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Où est l’issue à la catastrophe alimentaire ? L’Agriculture pacifique.

Publie le mardi 9 août 2005 par Open-Publishing
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Où est l’issue à la catastrophe alimentaire ?

Selon une enquête effectuée sur un échantillon représentatif, 2,5 millions d’allemands sont actuellement végétariens. Il y a bien des raisons à cela et, de ce point de vue, l’épidémie d’ESB ne constitue que le point culminant d’un gigantesque scandale alimentaire. Les consommateurs qui se détournent de la viande de bœuf ne peuvent guère trouver une alternative dans la viande de cochon dopée aux antibiotiques, motif pour lequel plusieurs vétérinaires et agriculteurs viennent d’être placés en examen par la justice, certains spécialistes n’hésitant plus à penser que les antibiotiques sont aussi dangereux dans les aliments que les prions.

Par ailleurs, ceux qui envisagent de se mettre au poisson devraient prendre connaissance d’une étude récente dans laquelle on apprend que les poissons de la Mer du Nord et de la Baltique sont empoisonnés à la Dioxine, ce qui ne devrait étonner personne compte tenu du degré de pollution des mers et des océans. Quant aux truites et autres carpes d’eau douce, ils pourraient prétendre au titre de produit de substitution idéal s’ils n’étaient pas précisément alimentés avec leurs semblables de la Mer du Nord et de la Baltique transformés en farine de poisson. Dès lors, il ne reste plus qu’à se tourner vers la volaille dont le Ministère de la Santé nous apprend qu’il n’exclue plus une contamination par le prion de l’ESB comparable à celle du mouton et du porc. Ainsi se referme le cercle vicieux.

Pendant des années on a systématiquement caché aux consommateurs le fait qu’ils sont largement exposés au danger de produits alimentaires à risques comme les pesticides, les moisissures empoisonnées dans la purée pour bébés, les asticots dans les poissons, la dioxine dans les poulets, les hormones dans les « vaux-turbo », l’ESB, etc... Cependant, on continue gaiement à tromper les consommateurs et à les mettre en danger. Qui sait que presque 75 % de tous les produits alimentaires passent par des « processus de perfectionnement » industriels ? On injecte du colorant dans les œufs, afin qu’ils aient une jolie couleur jaune. Le rose des saumons de mer n’a rien de naturel, il est à mettre au compte des chimistes alimentaires.

Les soupes prêtes à consommer n’ont plus grand chose à voir avec celles, au combien nourrissantes, que nous préparait grand-maman. Au contraire, elles sont le résultat d’une technologie sophistiquée et coûteuse. La pâte servant à fabriquer les nouilles est traitée pour favoriser une cuisson plus rapide des pâtes. L’arôme de pêches de vos yaourts préférés est obtenu grâce à des champignons de moisissure et à des microbes. Il n’est pas rare que des déchets soient à la base de produits alimentaires industriels, comme par exemple les gâteaux de protéine qu’on obtient lors de l’usinage de la viande de poules et qui, après traitement à la soude caustique sont intégrés en tant qu’éléments nutritifs dans les pots au feu en sachets. On pourrait encore évoquer les déchets de l’usinage du soja qu’on adjoint au pain complet en tant que fibres végétales. Les amateurs de sensations gustatives seront sans doute intéressés de connaître le cocktail de fruits de mer, dans lequel les déchets de la pêche sont transformés en purée, puis aromatisés et comprimés sous forme de crevettes ou de calamars. Ainsi il n’y a pas que les auges des animaux qui soient devenues les « poubelles de la société d’abondance », les soupières des hommes ont subi le même sort.

C’est pourquoi, de plus en plus de consommateurs se tournent actuellement vers les produits étiquetés « Bio » ou « Produits du terroir », etc.... Malheureusement, des exemples récents ont montré que la viande « bio » ne garantit pas une sûreté alimentaire absolue. Plusieurs cas d’ESB ont été enregistrés au sein de troupeaux ne relevant aucunement de l’élevage intensif. C’est la raison pour laquelle, tout comme les autres animaux, ceux élevés en circuit « bio » doivent subir obligatoirement les tests ESB avant d’être abattus. Il faut savoir qu’un éleveur « Bio » a parfaitement le droit de s’achalander en bêtes nouvelles auprès d’un élevage conventionnel et cela jusque 10 % en vaux et 20 % en cochons. Dans ces conditions, l’affirmation des éleveurs « bio » selon laquelle leurs animaux ne reçoivent chez eux que des produits naturels n’est pas une garantie absolue puisque personne ne sait ce que les animaux incorporés aux troupeaux depuis l’extérieur apportent avec eux - l’ESB, mais aussi peut-être la tuberculose ou la fièvre aphteuse. On ne peut plus se fier à rien.

Et c’est aussi malheureusement le cas des légumes soi-disant biologiques. Il est bien de ne pas faire usage de pesticides ou d’herbicides mais à quoi cela sert-il quand les champs sont fertilisés avec du fumier ou du purin contenant peut-être les prions de l’ESB capables de survivre plus de 3 années dans le sol. Seul là où n’est plus pratiqué l’élevage d’animaux destinés à la consommation et où aucun épandage de produit animal n’est réalisé sur le sol, on peut être sûr que les pommes de terre, les carottes, les salades et les tomates sont vraiment exemptes de l’ESB.

Au cours des cinquante dernières années, l’agriculture paysanne s’est transformée en une industrie violente. Celle-ci n’est pas seulement violente envers les milliards de bœufs, porcs, veaux et poules qu’elle parque dans des stalags où les animaux sont élevés de la pire des manières, qu’elle fait souffrir dans d’horribles conditions de transport et qu’elle abat au milieu des cris de peur des victimes innocentes. L’industrie agricole est également violente envers la nature et le paysage. En Allemagne par exemple, 3 millions de tonnes d’engrais et 31.000 tonnes de désherbants sont déversés sur les sols chaque année. Le rouleau compresseur de la chimie écrase sur son passage tout ce qui s’oppose à l’exploitation industrielle de la nature : les êtres microscopiques qui vivent dans la terre ainsi que les herbes des champs, y compris le coquelicots et les bleuets.

Malheureusement, seul un petit nombre de personnes ont déjà pressenti avant les autres que ce comportement hostile envers la nature ne pouvait pas induire de bonnes choses. Et en effet, les sols se sont appauvris ; la monoculture a détruit les paysages ; les nuages d’ammoniaque déversés sur les champs lors de l’épandage du lisier se sont transformés en pluie acide. L’agriculture biologique a vu le jour en réaction à tout cela. Elle affirme pratiquer l’élevage des animaux dans des conditions correctes et cultiver dans le respect de l’écologie. En Allemagne, pour donner une idée, seuls 3% de la surface agricole sont consacrés au biologique. La plupart du temps, les animaux élevés sous ce label se portent mieux que leurs congénères : ils disposent de plus d’espace et normalement ils ne devraient jamais avoir été nourris du cadavre de leurs semblables. Quant aux terrains agricoles, ils ont la possibilité de respirer plus librement puisqu’on leur épargne l’adjonction de poison chimique. Cependant, on y pratique l’épandage de fumier et de lisier. Il y a plus : jusqu’en décembre 2000 il était encore permis, dans l’agriculture biologique, de « fertiliser » le sol à l’aide de farine de sang et d’os. Les « libertés » prises par l’agriculture biologique à l’égard de la nature se retournent aujourd’hui contre elle : les animaux achetés dans les élevages conventionnels sèment le doute sur l’ensemble des troupeaux ; le fumier, le lisier ainsi que la farine de sang et d’os répandus sur les champs sont autant de facteurs qui discréditent l’ensemble de la filière bio et laissent planer une ombre sur ses capacités à constituer une alternative crédible aux problèmes posés par la maladie de la vache folle. Il y a des années, de telles choses étaient encore inconnues.

Il est plus que nécessaire de retourner à une agriculture pacifique et naturelle qui élabore des produits sains, de haute qualité, et cela en parfaite harmonie avec la nature. Cela implique également qu’aucun animal ne devrait mourir pour servir ce but - qu’il s’agisse d’animaux d’étable ou de micro-organismes vivant sous la terre. Ainsi, cette agriculture naturelle rejette l’utilisation de l’engrais chimique, des pesticides, du fumier et du lisier. Le sol devrait être fertilisé de façon légère à l’aide de substances naturelles pures et de minéraux. La terre devrais être travaillé de façon douce, à l’aide de déchaumer qui exercent un labour superficiel de la terre ainsi que la charrue plate qui ne meurtrie pas le sol en profondeur.

Le sol est un grand organisme vivant. Tout comme l’homme a besoin de repos après le travail, la terre doit aussi se reposer après une phase active de production. C’est pourquoi sur les champs la méthode ancestrale de rotation triennale devrais être encore utilisé : cultiver la terre que pendant deux années successives alors que la troisième elle reste en jachère et retrouve ainsi des forces nouvelles. Pendant la période de jachère, des herbes et des plantes qui servent à la régénération naturelle du sol peuvent se développer, comme par exemple le trèfle et la camomille. De plus, des milliards de micro-organismes ont la possibilité de rendre sa vitalité au sol. Ils ingèrent le bois, les feuilles et la paille qu’ils transforment en humus très riche sur le plan nutritionnel. Ainsi, ils prennent soin du sol, le fertilise et le rendent sain. Les fruits et légumes qui poussent sur un tel sol sont forts et ont un goût merveilleux. Ces produits de la terre gardent l’âme et le corps en bonne santé.

L’agriculture écologique -biologique continue à utiliser le fumier et le purin comme fertilisant. Cela nuit le sol et aux plantes qui y croissent. Pourquoi ?

‘Le sol est l’estomac de la plante ‘ (Aristote). Tout comme cela se passe pour la digestion de l’homme, un sol sain et qui porte des fruits est habité de bactéries utiles appelées également symbiotes. Un gramme de terre contient des milliards de microorganismes. Comme nous l’avons déjà mentionné, cette vie du sol digère les feuilles mortes, le bois, la paille etc... et le transforme en un compost très fin et très riche en engrais. Or, il est reconnu que l’épandage de lisier et de purin tue ces microorganismes. Généralement, on ne tient pas assez compte du fait que le fumier trop puissant nuit aux bactéries du sol et dérange leur équilibre. Quant au purin, il contient de l’azote présent dans les excréments des animaux.

Cet azote - avant tout l’urée contenue dans l’urine agit de la même manière que l’azote présent dans l’engrais artificiel : il passe directement dans le métabolisme de la plante et l’oblige à absorber plus d’eau qu’elle ne le ferait naturellement. Ainsi le blé, les légumes, etc... deviennent plus lourds tandis que les éléments faiblement présents dans le sol ne sont plus absorbés : la plante s’appauvrit donc. Cela se traduit par un goût fade, par une tendance accrue à attraper des maladies et par une faible valeur nutritive. Dans une agriculture naturelle par contre, le sol est nourrit avec attention et délicatesse à l’aide d’essences naturelles pures et de minéraux. La bonne santé du sol se transmet aux plantes, à leur croissance et à leur bonne digestibilité, ce qui est bon pour la santé de l’homme.

De plus, le danger que des prions d’ESB contaminent le sol après épandage de fumier et de purin ne peut être complètement exclu.

Agriculture naturelle = "zone libre d’ESB."


Les plantes ne sont pas seulement le fruit de processus photochimiques. Ce sont avant tout des êtres vivants. Les tomates, les pommes de terre, le blé ont leur propre conscience avec laquelle il est possible de communiquer. Beaucoup de gens savent depuis longtemps que les plantes d’intérieur réagissent aux sentiments et aux pensées des personnes qui les entourent. On a même démontré à l’aide d’instruments de mesure que les fleurs éprouvent quelque chose comme de la peur si l’on s’approche d’elles de manière trop agressive, par exemple pour les couper. Il y a quelques années, le Japonais Maseru Emoto a mis en évidence que l’eau, elle aussi, mémorise et reflète nos paroles et pensées, aussi invraisemblable que cela puisse paraître. Il a montré que des gouttes d’eau en voie de congélation prenaient des formes extrêmement variées, en fonction de la manière que l’on avait de s’adresser à elles en pensées ou en paroles.

L’eau placée dans un récipient portant l’inscription « merci » ou « nous travaillons ensemble » formait des cristaux particulièrement beaux et harmonieux. Par contre, l`eau placée dans des carafes aux inscriptions négatives formait des cristaux beaucoup moins beaux. Lors du tremblement de terre qui a détruit Kobe il y a quelques années, le scientifique a constaté que la situation générale de l’environnement se reflétait aussi dans les chaînes de molécules d’eau : lors de la cristallisation de l’eau, leurs combinaisons donnaient toujours des images chaotiques. Trois mois plus tard, une espèce d’« étoile de l’espoir » apparu peu à peu dans les cristaux. Entre temps, beaucoup de personnes avaient aidé et manifesté leur compassion. A l’occasion d’expériences avec du riz, le japonais constata qu’il se passait des choses semblables ; des sentiments et pensées positifs induisaient une fermentation parfumée des grains, tandis que des inscriptions agressives mettaient en marche des processus de putréfaction. Il s’agit là des résultats de recherches qui mettent en évidence le fait que les sentiments et les pensées exercent une influence puissante sur notre environnement - non seulement sur nos semblables, mais aussi sur les animaux et les plantes.

Tout est énergie : les plantes, avec lesquelles nous communiquons, aussi bien que nos pensées et sentiments. A tout ce qui est physique, c’est-à-dire au corps, correspond quelque chose de psychique et de spirituel. L’esprit de la vie, dont tout est issu, pénètre dans chaque atome, chaque molécule, chaque pierre et chaque minéral, chaque plante et chaque animal.

Des produits respectant l’homme et les animaux. www.produits-de-la-vie.com
La nature est le meilleur producteur d’aliments sains. Elle porte en elle ce dont ont besoin les hommes, le monde animal et le monde végétal pour vivre en bon équilibre. Ce qu’elle offre est irremplaçable et c’est la raison pour laquelle, depuis 20 ans, les « Produits de la Vie »reposent sur les valeurs éthiques de l’agriculture pacifique et appliquent des recettes simples pour l’élaboration de produits sains et savoureux d’une qualité fiable : sans exhausteur de saveur ni glutamate, ni conservateur, ... et bien sûr sans manipulation génétique.
L’agriculture pacifique utilise la méthode dite de jachère : après deux années de culture, le sol est laissé au repos une année entière.

L’agriculture pacifique garantit d’autre part des cultures :
 sans fumier, ni purin, ni boue d’épuration
 sans engrais chimique
 sans pesticide, ni fongicide, etc...
 sans manipulation génétique

• pour en savoir plus : L’agriculture pacifique, une sécurité pur chacun

aller sur : http://ww1.lebegesund.de/10/fr/docs...

D’autre part, les animaux étant nos amis, nous n’en faisons pas l’élevage et n’utilisons sous aucune forme des produits animaux, ni pour la culture, ni pour l’élaboration des Produits de la Vie.

Par avance,nous tenons à vous remercier grandement pour l’intérêt que vous accorderez à ce message et à la possibilité de faire connaître nos réalisations par la publication d’un article dans votre revue présentant nos réalisations .

Avec nos salutations les plus cordiales.

Contact pour la France et les pays francophones : christian.periat@lebegesund.de

Messages

  • Il est évident qu’une agriculture raisonnée et respectueuse de la nature devrait être la "norme". Mais pourquoi ne mettons nous pas en oeuvre cette agriculture là dans notre beau pays ? Est-ce parceque nous sommes trop nombreux ? Nous ne pouvons peut etre pas nourir tout le monde de cette manière. Nos grands parents de mangeaient pas toujours à leur faim avec leur agriculture raisonnée et la qualité sanitaire de ce qu’ils mangeaient n’était pas tout à fait sure. Peut-on vraiment faire machine arrière ?

    Dans tous les cas, si votre article défend une agriculture que nous souhaitons tous avoir, il n’en est pas moins que certaines phrases sont dangereuses et servent à faire peur au lecteur, gratuitement. Ainsi, nous avons de méchantes moisissures et de terribles microbes dans les premiers paragraphes. Nous retrouvons de gentils microorganismes vers la fin du texte. Or, les microorganismes sont aussi les bactéries, les virus, les parasites et tout être unicellulaire bon ou mauvais. Certains microorganismes sont bons pour nous et d’autres mauvais. Il suffit simplement d’éviter de manger les mauvais.

    Les moisissures des fromages de mes grands parents ne m’ont jamais effrayé. Dois-je en avoir peur maintenant ? Les asticots des poissons me font penser aussi à ceux que l’on trouve dans les pommiers de mon jardin, pommiers qui ne sont pas traités je peux vous l’assurer ! Attention s’il vous plait, il y a de bons et de mauvais asticots et des bonnes et des mauvaises moisissures.

    J’aurai aimé avoir des références précises de ce dont vous parler. Si certains chercheurs pensent que les antibiotiques sont aussi dangereuses que l’ESB, j’aimerai bien savoir de qui on parle. Quel chercheur ? Car jusqu’à présent, je n’ai pas encore utilisé mes deux mains pour compter le nombre de français mort de la maladie de la vache folle. Donc, si les antibiotiques sont aussi dangereux, ça veut donc dire que j’ai plus de chance de mourir au volant de ma voiture qu’en mangeant de la vache folle. En relativisant, j’ai plus de chance de mourir au volant de ma voiture que de l’ESB.

    Le sol regorge aussi de microorganismes qui ne sont pas forcément très bon (le tétanos). Mais le sol contient aussi des microorganismes dont le rôle est important pour l’équilibre de notre nature. Ces microorganismes isolés peuvent être très utile pour réaliser certaines taches biochimiques bien particulières. Certains microorganismes dégradent des déchets et on peut les utiliser pour nettoyer les marées noires et ils sont bien pratiques. Nos intestins sont d’ailleurs truffés de microorganismes (bactéries) qui nous sont très utiles pour notre équilibre et qui sont indispensables à notre bien être. Il peut être intéressant d’en prendre soin. D’autres, s’ils sont en eccès peuvent conduire à notre perte. Il est donc dangereux de parler de gentils microorganismes et de méchantes moisissures quand ceux ci sont finalement la meme chose.

    Bref, tout ça pour dire que sur le fond, nous sommes tous d’accord pour que l’agriculture cesse d’être aussi intensive. Mais, votre manière d’argumenter nuit très clairement à la crédibilité de cette démonstration. Citez vos sources, citez les articles scientifiques de référence pour argumenter, et nous mourrons moins bètes. Merci pour nous.