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Lors de sa 39e séance du 26 juillet 2005, le Conseil économique et social (ECOSOC) de l’ONU a adopté, par un vote enregistré, un projet de résolution sur les Palestiniennes et l’aide à leur apporter, de 45 voix pour, 2 voix contre (Australie et États-Unis) et 4 abstentions (Canada, Islande, Nicaragua et République démocratique du Congo) ( * )
Ce projet stipule que " Dans le cadre de l’examen du rapport de la Commission de la condition de la femme, le Conseil s’est déclaré inquiet de la grave situation des Palestiniennes dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
Tout en condamnant toutes les violences, il a réaffirmé que l’occupation israélienne demeure un obstacle majeur à l’amélioration de la condition des Palestiniennes.
Il demande aux parties en cause, ainsi qu’à la communauté internationale de déployer tous les efforts voulus pour assurer la pleine reprise du processus de paix, et préconise des mesures visant à améliorer de façon tangible la difficile situation sur le terrain et les conditions de vie des Palestiniennes et de leur famille.
Il a exigé qu’Israël, puissance occupante, respecte pleinement les dispositions et principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme, et lui a demandé de prendre des mesures pour que les femmes et les enfants palestiniens réfugiés et déplacés puissent tous regagner leur foyer et recouvrer leurs biens.
Il a demandé également à la communauté internationale de continuer à fournir d’urgence l’assistance et les services nécessaires pour soulager la crise humanitaire aiguë à laquelle sont confrontées les Palestiniennes et leur famille et contribuer à la réorganisation des institutions palestiniennes pertinentes. "
Le 27 juillet 2005, Ariel Sharon arrivé en France sur invitation de Jacques Chirac, déjeunait avec ce dernier à l’Élysée et dînait avec De Villepin à Matignon.
Les décisions de l’ONU ou des organismes dépendants sont de toute façon restées lettres mortes concernant la Palestine. La présence de Sharon en France en est la meilleure preuve !
( * ) Référence