Accueil > Politique : pour en finir avec le Club de l’Horloge et le fascisme masqué

Politique : pour en finir avec le Club de l’Horloge et le fascisme masqué

Publie le lundi 26 mars 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

De Gaulle est mort et avec lui l’idée d’une France responsable de son message universaliste. Il nous laisse en héritage le gouffre sans fond d’une amnésie collective, l’idée que, somme toute, Pétain aurait fait ce qu’il peut, que Salan et sa clique n’auraient jamais été qu’un accident de l’histoire Franco-Algérienne.

En France, l’extrême droite continue de prospérer via les « nouveaux cagoulards »
Politique : pour en finir avec le Club de l’Horloge et le fascisme masqué
Qui est dupe ? Qui se permet de penser que raisonner en terme de sécuritarisme et de nationalisme ne s’inscrit pas dans la pensée fasciste ? A-t-on, en France, déjà oublié qu’en 1939 notre Etat-major général, en dotant nos soldats d’un quota de munitions le plus souvent réduit à trois cartouches par homme, ne faisait pas le choix du Nazisme.

Certains de nos candidats aux Présidentielles 2007 ne se gênent pourtant pas pour semer le jardin du fascisme et son corollaire la peur de l’autre. Ce faisant, ils instillent l’idée selon laquelle il serait normal de sélectionner les immigrés, de leur imposer un renoncement définitif à leurs valeurs culturelles. Un courant d’idées émerge : le colonialisme aurait eu des bienfaits ; nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde ; la France, tu l’aimes ou tu la quittes.

Tout cela pour nous vendre l’idée d’une identité nationale dans son sens étymologique qui serait « l’identicité » dans sa dimension la plus abjecte : être tous identiques, renoncer à l’histoire de chacun pour accepter un formatage, une normalisation des esprits, le moulage préfabriqué d’une culture unique. Je crois que Jacques Chirac l’a fort bien compris et c’est désespérément que, lors de son allocution d’adieu à la France et aux Français, il nous rappelle que le fait que nous ayons inscrit au sceau de la république « liberté égalité fraternité » était un engagement qui dépasse les frontières politiques de notre pays. Ceci concerne chacun d’entre nous. Nous devons intégrer l’idée que faire l’apologie de la police et de la répression, c’est limiter notre liberté. Expulser des sans-papiers dont les enfants sont scolarisés n’est pas fraternel. Accepter le fait que l’on puisse subir la ségrégation à l’emploi, à l’embauche, ne va pas dans le sens de l’égalité.

Si le Parti Socialiste (PS) et l’UMP reconnaissent l’existence de la ségrégation et du racisme, ils n’en prêchent pas moins la sécurité et la non régularisation des sans-papiers. A l’heure de la mondialisation, il serait plus facile, pour circuler, d’être une marchandise ou un animal qu’un humain.

Le prétexte de Ségolène Royal et de son complice objectif Nicolas Sarkozy est simple : « ne pas prendre à bras le corps les sujets de l’immigration et de la sécurité, c’est faire le lit de Le PEN ». C’est faux et ils le savent ! Il le savent, sauf à prétendre qu’il ignorent que la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen commence par ses mots : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Les rédacteurs n’ont pas écrit « les Français », ils ont écrits « les Hommes ». Il faut être un âne pour ne pas comprendre la nuance !

Le club de l’Horloge et ses suppôts lorsqu’ils écrivent « L’identité de la France est en péril. Une immigration non maîtrisée met en cause le droit du peuple français d’exercer sur son sol une souveraineté sans partage. Menacés dans leurs droits, les Français sont peu à peu dépossédés de leur histoire et risquent de perdre foi en leur destin. Peut-on laisser la France se disloquer ?... » sont donc des ânes bâtés !
Qualificatif qu’ils cumulent avec celui de pastèques creuses quand ils affirment leur volonté de rétablir la peine de mort : « En France, comme en Pologne, la peine de mort a été abolie pour les assassins, et non pour leurs victimes. Les abolitionnistes ont choisi leur camp : c’est celui des Dutroux, des Fourniret, dont ils prennent la défense et qu’ils veulent épargner. Les abolitionnistes sont moralement coresponsables des meurtres qui auraient été évités si la peine de mort n’avait pas été abolie. Ils sont objectivement complices des assassins. »
Ces imbéciles se gardent de nous expliquer comment, en cas d’erreur judiciaire, ressusciter un innocent. Ils confondent le crime d’un seul homme avec celui de toute une société. C’est pourtant bien ce qu’est la peine de mort : un meurtre perpétré par tout un peuple via l’Etat dont il s’est doté.

Le Club de l’Horloge ne s’arrête pas là, il veut unir les forces de droite après l’avoir « purgée » : « … On nous dit que le thème de l’union de la droite est une duperie, parce que la droite établie, l’UMP., n’est pas une vraie droite. Ce jugement, qui paraît sensé, est en réalité à courte vue, car les électeurs de l’UMP, eux, sont incontestablement à droite. Dès lors, l’union de la droite serait la pierre de touche qui leur permettrait de faire le départ, parmi les hommes politiques, entre ceux qui sont réellement de droite, et les autres… »

Vous devinez quels sont les autres ? C’est simple, il s’agit d’abord et avant tout des Gaullistes - ce que Nicolas Sarkozy n’est pas et ne sera jamais. Sait-il seulement qu’il flirte avec Le Pen, De Villiers et le club de l’Horloge ? L’avenir nous l’apprendra et nous dira aussi comment, en semant le champ de Le Pen, Sarko et Ségo comptent en récolter les fruits. Par la force peut-être ? Pourquoi pas ? Nous pourrions, par exemple, envisager de bannir de notre planète les nouveaux cagoulards. Encore faut-il, pour le moins, interdire MM Le PEN et De Villiers d’élections. C’est juste affaire de courage politique.

Henri Vario Nouioua

http://www.wmaker.net/editoweb/Poli...

Messages

  • J’ai vu hier l’émission Riposte sur France 5, avec le président du club de l’horloge. Ce type est effrayant, il est une caricature dangereuse des néo fascistes de tous poils. Il incarne tout ce qui me dégoute. J’espère que beaucoup de gens l’auront également vu et notamment les paumés de la classe ouvrière (y’en a beaucoup malhaureusement) qui veulent voter à l’extrême droite. Je souhaite qu’ils prennent enfin conscience du danger que représentent ces gens. Ce type suait la haine par tous ses pores.

  • Mr MOATI mesure-t-il l’exhorbitant privilège dont il dispose ? utiliser une emission, souvent appréciée, mais qui glisse de plus en plus vers l’unique mise en scène de sa personne, pour faire remonter l’intérêt des téléspecteurs " me dit-on de moins en moins nombreux " devant sa geste brouillonne.
    Pourquoi inviter le club fasciste de l’horloge si ce n’est pour "animer" l’émission, faire de l’audience. Etre bien sûr que le débat sera "chaud"...comme annoncé dans la pub invitant à le regarder.
    A moins que ce ne soit pour être sûr que les autres invités ne puissent s’exprimer de manière cohérente, interronpus en permanence, agressés régulièrement, par un déversement de haine raciste et fasciste...
    Merçi à la représentante d’AC LE FEU d’être revenue régulirement sur le sort fait aux plus en difficulté
    et d’avoir réussi à " clouer le bec " à ce facsite.
    Oui, Mr Moati, il y à des gens dont les idées sont tellement nauséabondes que l’on à le DROIT de ne pas les regarder en face, même sur un plateau de télévision et même malgré, les injonctions de l’animateur-manipulateur.
    Merçi de vous être attribué le droit de gâcher une heure d’utilisation d’antenne, à nos frais, gâchant ainsi une heure de pédagogie possible...
    J’espère que cette émission ne sera pas " libre d’être utilisée en classe "

    La déontologie journalistique en a pris un sérieux coup. J’espère que vos pairs réagiront. Honte sur vous !

    • le club de l’horloge dont les aiguilles du temps mesuré tournent a l’envers et les renvoient vers ce passe qui enchaine leur pensee .... tre tre tre lourde k’m pensee .... apres c’est la loi de la gravitation .... pas grand chose a faire si ce n’est les laisser couler en evitant qu’ils n’entrainent d’autres dans ces temps troubles ou la peur peut provoquer le replis traditionnel vers les traditions execrables que certains veulent ranimer .... animes qu’ils sont par la haine du different ... ces pensees rampent a la surface et dans les bas fonds du Pouvoir depuis qu’il s’est empare des esprits des hommes armes.... qui continuent a regner en divisant en enfermant la matiere et le temps dans une pensee plate k’m une assiette ou ils mangent mangent mangent sur la Terre transformee en supermarche et en parking
      et en autoroutes et voies express .... presses oppressees voila l’ urbanite nouvelle .... qt a l’humanité
      il faut la vouloir ... et pouie Y croire ... et resister au desespoir et grrr’ever toujours sinon ....mai non za n’est pas possible !!!!!!!* c’est de l’humain qu’il s’agit nom d’une pipe foutre dieu pas d’un troupeau d’bestiaux qui broute et donne son lait et son p’tit veau.... c’est pourtant l’image que donne la republique des maitres .... et des producteurs consommateurs ... vous avez dit citoyen ! ouaie qd ils resistent et refusent l’ordre violent de l’Etat Policier ... a part za ....* !

      bd

    • C’est bien vrai que l’on ne devrait exprimer que des paroles de repentance, ne montrer que des gestes d’auto-flagellation et se vomir dessus, lorsque l’on est français. Après tout, c’est bien connu, ce pays n’a t il pas été construit depuis 2000 ans que par des étrangers et tous les peuples de la terre y ont des droits sans limites. Allez y mes frères, dès qu’un crétin un tant soit peu patriote voudra faire référence aux quelques qualités de son peuple, sortez la grosse artillerie et ne lésinez pas sur les qualificatifs "fachiste, nazi, vichy et pourqoi pas petit zizi". Seuls les allogènes sont bons, beaux, intelligents, forts, j’en passe et des meilleures. Les quelques français, pardon "gaullois" - cela fait mieux peuple vaincu - qui resteront seront qualifiés de sous-merde. Le chien est galeux et les tiques le méprisent. Quand il sera crévé, elles créveront aussi, mais en continuant à le maudire.