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Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires
Publie le mardi 6 janvier 2009 par Open-Publishing8 commentaires
DÉCLARATION COMMUNE
Propositions et revendications des organisations syndicales CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA
lundi 5 janvier 2009
La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement
une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont
en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, sont les premières
victimes de cette crise. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale
et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité.
Les seules lois du marché ne peuvent régler tous les problèmes.
Face à cette situation et considérant qu’il est de leur responsabilité d’agir en commun,
en particulier lors de la journée du 29 janvier, pour obtenir des mesures favorables aux
salariés, les organisations syndicales CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires,
UNSA ont décidé d’interpeller les entreprises, le patronat et l’Etat.
Surmonter la crise implique des mesures urgentes en faveur de l’emploi, des
rémunérations et des politiques publiques intégrées dans une politique de relance
économique.
1 – Donner la priorité au maintien des emplois dans un contexte de crise économique
De nombreuses entreprises mettent la pression sur les sous-traitants et fournisseurs
faisant supporter à leurs salariés blocages de rémunérations et pertes d’emplois. Par
ailleurs, des salariés sont contraints à des durées du travail élevées, tandis que les
salariés temporaires, en intérim ou en CDD, sont les premiers à faire les frais des baisses
d’activité. Des entreprises utilisent la crise pour opérer des restructurations tout en
maintenant la rémunération de leurs actionnaires.
C’est intolérable et inadmissible.
Les entreprises confrontées aux baisses d’activité utilisent des mesures de sauvegarde
d’emplois comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés… Toutes ces
mesures doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Les
aides publiques doivent aussi y être conditionnées. Les entreprises doivent améliorer
l’indemnisation du chômage partiel et tous les salariés doivent pouvoir en bénéficier.
Ces périodes de baisse d’activité doivent être utilisées pour développer la formation
professionnelle et renforcer les compétences des salariés.
Dans toutes les entreprises, quelle que soit leur situation, c’est notamment en
investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la
performance sera assurée.
Dans la fonction et les entreprises publiques, il est indispensable de répondre aux
besoins de notre société et de la population et de leur attribuer les moyens nécessaires.
Dès 2009, le gouvernement doit renoncer aux 30.000 suppressions de postes. Il faut
abandonner une politique aveugle de suppression d’emplois et penser autrement
l’évolution des services publics dont la qualité et l’emploi constituent une question
centrale.
La situation des salariés précaires du public appelle des mesures de justice sociale.
2 – Politiques salariales : améliorer le pouvoir d’achat, réduire les inégalités
Les exigences des actionnaires ont conduit, dans beaucoup d’entreprises, à
l’accroissement des inégalités. Elles se sont aussi traduites par une redistribution des
richesses privilégiant le versement de dividendes au détriment des salaires et de
l’investissement.
Dans les branches, les entreprises, les fonctions publiques, les négociations salariales
doivent assurer au moins un maintien du pouvoir d’achat et une réduction des inégalités.
Les allégements de cotisations sociales doivent être conditionnés à la conclusion
d’accords salariaux
3- Orienter la relance économique vers l’emploi et le pouvoir d’achat.
Il est de la responsabilité de l’Etat et de l’Union Européenne de décider de politiques d’interventions publiques coordonnée favorisant une relance économique. Celles-ci
doivent viser à la fois :
§ Une relance par la consommation en améliorant le pouvoir d’achat, en priorité des
revenus les plus modestes parmi lesquels de nombreux salariés, demandeurs d’emploi,
retraités et bénéficiaires de minima sociaux.
§ Une politique de développement de logement social à la hauteur de l’urgence, un
encadrement des loyers et un accès au crédit dans des conditions excluant les taux
usuraires.
§ Une protection sociale (santé, retraite…) dans un cadre collectif et solidaire
§ Des investissements ciblés, en particulier en matière d’infrastructures, d’équipements
publics et de services publics, en favorisant la recherche, le développement, l’éducation
et la formation.
Les investissements publics et privés doivent notamment être orientés en faveur d’une
économie du développement durable mettant en oeuvre les principes adoptés au
Grenelle de l’Environnement.
§ Toute aide accordée à une entreprise doit être ciblée et faire l’objet de
contreparties. Elle doit être conditionnée à des exigences sociales, en particulier en
matière d’emploi. Elle doit faire l’objet d’une information et d’un avis préalable des
élus représentant les salariés. Dans le cas spécifique du secteur bancaire, l’utilisation
des aides publiques doit donner lieu à un contrôle direct par l’Etat.
4 – Préserver et améliorer les garanties collectives
Les conditions de vie et de travail pour les salariés des secteurs privé et public,
passent par l’amélioration du cadre collectif. C’est pourquoi il faut :
abroger les dispositifs légaux qui ont conduit à remettre en cause la réduction du
temps de travail
retirer la proposition de loi sur le travail du dimanche.
respecter le dialogue social sur tous les projets et propositions de loi qui touchent
à la réglementation du travail.
face à la révision générale des politiques publiques (RGPP), mettre en oeuvre des
réformes porteuses de progrès social
5 – Réglementer la sphère financière internationale
Cette réglementation doit mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à
l’opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux.
L’Union européenne doit être au premier plan pour l’exiger.
Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes
internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au
développement doit être maintenue et améliorer. C’est ce que demande le mouvement
syndical international
Le 5 janvier 2009
Messages
1. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 7 janvier 2009, 00:49, par loulou 34
Il faut aussi imposer le respect des droits fondamentaux et sociaux et des normes internationales de l’OIT dans tous les échanges internationaux. L’aide publique au développement doit être maintenue et améliorer. C’est ce que demande le mouvement syndical international
ET MOI JE DEMANDE QUE QUE L’ON PRENNE POSITION SUR LES DROITS FONDAMENTAUX DES PALESTINIENS !!! marre de vos conneries !!! loulou34
2. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 7 janvier 2009, 01:40
Mais on s’en tape complètement " d’assurer la performance ". Par contre assurer la continuité de la grève du 29 là on ne dit pas non mais je ne pense pas que vous soyez tellement d’accord. Les tartuffes sont partout.
1. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 7 janvier 2009, 04:55, par apatride
avec ou sans les syndicats : 29 janvier : GREVE GENERALE RECONDUITE !!!!!!!
2. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 7 janvier 2009, 10:12
YES GREVE GENERALE
3. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 7 janvier 2009, 11:11, par momo11
Ces syndicats qui ne veulent blesser personne,en restant bien polis avec ceux qui nous asservissent.Grève generale illimitée !momo11
1. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 7 janvier 2009, 13:07, par Etudiant
et encore l’Europe !
Quand comprendront ils que la création de l’Europe est le produit du capitalisme qui a bâtit son rêve historique sur 50 000 000 de morts entre 33 et 45, sur l’exploitation de classe des travailleurs et sur 400 ans de colonisations dévastatrices.
l’europe ne se fera pas ou alors elle sera réactionnaire avait dit Lénine. Est elle aujourd’hui sociale ou réactionnaires ?
Quand on voit qu’elle apporte le soutien à Israël et aux banques, alors que plus de 50 millions de travailleurs de l’espace européen dessiné en son temps par Charlemagne, puis Napoléon puis Hitler, travailleurs dans la précarité et l’angoisse, que font les syndicats dans ce soutien, y a t’il des subsides reversés pour faire taire les peuples en luttes pour le progrès social qui amène les consciences au socialisme.
Mon père est syndicaliste, quel courage il a, pour rester dans cette instance de compromission et de négociations qui ne parle jamais des véritables revendications de la base...lui qui ne vit et ne milite que pour sa classe sociale qui subit, qui se fait exploiter sans merci pas des marchands de misère
Et que dire de la CSI, agent double du FMI, de l’OMC et de la BM
4. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 7 janvier 2009, 14:50
Aucun chiffrage ni sur les salaires,ni sur la durée de cotisation pour la retraite,ni sur la durée de travail..
avec ça on signe n’importe quelle avancée millimétrique sur un point et un recul kilométrique sur un autre.
Damien
5. Propositions et revendications des syndicats CFDT, CFTC, CFECGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, 8 janvier 2009, 13:54, par paul
Bon
alors
non
ça va pas
dès le départ ce texte reprend les mots donc les concepts capitalistes : il dit que les marchés ne peuvent pas tout résoudre !
be effectivement : les lois de marchés sont à l’origine de tout ça !
donc non seulement ça ne résout rien, mais c’est la cause ! donc ce sont l’esprit des lois de marchés, l’esprit de concurrence, l’esprit de domination capitaliste qui sont coupables !
je dis bien coupable : de quoi ! de la paupérisation généralisée, tant sur le plan économique que culturel.
par ailleurs, le texte parle de pouvoir d’achat et entretient là la vision consumériste sociale qui est antinomique d’une vision interdépendante et collective des activités des membres de toute société.
par ailleurs, le texte met l’accent sur des mesures de forme sur les emplois.
mais tant qu’on ne mettra pas le doigt sur les procédures de reconnaissances perverses des compétences, donc les procédures de critériation des offreurs d’activité, c’est à dire des travailleurs, par l’ensemble de la population qui entretien en complicité des employeurs le jugement collectif porté sur l’activité et sur le travailleur, on continuera à ne pas employer les gens selon leurs aptitudes réelles, mais sur des projections de valeurs culturelles n’ayant en général rien à voir avec les réelles capacités du travailleur qui offre son énergie !
Il ne faut pas simplement modifier en surface les structures.
il faut parler des mentalités des employeurs autant que des gens en général dans leur façon de penser l’activité et les compétences, les capacités réelles des travailleurs.
Or cette remise en cause n’est jamais faite
car elle remet en cause les fondements de mentalités humaines qui génèrent tout dans la société.
ces fondements sont l’esprit de domination et de valorisation égoïste qui font que l’employeur ne juge pas le travailleur en fonction de ses capacités d’activités et d’adaptation et de diversification et de réinvestissement différé, mais en fonction de l’image qu’il se fait de lui-même et la capacité du travailleur de se SOUMETTRE à cette idée de la grandeur ou du pouvoir de l’employeur.
tant qu’on ne réinvestira pas les travaux de psychologie sociale et d’anthropologie comparée aux observations scientifiques et marxistes, on ne touchera pas au fondement du mal de cet société mondiale.