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PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE
Publie le samedi 29 mars 2008 par Open-Publishing11 commentaires
PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE
Alian Vidal
Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.
Henry Ford
PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE
Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout.
Celui qui contrôle l’argent de la nation contrôle la nation.
Thomas Jefferson, troisième président des Etats-Unis
LA QUASI TOTALITE DE LA MONNAIE EN CIRCULATION EST CREE PAR LES BANQUES PRIVEES
SEUL, L’ ETAT DEVRAIT AVOIR LE DROIT DE BATTRE UNE MONNAIE QUI SERAIT GAGEE SUR LES RICHESSES QU’ELLE PERMET D’ ECHANGER
Dans son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique à la création de monnaie par des faux-monnayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. Maurice ALLAIS, prix Nobel d’économie
LES BANQUIERS, DES ORFEVRES EN LA MATIERE
Aujourd’hui, on croit encore que les banquiers utilisent l’argent des dépôts des leurs clients pour faire des prêts aux demandeurs de crédit. En réalité, comme les orfèvres du Moyen-Age et de la Renaissance, nos banquiers modernes créent purement et simplement de l’argent à partir de rien (ex nihilo), pour le vendre en tant que crédit.
Au Moyen-âge, initialement, l’orfèvre, garde l’or des autres dans son coffre, contre un reçu. Avec le temps, les clients en arrivent à utiliser ces reçus comme monnaie d’échange.
L’or, étant rarement réclamé, les orfèvres en profitent pour le prêter, contre intérêt, en échange d’un certificat. Finalement, ils prennent la très mauvaise habitude d’émettre plus de certificats qu’ils n’ont de réserves. Par contre, ces certificats doivent être remboursés avec intérêts. De cette fabuleuse escroquerie est né notre système de création monétaire.
Aujourd’hui, l’équivalent de 90% de l’argent déposé dans une banque peut être créé sous forme de crédit. A 10% près, les crédits semblent équilibrés par les dépôts. Sauf, que tout crédit par un simple jeu d’écriture, devient lui même un dépôt.
A partir de ce dépôt, les banques s’arrogent le droit d’ouvrir un nouveau crédit à hauteur de 90 % de ce deuxième dépôt, et ainsi de suite. Un nouveau dépôt cachant un nouveau crédit, pareil aux poupées russes…Si bien qu’avec 1000 Euros de dépôt dans une banque, l’ensemble du système bancaire (toutes les banques) fabriquera 7000 Euros de fausse monnaie sous forme de crédits. D’où un enrichissement considérable, de par les intérêts perçus.
UN ECHANGE INEGAL : DE VRAIES RICHESSES CONTRE DE LA FAUSSE MONNAIE
La monnaie ne devrait être que le témoin de l’échange, et un témoin, par principe, ça ne s’achète pas. Chez le boulanger, pour un euro, j’échange une partie de mon activité professionnelle contre une baguette. La pièce de monnaie n’est pas une richesse mais la mesure d’une fraction de mon travail producteur. Ce n’est pas la chaîne d’arpenteur qui fait la richesse d’un paysan, car, sans la terre et le travail du paysan la chaîne d’arpenteur n’est rien. Ce n’est pas le compteur qui fait la vitesse d’une voiture, mais la puissance de son moteur. Un billet de cinq euros, intrinsèquement, n’a pas plus de valeur qu’un billet de cent euros, même quantité de papier, d’encre et de travail humain. Pas plus de valeur qu’un tract publicitaire.
Dans la réalité, la monnaie n’intervient qu’au moment où un produit change de main, change de propriétaire, et à ce moment là, seulement. Le salarié, quand il travaille, utilise des outils, une machine, son savoir faire, des connaissances, jamais d’argent. Le paysan échange de l’argent contre un tracteur, mais quand il laboure son champ, il n’utilise pas de monnaie, non, il utilise son tracteur.
Derrière toute création de richesses, licites ou illicites, il n’y a que le travail des hommes.
LES MACHINES N’ONT TOUJOURS PAS DE POUVOIR D’ACHAT
Pour baisser les prix et vendre en plus grande quantité, les industriels remplacent les hommes par des machines. Mais les machines n’ont ni désir, ni pouvoir d’achat. Plus on licencie, plus on fait baisser le pouvoir d’achat global et les marchandises s’accumulent dans les vitrines devant des porte-monnaies vides. Les hommes d’affaires entretiennent ainsi la misère dans un monde d’abondance.
L’intérêt de la dette liée aux investissements représente, en moyenne, 40% du prix d’une marchandise hors taxe. Le traité de Maestricht fait obligation aux états européens de n’emprunter qu’auprès des banques privées, ainsi 75% de nos impôts directs remboursent les intérêts de la dette publique.
CES BANQUES PRIVEES QUE L’ON CROIT NATIONALES
Banque de France, Banque d’Angleterre, Federal Reserve US, malgré leur nom, ne sont que des banques privées dont le seul but est de faire du profit. Au nom du remboursement des intérêts de la dette, les banquiers nous entraînent vers un productivisme effréné, pain ou bombes, viande ou drogue, qu’importe, il faut produire quel qu’en soit le coût humain, pollution, misère sociale. La monnaie, formidable invention, pour dépasser le troc et faciliter les échanges, a été transformée en fausse marchandise qu’on doit acheter contre du vrai travail.
Résultat, l’endettement ne s’arrête jamais, puisqu’il faut rembourser par les fruits d’un travail, des intérêts correspondant à de la fausse monnaie. Quand le client trop endetté n’arrive plus à rembourser, le banquier s’empare de ses biens. Un système politique protégeant ce racket, a été mis en place. Les intérêts de la dette ont fait du banquier, véritable seigneur de la monnaie, un féodal qui dispose du travail des autres. David Rockefeller, ne disait-il pas ? : quelque chose doit remplacer les gouvernements, et l’industrie privée me semble l’entité adéquate pour le faire.
ENDETTEMENT INFINI, GUERRE SANS LIMITE
Un endettement infini dans un monde fini, pareil à un gaz comprimé dans un espace trop restreint, ne peut que provoquer des explosions. Pour récupérer les intérêts dus aux sommes empruntées, les chefs d’entreprise sont à la recherche permanente du pouvoir d’achat et donc de consommateurs potentiels. Ils nous entraînent dans une spirale infernale de chômage, d’exclusion, de délocalisations et de guerres, dans le seul but de se tailler des parts de marché génératrices de profit.
ET SI ON ORGANISAIT DES FORUMS…
GUERRE, MISERE et INTERETS BANCAIRES…
Allons poser des questions dans les banques. Invitons des banquiers dans les écoles, les entreprises et les quartiers, organisons des débats contradictoires. Interpellons les hommes politiques afin qu’ils se positionnent clairement.
Et que le ministère de l’Education Nationale remplisse enfin une page laissée désespérément blanche dans les manuels scolaires. Que la vérité éclate au grand jour.
Alain VIDAL, instituteur à Nantes, adhérent Attac 44, le 16-05-04
SOURCES :
Un regard citoyen sur l’économie, A.J HOLBECQ.
La Grande Relève, Jacques DUBOIN
…et un désir d’expliquer simplement à des élèves de l’école primaire, d’où vient l’argent ?
Messages
1. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 29 mars 2008, 12:39
Excellent article. Est-il possible d’inventer un nouveau système d’échanges dépourvu des graves défauts du système monétaire actuel qui a depuis longtemps montré ses limites et ses tares « congénitales » ? Pourquoi ne pas réunir une équipe pluridisciplinaire de savants pour réfléchir et concevoir un tel système dans le but d’atteindre un modèle de société plus juste et plus humaine en harmonie avec la nature ou l’exploitation, la compétition et l’exclusion sont remplacés par le partage, la coopération et la solidarité.
C’est un rêve certes, mais est-il si fou que la réalité actuelle ? Est-ce qu’une redistribution équilibrée et juste des richesses a l’échelle mondiale ne serait-elle pas dans l’intérêt de l’humanité ?
Voir a ce sujet, les réflexions de deux illustres savants du siècle passé :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...
http://www.knowledgedrivenrevolutio...
1. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 30 mars 2008, 19:19
Changer la vie, tel est aujourd’hui le mot d’ordre. Détruire la société, c’est bien beau mais la remplacer par quoi ? répondent certains. Reconnaissons déjà qu’il sera difficile de faire pire que ce qui existe déjà.
L’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante, c’est un monstre que nos maîtres ont mis dans chacune de nos têtes. Il gouverne tout. il fabrique et maintient l’actuelle et monstrueuse "société". Même moi, qui cherche sans arrêt ce qui n’est pas beau dans ma tête ou mon comportement, qui tire dessus à boulets rouges dès que je l’aperçois, même moi qui parfois croit être totalement libéré, j’ai subi le même conditionnement que chacun d’entre nous. Et une part du monstre reste en moi. Elle resurgirait forcément dans la description d’une société idéale que je tenterais. Un tel idéal de société serait forcément un monstre. Et ce d’autant plus que je le prendrais pour le meilleur des mondes possibles. Car alors je tenterais peut-être de l’imposer au monde entier. Hitler et Staline ont déjà commis un tel crime. Personne ne doit recommencer. Il est à noter cependant que le capitalisme est une "société" dont certains disent qu’elle est idéale. Les mêmes l’imposent au monde entier.
Alors ? Alors que chacun cherche à détruire son propre conditionnement. Que chacun aide l’autre dans son déconditionnement. Et souvenons-nous de Pavlov, qui conditionnait les chiens en faisant sonner une clochette chaque fois qu’il leur apportait la bouffe. Au bout de quelques jours, il lui suffisait de sonner la clochette pour les faire saliver.
Un jour il y eut une grosse inondation dans ses laboratoires et les chiens survivants se trouvèrent déconditionnés. Un raz de marée révolutionnaire nous déconditionnera plus facilement qu’une telle inondation !
Alors, et alors seulement, chacun d’entre nous sera en mesure d’imaginer une société qui lui convient. Et si nous n’avons pas tous la même ? Qu’importe, la planète est grande. Ceux qui voudront expérimenter un certain mode de vie se réuniront quelque part. Ceux qui désireront en essayer un autre iront ailleurs. Etc... Ce ne sera donc pas la peine de se faire la guerre pour autant. Ce qui n’empêchera pas chacun d’entre nous de voyager, perpétuellement ou non, d’un lieu à l’autre, d’un mode de vie à l’autre. Ainsi chacun pourra voir ce qu’il y a de bien ou de mauvais dans tel ou tel mode de vie. Et chaque lieu pourra améliorer ou changer son genre de vie en fonction de toutes ces expériences.
Tout ça ne m’empêchera pas de noter quelques points précis que je reproche à la "société" actuelle.
Au moins 50% du prix d’une marchandise sert à financer la publicité. Supprimons la publicité et le travail nécessaire s’en trouvera réduit de moitié.
Une automobile fabriquée il y a 70 ans n’était pas plus usée au bout de 30 ans qu’une bagnole d’aujourd’hui au bout de 6 ans. Pourquoi ? Parce qu’"on" fait exprès, aujourd’hui, de fabriquer des autos qui s’usent plus vite pour obliger les clients à en acheter 5 fois plus souvent. Ça s’appelle l’usure intégrée. Supprimons l’usure intégrée et le travail nécessaire sera encore divisé par 5.
Nous l’avons divisé une fois par deux, puis une fois par cinq, soit au total par 10. Et avec des moyens simples ! Du travail qui restera, celui qui ne sera pas faisable par des machines, nous le partagerons ou le ferons en commun. Cette seule idée me motive suffisamment pour changer la société, la vie.
Nous ennuirons-nous ? Non ! Nous consacrerons l’essentiel du temps à jouer, à nous aimer, à construire le bonheur !
Pensons aussi qu’à sa sortie, le coût de la nouvelle pièce de 10 Francs était de 1F30. Si nous supprimons l’argent, c’est donc encore 13% du travail qui disparaît. Et le capitalisme rendu impossible. Mais pourrons-nous nous passer d’argent ? Oui ! Tout sera gratuit, il n’y aura plus d’échange, seulement le don, pour le pur plaisir, l’amitié ou l’amour. J’ai vu en Afrique Noire plusieurs villages où l’argent ne servait à rien, où quand quelqu’un crevait de faim, c’est que tout le monde crevait de faim, où quand quelqu’un avait à manger, c’est que tout le monde avait à manger : solidarité totale. Serions-nous plus bêtes ou méchants qu’eux ?
Que faire pour tout changer ? La grève ! Oui, mettons notre école, notre usine, notre entreprise privée ou publique, etc... en grève. Elisons nos comités de grève. Que les chômeurs élisent leurs comités aussi. Organisons la grève générale totale, illimitée, et unie dans une même coordination qui réorganisera toute la vie. Tout le pouvoir aux Assemblées Générales. Chaque délégué sera mandaté et révocable à tout instant par l’A.G. qui l’a élu. Autonomie de chaque A.G. Autonomie de chaque fraction de l’A.G. (Quand dans une A.G. deux actions sont envisagées, inutile de voter pour savoir laquelle doit être faite et laquelle doit être interdite (ce mot est d’ailleurs monstrueux). Que ceux qui préfèrent l’une la fassent, et que les autres fassent l’autre ! Ça évite de s’engueuler pour rien et ça fait deux actions au lieu d’une seule.)
1° mai 1994 ; comité : "LA REVOLUTION, C’EST QUAND LA GREVE GENERALE NE S’ARRETE JAMAIS"
P.S.) La police ? L’armée ? Les gens qui se sont engagés dans ces "corps de métiers" étaient soit des paresseux qui ne seront donc pas contre nous, soit des gens qui croyaient se mettre au service de la veuve et de l’orphelin, défendre la population. Rappelons leur que la veuve, l’orphelin, la population, c’est nous ; que les voleurs , ce sont les gros patrons ! Et comme pendant la révolution de 1789, la plupart d’entre eux sera à nos côtés. Ainsi la révolution évitera de nombreux morts.
P.P.S.) TRADUIRE, REPRODUIRE ET DIFFUSER CET APPEL PARTOUT OU L’ON PEUT.
2. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 29 mars 2008, 16:21
Reponse a 82 12 :
Le manège des prêts
Les emprunts ont un effet caché. Quand l’emprunteur dépense l’argent, la personne qui le reçoit le déposera à sa banque. Cette banque, grâce à ce dépôt, peut émettre de nouveaux prêts. Ces prêts aussi, seront dépensés et deviendront des dépôts dans une banque suivante. Et ainsi de suite. Bien entendu, à chaque nouvelle ronde une banque encaisse des intérêts. C’est un vaste manège de création d’argent, qui gonfle la masse totale dans le pays.
..........
Secrets d’argent, intérêts et inflation
Par Rudo de Ruijter,
Chercheur indépendant
Pays-Bas
http://www.courtfool.info/fr_Secrets_d_argent_interets_et_inflation.htm
Le developpement du credit a fait de nous tous des consommateurs individualistes ,a chacun ses machines individuelles (voiture,appareils menagers etc) avec leur lot de credits a l’infini qui sont nos chaines..
Notre appauvrissement est surtout la !!! pour l’instant ?
1. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 29 mars 2008, 23:43
Pauvre Marx...
Dans ce paragraphe, Marx fait référence aux deux fonctions de la monnaie. En effet, les économistes classiques (et Marx est en fait le dernier des classiques et le premier des modernes) avaient remarqué que la monnaie avait deux fonctions :
– utilisée dans l’échange, elle était l’étalon qui permettait de ramener toutes les marchandises à une mesure commune, celle du prix. Pour utiliser le langage économique, la monnaie est "l’équivalent universel".
– retirée de l’échange et accumulée, la monnaie permet de constituer une "réserve de valeur". En effet, plutôt que de stocker du fer, de l’huile, de la farine ou des ordinateurs, c’est à dire des valeurs d’usage, je peux stocker un bien qui peut être transformé facilement en n’importe laquelle de ces marchandises, et ce bien est la monnaie.
Il est évident que ces deux fonctions sont exclusives : on ne peut utiliser la monnaie comme "réserve de valeur" que si elle est soustraite à l’échange. Mais cela n’a rien à voir avec un quelconque "sacrifice". C’est simplement l’application à l’économie du principe qui interdit de manger le gâteau et l’avoir entier. Et cela est aussi vrai pour l’ouvrier que pour le bourgeois.
Tout cela n’a rien à voir ni avec Fort Knox, ni avec le "métal jaune" (à l’époque de Marx le bimétalisme était encore dominant, et la première puissance économique du temps, la Grande Bretagne avait l’argent et non pas l’or comme étalon monétaire) et encore moins avec la "Réserve fédérale" : au moment ou la Réserve fédérale est créée (1913) Marx mangeait les pissenlits par la racine depuis longtemps.
J’avoue que pour les autres remarques, je n’ai pas compris grande chose...
2. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 30 mars 2008, 06:11
Je suis assez content de votre réponse car c’est en discutant qu’on avance.
N’étant absolument pas un spécialiste de la question, je m’EDUQUE.
Vous devriez allez voir du coté des grundisses.
il y a le chapitre de l’argent puis celui du capital.
le citaions éparses que je vous ai données se trouve dans le tome intitulé : Le chapitre du capital. c’est le deuxième.
le premier c’est celui de l’argent.
Donc bien sur valeur d’échange et valeur d’usage.................. ;
On en parle souvent de ces deux valeurs. et bien il me semble très important d’en repasser par là .
#:C’est simplement l’application à l’économie du principe qui interdit de manger le gâteau et l’avoir entier. Et cela est aussi vrai pour l’ouvrier que pour le bourgeois.
petite citation pour donner envie d’aller voir :
aussi vrai pour l’ouvrier que pour le bourgeois : peut être que non ?
page 66, éditions anthropos 1968 (livre de poche) 10 18 :
S’il (l’ouvrier _ c’est une figure métaphorique_)
S’il veut conserver et faire fructifier ses économies en les déposant à la banque, il risque de les perdre en temps de crise alors qu’en période de prospérité il aura renoncé à JOUIR DE LA VIE pour accroitre la domination du capital.
a plus
bonne journée et salut fraternel
3. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 31 mars 2008, 12:11
…d’où la nécessité d’une refonte complète du système monétaire actuel. Ne pouvons-nous pas imaginer un NOUVEAU système susceptible de changer radicalement les modes et processus d’échanges qui ne conduit pas a l’endettement, l’inflation, la spéculation, la récession et tous les maux intrinsèques au système capitaliste actuel avec ses graves conséquences sur le plan social et humain ?
3. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 29 mars 2008, 20:31
D’abord je voudrais dire dire que j’interviens ici, en acceptant l’aspect polémique.
Le titre me parait très bon. Il y a quelque chose qui se dévoile, d’une introduction à la modestie pour tout un chacun..... ;
Nous ne devons plus laisser cette question nous aveugler comme le mystère de la sainte trinité.
Ce que vous mettez en avant fait l’impasse d’un modèle plus dynamique pour ne pas dire dialectique.
Je vais aller d’une manière impressioniste, car l’ampleur du travail de ré appropriation, de rééducation donne le vertige.
Mais ceci n’est qu’une illusion due au matraquage idéologique permanent
Je parle pour moi, mais je pense que cela est valable pour un grand nombre.
Voilà donc, je m’en vais refeuilleter les "Grundisses" de Marx publiées aux édition 10 18 ed 1968 (fondements en allemand) fondements d’une pensée qui s’est développée jusqu’au "Capital".
Marx y emploie l’outil hégélien avec virtuosité.
PRODUCTION (création... entre parenthèse ::ex nihilo comme le Signifiant) jouissance richess et psycho______MONÉTAIRE (page 63)
"au demeurant, il est vrai que le numéraire devient argent, même à partir de la CIRCULATION SIMPLE" (note : m ;a ;m) marchandise argent marchandise....
Ce numéraire obtenu dans l’échange, l’ouvrier peut le transformer en argent, si au lieu de l’utiliser comme moyen d’échange éphémère, il l’accumule, c’est à dire le retire de la circulation et le garde en réserve. Note : RéSERVE (métal jaune, fort Knox, la réserve fédéral.
.................................
......................
ON SAIT QUE LA SEULE MANIÈRE DE SAISIR LA RICHESSE COMME VALEUR C’EST DE RETIRER LE PRODUIT DE LA CIRCULATION SIMPLE O% S2CHANGENT LES EQUVALENTS ;
lE TRAVAILLEUR NE PEUT DONC FAIRE DE SON PRODUIT UNE VALEUR D’ECHANGE que s’il SACRIFIE la satisfaction substantielle de ses besoins a la FORME de la RICHESSE.
..........................................
C’est pourquoi ................. que l’ouvrier fasse du zèle et se mette à épargner en pratiquant L’ABSTINANCE
l’ouvrier entre donc uniquement dans le rapport de la circulation simple ; en echange de sa valeur d’usage.
"IL NE TOUCHE QUE DU NUMéRaIRE............... ()que du numéraire du vent()
l(L’lllllllllllll’importanrt.......................
il y a tout un passage ou les fonds de pensions sont prévus.
PAGE 74
Il n’est nullement contradictoire que le travail ait d’une part pour objet la PAUVRETé ABSOLUE (note:la fameuse paupérisation absolue, et d’autre part et activité la POSSIBILITE générale de la RICHESSE
Bon salut
4. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 30 mars 2008, 12:21
Bonjour,
Bla, bla, bla... Rien de nouveau sous le soliel.
La question Et après que faisons nous ????
Parce que, nos discours, nos pétitions, nos grèves, ils sont foutes mais d’un force.
Ils ont réussis avec leurs argent, pouvoir et leurs force armés.
Alors bla, bla, bla et aprés ?
Moi pas content Hyoo
5. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 30 mars 2008, 19:04
On aura remarqué que la plupart des commentaires qui tentent de dénigrer cet article (dont le mérite est de vulgariser des notions qui ne sont pas évidentes pour le citoyen lambda), utilisent soit la langue de bois soit des explications trop compliquées pour entretenir le flou et le mystère autour de choses qu’on cherche manifestement a maintenir inaccessibles au commun des mortels.
Ce qui confirme la pertinence de la citation d’ Henry Ford : Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.
1. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 30 mars 2008, 19:22
Changer la vie, tel est aujourd’hui le mot d’ordre. Détruire la société, c’est bien beau mais la remplacer par quoi ? répondent certains. Reconnaissons déjà qu’il sera difficile de faire pire que ce qui existe déjà.
L’idéologie dominante est l’idéologie de la classe dominante, c’est un monstre que nos maîtres ont mis dans chacune de nos têtes. Il gouverne tout. il fabrique et maintient l’actuelle et monstrueuse "société". Même moi, qui cherche sans arrêt ce qui n’est pas beau dans ma tête ou mon comportement, qui tire dessus à boulets rouges dès que je l’aperçois, même moi qui parfois croit être totalement libéré, j’ai subi le même conditionnement que chacun d’entre nous. Et une part du monstre reste en moi. Elle resurgirait forcément dans la description d’une société idéale que je tenterais. Un tel idéal de société serait forcément un monstre. Et ce d’autant plus que je le prendrais pour le meilleur des mondes possibles. Car alors je tenterais peut-être de l’imposer au monde entier. Hitler et Staline ont déjà commis un tel crime. Personne ne doit recommencer. Il est à noter cependant que le capitalisme est une "société" dont certains disent qu’elle est idéale. Les mêmes l’imposent au monde entier.
Alors ? Alors que chacun cherche à détruire son propre conditionnement. Que chacun aide l’autre dans son déconditionnement. Et souvenons-nous de Pavlov, qui conditionnait les chiens en faisant sonner une clochette chaque fois qu’il leur apportait la bouffe. Au bout de quelques jours, il lui suffisait de sonner la clochette pour les faire saliver.
Un jour il y eut une grosse inondation dans ses laboratoires et les chiens survivants se trouvèrent déconditionnés. Un raz de marée révolutionnaire nous déconditionnera plus facilement qu’une telle inondation !
Alors, et alors seulement, chacun d’entre nous sera en mesure d’imaginer une société qui lui convient. Et si nous n’avons pas tous la même ? Qu’importe, la planète est grande. Ceux qui voudront expérimenter un certain mode de vie se réuniront quelque part. Ceux qui désireront en essayer un autre iront ailleurs. Etc... Ce ne sera donc pas la peine de se faire la guerre pour autant. Ce qui n’empêchera pas chacun d’entre nous de voyager, perpétuellement ou non, d’un lieu à l’autre, d’un mode de vie à l’autre. Ainsi chacun pourra voir ce qu’il y a de bien ou de mauvais dans tel ou tel mode de vie. Et chaque lieu pourra améliorer ou changer son genre de vie en fonction de toutes ces expériences.
Tout ça ne m’empêchera pas de noter quelques points précis que je reproche à la "société" actuelle.
Au moins 50% du prix d’une marchandise sert à financer la publicité. Supprimons la publicité et le travail nécessaire s’en trouvera réduit de moitié.
Une automobile fabriquée il y a 70 ans n’était pas plus usée au bout de 30 ans qu’une bagnole d’aujourd’hui au bout de 6 ans. Pourquoi ? Parce qu’"on" fait exprès, aujourd’hui, de fabriquer des autos qui s’usent plus vite pour obliger les clients à en acheter 5 fois plus souvent. Ça s’appelle l’usure intégrée. Supprimons l’usure intégrée et le travail nécessaire sera encore divisé par 5.
Nous l’avons divisé une fois par deux, puis une fois par cinq, soit au total par 10. Et avec des moyens simples ! Du travail qui restera, celui qui ne sera pas faisable par des machines, nous le partagerons ou le ferons en commun. Cette seule idée me motive suffisamment pour changer la société, la vie.
Nous ennuirons-nous ? Non ! Nous consacrerons l’essentiel du temps à jouer, à nous aimer, à construire le bonheur !
Pensons aussi qu’à sa sortie, le coût de la nouvelle pièce de 10 Francs était de 1F30. Si nous supprimons l’argent, c’est donc encore 13% du travail qui disparaît. Et le capitalisme rendu impossible. Mais pourrons-nous nous passer d’argent ? Oui ! Tout sera gratuit, il n’y aura plus d’échange, seulement le don, pour le pur plaisir, l’amitié ou l’amour. J’ai vu en Afrique Noire plusieurs villages où l’argent ne servait à rien, où quand quelqu’un crevait de faim, c’est que tout le monde crevait de faim, où quand quelqu’un avait à manger, c’est que tout le monde avait à manger : solidarité totale. Serions-nous plus bêtes ou méchants qu’eux ?
Que faire pour tout changer ? La grève ! Oui, mettons notre école, notre usine, notre entreprise privée ou publique, etc... en grève. Elisons nos comités de grève. Que les chômeurs élisent leurs comités aussi. Organisons la grève générale totale, illimitée, et unie dans une même coordination qui réorganisera toute la vie. Tout le pouvoir aux Assemblées Générales. Chaque délégué sera mandaté et révocable à tout instant par l’A.G. qui l’a élu. Autonomie de chaque A.G. Autonomie de chaque fraction de l’A.G. (Quand dans une A.G. deux actions sont envisagées, inutile de voter pour savoir laquelle doit être faite et laquelle doit être interdite (ce mot est d’ailleurs monstrueux). Que ceux qui préfèrent l’une la fassent, et que les autres fassent l’autre ! Ça évite de s’engueuler pour rien et ça fait deux actions au lieu d’une seule.)
1° mai 1994 ; comité : "LA REVOLUTION, C’EST QUAND LA GREVE GENERALE NE S’ARRETE JAMAIS"
P.S.) La police ? L’armée ? Les gens qui se sont engagés dans ces "corps de métiers" étaient soit des paresseux qui ne seront donc pas contre nous, soit des gens qui croyaient se mettre au service de la veuve et de l’orphelin, défendre la population. Rappelons leur que la veuve, l’orphelin, la population, c’est nous ; que les voleurs , ce sont les gros patrons ! Et comme pendant la révolution de 1789, la plupart d’entre eux sera à nos côtés. Ainsi la révolution évitera de nombreux morts.
P.P.S.) TRADUIRE, REPRODUIRE ET DIFFUSER CET APPEL PARTOUT OU L’ON PEUT.
6. PARLER DE CREATION MONETAIRE, UN DEVOIR D’EDUCATION POPULAIRE , 31 mars 2008, 08:45
bonjour,
la creation monetaire aujourd’hui et depuis 20/30 ans ne se limite pas a l’impression et emission de billets de banque.
Elle a principalement lieu sous forme electronique et apparait uniquement sur les ecrans informatiques.
C’est la, la plus grande difficulté a en cerner les dimensions (inconnues a tous y compris les Banques Centrales, d’ou la crise actuelle) et le processus de formation et de reproduction. Meme les employés des banques ont du mal a le perçevoir,alors le citoyen lambda....