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Projet de convention pour sanctionner les chômeurs : à voir après le referendum !
Publie le lundi 2 mai 2005 par Open-Publishing3 commentaires
Le débat sur le contrôle des chômeurs en France grandit alors que le chômage touche 10,2% de la population active et que l’Etat, l’ANPE et l’Unedic préparent une convention pour réformer le service public de l’emploi.
"Il faut moderniser le service public de l’emploi. Ce n’est plus adapté", remarque-t-on dans l’entourage du président Jacques Chirac.
"Nous sommes dans un moment charnière en matière d’emploi. Dans les statistiques, on voit une forte montée des offres d’emploi, un peu plus de 20% entre mars 2004 et mars 2005", ajoute-t-on.
"Nous devons essayer de faire sauter des blocages. Ce sera certainement une impulsion supplémentaire à donner au lendemain du référendum" du 29 mai sur la Constitution européenne.
Le plan Borloo de cohésion sociale prévoit une convention Etat-ANPE-Unedic pour "améliorer l’accompagnement des demandeurs d’emploi en vue de leur retour à l’emploi".
Selon un projet de convention daté du 19 avril et diffusé ces derniers jours, le gouvernement projette de renforcer le contrôle des chômeurs et d’accorder à l’assurance-chômage un pouvoir de sanction contre ceux qui n’auront pas une "démarche active" de recherche d’emploi.
Ces nouvelles règles pourraient aboutir à la réduction, la suspension ou la suppression des indemnités de chômage.
Force ouvrière et la CGT mettent le gouvernement en garde contre des mesures qui viseraient à "culpabiliser les chômeurs".
"Nous craignons fort qu’il ne profite de négociations avec l’Unedic et l’ANPE sur l’indemnisation du chômage pour durcir les sanctions contre les chômeurs. C’est pour nous un point de rupture s’il persiste dans ses intentions", a prévenu dimanche le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly.
Le Premier ministre et le ministre de l’Economie Breton ont tous deux insisté vendredi sur "l’inadéquation" entre l’offre et la demande sur le marché du travail.
"Même en obligeant tous les chômeurs à prendre les emplois qui existent actuellement, ça ne résoudra pas le chômage", a renchéri la numéro deux de la CGT, Maryse Dumas, en notant qu’"il y a 300.000 offres d’emplois non satisfaites pour trois à quatre millions de demandeurs d’emploi" (chômeurs et précaires).
"Le véritable problème, c’est comment sortir d’un chômage endémique dans notre pays", a-t-elle dit à Reuters.
"Culpabiliser les chômeurs s’ils ne trouvent pas ou s’ils refusent un travail délibérément inférieur à leurs qualifications et à leur niveau de salaire, ça ne marche pas."
Les discussions sont toujours en cours entre le ministère du Travail, l’ANPE et l’Unedic. Mais selon le projet, la convention fixerait de nouvelles modalités de contrôle et une échelle de sanctions en cas de recherche d’emploi jugée insuffisante.
Ce "document de travail" prévoit une "grille de profilage" des chômeurs afin d’adapter leur accompagnement au marché de l’emploi et de définir pour chacun un "projet personnalisé".
A partir de 2006, les chômeurs seraient ainsi reçus dans un délai de "huit jours ouvrés" suivant leur inscription à l’ANPE, contre quinze jours actuellement, afin de détecter notamment s’ils présentent un risque de chômage de longue durée. A partir de 2007, ce délai tomberait à "cinq jours ouvrés".
En contrepartie d’une meilleure prise en charge, les contrôles seraient plus fréquents, notamment dans les métiers sous tension, comme l’hôtellerie-restauration.
L’Unedic, à l’issue d’une "procédure contradictoire", serait autorisée à diminuer ou à suspendre temporairement les allocations de chômage, suivant une grille de sanctions correspondant à la gravité des manquements constatés.
Craignant que la convention n’influe sur la ratification de la constitution européenne, par référendum le 29 mai, le gouvernement a renvoyé sa signature à juin.
La convention doit être examinée le 10 juin par le conseil d’administration de l’ANPE et le 20 juin par celui de l’Unedic, gérée par les partenaires sociaux.
Le cas échéant, il pourrait être difficile aux syndicats d’obtenir une majorité défavorable à l’Unedic, organisme paritaire composé pour moitié de représentants des salariés et des employeurs : il faudrait que tous les syndicats votent contre la convention et qu’un représentant des employeurs vote avec les syndicats. (Reuters)
Messages
1. > Projet de convention pour sanctionner les chômeurs : à voir après le referendum !, 2 mai 2005, 18:57
1 smig social pour tout francais dès 18 ans !
ou trouver l’argent ? => suppression de toute l’administration assedic/anpe/caf et consort et des salaire qui vont avec.
resultat : plus d’exclus, le probleme est reglé.
après, travaille comme salarier qui veut pour avoir belle maison/voiture/etc...
les mêmes droit à tous dès le depart n’empeche en rien l’ascension sociale revendiquée par certain.
1. > Projet de convention pour sanctionner les chômeurs : à voir après le referendum !, 3 mai 2005, 19:36
Votre smic social vous allez le financer comment ? en ponctionnant les entreprises et/ou les personnes percevant ce smic social.
Le travail n’etant pas fait pour l’hommea-t-on toujours clamé, si tous demandent ce smic social comment continuer à vivre ?
Ces smicards ne génèreront pas de charges salariales pour payer les retraites, la sécu etc....
Etc..etc...
connaissez-vous les salaire des employés de l’ANPE ?
Il leur reste souvent moins à la fin du mois que les indemnités de nombreux chômeurs.
Ils sont obligés de faire de la relation entreprise pour aller chercher des offres, avec leur véhicule personnel. Les frais sont rembourses 0.20centimes le kilomètre soit le tarif accordé par les impôts pour un vélomoteur....Vous le feriez vous ?
Aucune aide pour l’assurance.
Si vous les enviez tant passez les concours d’entrée pour y entrer mais je vous signale qu’il faut au moins le bac pour les techniciens de gestion et bac+2 pour les conseillers qui ont souvent plus.
Sachez qu’il y a deux sortes de chômeurs :
ceux qui vraiement cherchent du travail et ont envie de travailler et les autres :
– femmes qui cconfondent allocation chômage avec allocation pour garde d’enfants
– les gens qui travaillent au noir ( souvent avec la complicité de patron) dans le bâtiment, l’hôtellerie-trestauration) et ont ainsi une couverture sociale
– ceux qui touchent les indemnités en france et vivent voire travaillent ailleurs.
Si tout le monde veut se smic qui fera votre pain ? qui mettra en rayon les produits que vous consommez ? Qui qui qui ?
2. > Projet de convention pour sanctionner les chômeurs : à voir après le referendum !, 3 mai 2005, 20:26
"Ils sont obligés de faire de la relation entreprise pour aller chercher des offres, avec leur véhicule personnel.".
"Obligés" ? De faire de la "relation entreprise" (sic) ?
Non.
Les travailleurs ne sont pas obligés d’accepter l’exploitation et l’humiliation. Ils l’ont prouvé à maintes reprises dans l’histoire.