excuse
1. Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne, 25 janvier 2009, 14:40, par dominique
malheur a celui qui blesse un enfant !Q u en pense le grand humaniste qui a chante ces paroles ?
2. Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne, 25 janvier 2009, 13:07, par depoil Jean Claude
J AI HONTE D APPARTENIR A CES PAYS OCCIDENTAUX
JEAN CLAUDE DEPOIL
depoilenpoiltique.blogspot.com
3. Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne, 25 janvier 2009, 15:59, par emelyne
Oradour 10/6/44/Gaza 27/12/2008.
Civils de tous les pays unissez-vous !
Oradour, j’ai peur d’entendre
Oradour, je n’ose pas
Approcher de tes blessures
De ton sang de tes ruines,
je ne peux je ne peux pas
Voir ni entendre ton nom.
Oradour je crie et hurle
Chaquefois qu’un coeur éclate
Sous les coups des assassins
Une tête épouvantée
Deux yeux larges deux yeux rouges
Deux yeux graves deux yeux grands
Comme la nuit la folie
Deux yeux de petits enfants :
Ils ne me quitteront pas.
Oradour je n’ose plus
Lire ou prononcer ton nom.
Oradour honte des hommes
Oradour honte éternelle
Nos coeurs ne s’apaiseront
Que par la pire vengeance
Haine et honte pour toujours.
Poeme de Jean Tardieu.
4. Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne, 25 janvier 2009, 17:21
Effroyable. Cette petite "résistante" victime-palestinienne ne verse même pas une larme et parle comme un automate sur ce drame épouvantable dont elle est un des témoins. Les psys nous diront que son état psychique est sérieusement atteint, inquiétant. On dirait qu’elle est "morte" dedans. Il faut l’envoi de médecins mais également de psychologues pour sortir ces enfants-témoins d’un nouveau drame à retardement, dont l’Etat palestinien n’a pas besoin.
1. Oradour-sur-Gaza : une rescapée du massacre de « Zeitoun » témoigne, 25 janvier 2009, 19:24, par emelyne
D’accord avec toi ! Ce long conflit, la guerre perpetuelle font que ces enfants israeliens et palestiniens sont vieux avant l’age . Plusieurs generation nees dans la guerre qui devient une normalite .