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PROTECTION DE L’ENFANCE. Un projet de loi de réforme présenté mi-avril

Publie le vendredi 17 mars 2006 par Open-Publishing
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Face au constat des « lacunes » du système actuel de la protection de
l’enfance, Philippe Bas, ministre délégué à la Famille, a présenté, le 16
mars, les grands axes de sa réforme qui fait du conseil général « le chef
de file de la protection de l’enfance dans le département ».

La réforme vise tout d’abord à renforcer la prévention en « multipliant les points de
contact entre l’enfant, sa famille et les professionnels pour anticiper les
difficultés possibles et pouvoir aider les familles afin d’éviter que la
situation de l’enfant ne se détériore ».

La prévention passera notamment par la visite systématique de la PMI au domicile de la mère à son retour de la maternité, la réalisation d’un bilan de santé à tous les enfants de 3-4 ans à la maternelle ou le développement de lieux d’accueil pour les
adolescents en souffrance. Inter Des cellules de signalement

Deuxième axe, l’amélioration du signalement avec la création « dans chaque département d’une cellule de signalement » réunissant les professionnels de la
protection de l’enfance.

Enfin, dernier axe, la diversification des modes de prise en charge pour éviter la seule option entre le maintien dans la famille et le placement en établissement. Le projet de loi doit être présenté mi-avril au conseil des ministres et déposé aussitôt au Parlement.

Philippe Bas espère son adoption définitive avant fin 2006.

Philippe Pottiée-Sperry

http://www.lagazettedescommunes.com/actualite/actu_ld.asp?id=11356

Messages

  • Soit rétablir ce qui existait auparavant et qu’on détruit consciencieusement depuis plusieurs année, malgré la résistance désespérée des médecins et puéricultrices de terrain, certaines y laissent leur santé mentale, prises en tenaille entre le manque crucial de moyens, les caprices de leur hiérarchie, et la progression inexorable de la misère sociale.

    Pour exemple, une équipe qui s’obstine à continuer de faire toutes les visites de première naissance, pour au moins faire connaissance avec les familles dans un contexte d’aide et pas de surveillance se voit refuser des moyens supplémentaires au motif que "si vous avez encore le temps de faire çà, c’est que vous n’avez pas autant besoin que vous le dites"

    Je rêve, et c’est un cauchemar !

    Précision, je ne suis pas professionnelle PMI, mais je les rencontre sur le terrain et je leur tire mon chapeau.
    MC