Accueil > Oser dire : « NON ! »
Aucun citoyen civique n’est tenu d’obéir à un ordre contraire à sa conscience.
Sue ce principe, s’accordent :
– les Déclarations de Droits de l’Homme de 1789, 1793 et 1948,
– le préambule de la Constitution de 1946,
– la Constitution de 1958 en vigueur,
– tous les codes d’éthiques professionnelles écrits.
Bien sûr, chaque acte va se peser à l’aune de la conscience personnelle de chacun et chacune. Devraient faire d’évidence l’unanimité :
– le refus de la délation (hors urgence de porter secours) ;
– le refus de déroger à son secret professionnel ;
– l’obligation de secourir une détresse (sauf si cela risque de couvrir un délit pénal ou un crime) ;
– d’accepter de voir les obligations de sa charge, élective ou professionnelle, dévoyées par d’autres obligations ne lui incombant pas dans son cahier des charges initial ;
– l’obligation de secourir une personne violentée ou insultée, fusse par excès de zèle d’agents publics (hors cas de légitime défense).
Quelle démocratie digne de ce nom instaurerait un « délit de solidarité » ?
Tout citoyen, tout responsable, du préfet le plus galonné à l’agent de base, ne pourra que tomber d’accord sur ces fondements démocratiques, ces remparts de la civilisation.
Nous pouvons comprendre des modifications, des ajouts, voire des accumulations de textes, décrets, lois… pour adapter les services de la société à ses obligations de sécurité, de prévention, de justice. Jamais au prix du respect des consciences et des protections de toute démocratie désirant relever de « l’état de droit » et des « Droits de l’Homme ».
Dans la situation actuelle, nous sommes de plus en plus de citoyens et citoyennes, responsables associatifs et travailleurs sociaux, éducateurs et enseignants, soignants et responsables locaux… à nous inquiéter devant l’avalanche de législations et de textes assimilés auxquels, pour certains, nous ne pouvons plus obéir en conscience.
Nous demandons un « Grenelle des Droits de l’Homme !