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Présidence Frégoli

Publie le vendredi 26 septembre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

de Slovar

Il était serein, solennel et ... très bronzé notre Président hier à Toulon. A peine revenu des Etats Unis où unefondation ultra libérale et des plus réactionnaires en termes économique lui avait remis le prix d’homme d’état de l’année, il nous a asséné du GUAINO du meilleur cru.

Cette fois-ci pas de Jaurès ni d’Edgar Morin, juste Nicolas tout puissant contre les requins de la finance mondiale.

Slovar a décidé de vous donner avec l’aide du magazine Le Point quelques morceaux choisis illustrés avec quelques dessins et images montrant bien la qualité du foutage de g..... auquel nous avons une fois de plus assisté.

"La génération qui a vaincu le communisme a rêvé d’un monde où la mondialisation réglerait tous les problèmes. Ce rêve s’est brisé. C’est une certaine idée de la mondialisation qui s’achève avec la fin du capitalisme financier. L’idée que les marchés ont toujours raison est une idée folle."

"Ce système où celui qui est responsable d’un désastre peut partir avec un parachute doré, où un trader peut faire perdre 5 milliards d’euros à sa banque sans que personne ne s’en aperçoive... ce système a créé des inégalités, a démoralisé les classes moyennes et a alimenté les spéculations. Mais ce système ce n’est pas l’économie de marché, ce n’est pas le capitalisme"

"L’économie de marché, c’est un marché régulé, le marché mis au service du développement, du marché, de tous. L’économie de marché, ce n’est pas la loi de la jungle. C’est la concurrence qui réduit les prix, qui élimine les rentes et qui profite à tous les consommateurs, explique Sarkozy. Ce n’est pas la primauté donnée aux spéculateurs, mais à l’entrepreneur. C’est la récompense du travail, de l’effort."

"Le capitalisme, c’est une éthique, c’est une morale, ce sont des institutions, insiste-t-il. La crise financière que nous connaissons aujourd’hui, c’est la crise d’un système qui s’est éloigné des valeurs les plus fondamentales."

"Il faut réglementer les banques pour réguler le système. La crise que nous connaissons devrait amener à une restructuration de grande ampleur de tout le secteur bancaire. En France, l’État sera attentif et jouera un rôle actif." Il faut selon le Président "poser les questions qui fâchent, comme les paradis fiscaux, les ventes à découvert, ou la cotation en continu qui permet de vendre ou d’acheter à tout moment des actifs". "Nous allons décider de contrôler les agences de notation. Elles ont été défaillantes. Elles ne doivent pas échapper au contrôle de régulation. Il faut mettre un terme au désordre des monnaies, au coeur de la crise."

"Je ne conduirai pas une politique d’austérité, qui conduirait à la récession. Notre objectif, c’est de rendre du pouvoir d’achat aux Français, non de leur en prendre. La France s’en sortira en investissant plus, dit Sarkozy. Si nous arrivons à diminuer le nombre d’échelons territoriaux, nous pourrons nous poser la question de la disparition de la taxe professionnelle. La France s’en sortira en travaillant davantage."

"Jamais depuis 1958 autant de changements n’ont été accomplis en si peu de temps. Quand la situation mondiale deviendra meilleure, nous tirerons les fruits de nos efforts, sur l’équilibre de nos finances publiques, sur l’emploi, sur le pouvoir d’achat. Je suis lucide sur la crise, mais optimiste. J’ai la conviction qu’il n’y a pas d’autres voies efficaces pour la France. Nous devons précéder la marche du monde et non la suivre. Ainsi, la France sera fidèle à son identité, à son histoire" - Sources et crédit Le Point

Et, jamais depuis 1958, on a fait un discours de mystification d’un tel niveau.

Jamais depuis 1958 on a pris les français dans leur ensemble pour des c... à ce point

Bon, il reste une hypothèse : Organiser de grands concerts de solidarité afin de renflouer les caisses des états et des banques, comme autrefois pour l’Arménie ou l’Ethiopie ou organiser des dîners de charité comme celui au cours duquel notre nouvel altermondialiste a reçu un si beau prix. De Doc Gynéco en passant par Bigard et une chanteuse proche, on devrait pouvoir trouver de quoi régler le problème.

Et si ça ne marche pas, le bateau d’un grand industriel français sera toujours prêt à appareiller vers d’autres aventures. Dépêchez-vous, le nombre de places est limité ...

Slovar les Nouvelles

http://slovar.blogspot.com

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Le Placide

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Source Montage

Sarkostique

Leopoldo Fregoli (né le 2 juillet 1867 à Rome et mort le 26 novembre 1936 à Viareggio) était un acteur et un artiste italien, ventriloque et musicien, réputé pour ses changements de costumes très rapides, un transformiste qui a été jusqu’à interpréter 100 rôles costumés dans le même spectacle.

Messages

  • Les jardins de l’Elysée ont enfin leur nain !
     :)

    Brunz

  • Aidez les banquiers victime de la crise avant que l’état n’ait à le faire ! Promesses de don à effectuer sur http://www.bankthon.com/ 8-D

  • Une fois de plus les classes dirigeantes ont utilisé la peur pour asseoir leur domination.

    Le discours de Monsieur Sarkozy a consisté de manière habile et détournée à convaincre les français qu’il y avait matière à avoir peur tout en leur expliquant qu’il fallait vaincre cette peur et en se faisant passer lui même comme un homme qui voulait rompre avec un discours lénifiant mais peu véridique :

    "Les Français ont peur, pour leurs économies, pour leur emploi, pour leur pouvoir d’achat."

    "La peur est une souffrance. Quand on a peur, on n’a pas de rêves, on ne se projette pas dans l’avenir. La peur est la principale menace qui pèse sur l’économie. Il faut vaincre cette peur. On ne rétablira pas la confiance en mentant. La vérité, les Français la veulent."

    Comment ne pas avoir beaucoup plus peur de la crise financière après
    un tel discours qu’auparavant, si tant est que les français aient eu si peur
    de cette crise. Nombreux ont du se réjouir de voir se mettre en berne l’arrogance de ces financiers et de ces cabinets d’audits qui envoient avec cynisme des millions de personnes au chômage. Pourquoi un tel discours sur la peur alors qu’on s’attendait à un discours sur la finance, sinon pour mettre au pas les français. Quel aveu d’impuissance finalement !

    Cette stratégie de propagation de la peur était déjà prévisible lorsque l’on écoutait certains médias à la veille du discours, comme France Inter, probablement indirectement manipulée.

    Quant aux sanctions promises par Monsieur Sarkozy, on ne peut que sourire (façon de parler) en relisant ses discours de présidentiable, ce ne sont que des vœux pieux qui ont été réitérés à Toulon :

    "Je suis libéral mais j’ai la force de dire qu’il y a des dérives
    de la finance qui ne sont pas acceptables."

    Nicolas Sarkozy, Discours à Charleville-Mézières (18/12/06)

    Pas acceptable ! quel intransigeance auprès de ceux qui probalement le nourissent, et sans qui, sans doute, il ne serait pas grand chose. Seulement une phrase démagogique de plus, dans l’air du temps.

    Or quelques mois après démarrait la crise des subprimes, le scandale de la société générale, l’affaire Tapie. Effectivement, Monsieur Sarkozy a eu la force de le dire mais seulement ce jour la. Alors que des économistes réputés annonçaient dès juillet 2007 une crise sans précédent très probable, Monsieur Sarkozy n’a été capable d’aucune anticipation ou initiatives (si tant soit peu qu’il ait été capable d’appréhender ce qui se passait) qu’on aurait pu attendre d’un chef d’Etat qui se voudrait être au dessus du lot et qui finalement ne nous apparaît que comme un pale gestionnaire au jour le jour qui compte les coups comme il peut et dont nous ne sommes plus si surs qu’il sache même compter. La dimension intellectuelle de Monsieur Sarkozy semble se limiter à un monde soumis au simple bon sens : "Principes simples, qui relèvent du bon sens" (discours de Toulon), qui sont la négation même de la complexité de l’économie (autant fermer le CNRS).

    Quant aux dérives financières auxquelles Monsieur Sakozy s’est attaqué, ce sont surtout les "dérives de l’assistanat" terme honteux pour la République des lumières, terme qui revient 31 fois dans ses discours de présidentiables !, terme utilisé dans le but unique de dresser l’électorat des travailleurs modestes contre les "assistés" :

    "Je vous propose la rupture avec l’assistanat qu’on subventionne sur le dos de ceux qui travaillent. Je vous propose la rupture avec l’irresponsabilité qu’on finance sur le dos des générations futures."

    Nicolas Sarkozy, Discours à Angers (01/12/06)

    Voilà ce qu’est la bonne finance pour Monsieur Sarkozy, voilà aussi qui prête à sourire, au vu des plus de 200 milliards de dollars de liquidités injectées par la FED et la BCE, en pure perte pour assister les financiers dans leur spirale catastrophique et leur égoïsme d’inconscients, millliards que l’on finira par prendre sur le "dos" du contribuable mais surtout sur le dos des salariés, des caisses maladies, des retraites, car Monsieur Sarkozy n’aime pas imposer ses riches amis avec qui il se goberge sur leurs navires qu’il ne pourra jamais se payer.

    "pas acceptable" ! voilà comment Monsieur Sarkozy désigne les agissements des cupides, mais c’est" irresponsable" et "sur le dos des autres" (ce qui nous fait penser au fameux "salauds de pauvres") , quand on aide les pauvres meurtris par la vie et qui pour la plupart n’ont pas eu la chance d’être nés riche comme Monsieur Sarkozy (mais est-ce vraiment une chance au vu du résultat) , c’est si plein de "bon sens".