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Qu’est-ce que la solidarité ?

Publie le dimanche 24 janvier 2010 par Open-Publishing

Qu’est-ce que la solidarité ?

Je souhaiterai faire cette mise au point :

Philippe Séguin est Ad patres ! Et selon ses déclarations, il a toujours préservé une réelle indépendance vis à vis du RPR et plus nettement encore vis à vis de l’UMP ( ce n’est pas l’hypocrisie qui les étouffent ceux-là ! )
Les raisons qu’il invoquait sont multiples et connus de tous ; un indéfectible attachement aux valeurs du gaullisme de "gauche" ( quelques gaullistes historiques se désignait ainsi ), (1) sa méfiance vis à vis de l’Europe ( par exemple, le renoncement de l’État français à sa souveraineté et aux tâches régaliennes qui lui incombaient ), les dérives nationalistes du gouvernement sarkozy ( pour ne pas parler d’extrémisme de la pire espèce ), etc., etc. .

Article du « Canard » du mercredi 13 janvier 2010
Confidences posthumes : Avant de décéder brutalement, Philippe Séguin n’avait pas caché, au cours d’un repas de presse, les plus grandes réserves que lui inspiraient la politique et le style Sarkozy. Il fustigeait ainsi le débat « nul et non avenu » sur l’identité nationale, s’alarmait des dérives des finances publiques, brocardait aussi bien « l’hyperprésidence » que « l’hyper-Parlement de Copé » : « Ça fait un hyper de trop » , disait-il persifleur.
Quand à l’idée de redevenir ministre, un temps évoquée au printemps 2009, elle suscitait chez Philippe Séguin les pires sarcasmes :
« Vous me voyez travailler sous les ordres de Guéant et autres conseillers à l’Élysée ? »
Décidément il va nous manquer ce Séguin.

Un éminent membre de l’UMP ( dont le père fut l’un des gaullistes historiques ) s’insurge ouvertement des décisions prisent par le gouvernement sarkozy, (2) et il n’est pas le seul bien au contraire, la fronde gronde et s’amplifie de jour en jour… ( la "réforme" de la taxe professionnelle pourrait sonner le glas de ce gouvernement. Sarkozy travaille sa sortie, et les fonds récoltés grâce à la "réforme" iraient tout droit dans les caisses de la « Société du Grand Paris », vous savez le machin qu’il se réserve après sa prestation à la tête de l’État. « Y’a pas qu’la politique dans la vie ! » disait-il… )

Ils n’auront pas d’autre issue que de se débarrasser rapidement du clan qui s’est emparé de l’UMP et qui impose par la force son amoralité.

Sarkozy est tellement mégalo qu’il croit dur comme fer, qu’après avoir "laminé" tous ses adversaires de gauche, il n’aurait plus d’adversaires à sa taille ( sans jeu de mots ) en 2012… et à droite ? C’est du pareil au même, il les a tous accroché à un croc de boucher ; n’est-ce pas Villepin ?

Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! Ça lui coûtera peut-être la sienne ?

La France de Sarkozy est en train de crever de sa belle mort et c’est tant mieux comme ça !

LA SOLIDARITÉ :

Sarkozy pour s’installer et profiter pleinement de la fonction présidentielle, ( augmentation de 172 % de son salaire et l’implosion des dépenses élyséennes (en 2009, des centaines de millions d’euros supplémentaires, en 2010 les prévisions sont en nette augmentation ) etc., ), usa de pitoyables stratagèmes.
Il feignit de récupérer l’héritage gaulliste (*les gaullistes de "gauche" réfutent cette filiation ), il arnaqua les électeurs du Front National ; et pour détruire l’opposition sema la discorde, baptisant pompeusement "ouverture" ce qui ne fut que viles trahisons, et entretint « une haine farouche de tous contre tous ». Il règne sur un champs de ruines et un **bordel généralisé…

* il s’agit des gaullistes historiques et non de soi-disant héritiers, car la plupart n’étaient pas en âge de participer activement au gaullisme ; le dernier de la lignée, reconnu comme tel, fut sans conteste Chirac. Sarkozy n’est pas l’homme d’un courant politique, il est le chef d’un clan ! ( voir la note historique plus bas )

** s’acharnant même, sur l’université et la recherche ( insultant copieusement les chercheurs ), sur l’hôpital public ( insultant copieusement toutes celles et ceux qui s’opposaient à sa "modernisation" ), l’éducation nationale ( affichant un incroyable mépris pour le corps enseignant et tout ce qui concerne la culture ( pas le vernis culturel du maître et de ses courtisans) ), la justice ( l’incompétente inégalable de Dati, confondant volontiers crises hystériques et autorité, laissera un souvenir impérissable ( proportionnelle à l’incompétence qui la caractérise ) dans les maisons de haute couture, les bijouteries et les boutiques de luxe ), etc., .

Un gâchis monstrueux dont quelques uns profitent (tout particulièrement les membres de son clan ) ; l’addition sera très salée, pas seulement parce qu’il emprunte de l’argent ( l’"emprunt sarkozy" ) aux mêmes profiteurs qu’il submergea de largesses ( le bouclier fiscal, etc., ) , et surtout parce qu’il va s’accrocher au pouvoir plus de deux ans encore !
Étant donné l’importance des dilapidations actuelles, la facture risque ( au minimum ) de doubler.

Le déséquilibre patent de cet homme ruine la France, et sa décrépitude est largement entamée ; il n’est que de constater l’état de *notre industrie (enfin ce qu’il en reste…), (3) l’explosion du nombre de chômeurs ( au rythme infernal de deux mille chômeurs supplémentaires par jour ! ), ou des familles entières rejoignent la cohorte des miséreux, etc., etc. .
*c’est dans l’industrie que l’explosion du chômage est la plus massive avec 269.000 emplois détruits entre 2008 et 2009, soit une baisse de 7,7 % ( alors que les effectifs étaient déjà très fortement compressés les années suivantes ) ; ce chiffre n’inclut pas l’emploi des intérimaires travaillant dans l’industrie ! Et pour couronné le tout, la tendance s’accélère terriblement, comme l’annonçait notre prix Nobel d’économie, Maurice Allais, le gouvernement sarkozy est en passe de détruire ce qui subsistait encore notre industrie. L’Insee révèle qu’au second trimestre 2009, l’industrie a perdu 90.000 emplois, en qu’en 2010 le tendance serait de 63.000 emplois détruits ! Le bâtiment qui recrutait à tour de bras ne va guère mieux, au contraire, il plonge à son tour et a perdu 55.000 postes en 2009 ( soit 3,8 % des effectifs ) ; comme pour l’industrie la tendance va en s’accélérant, l’Insee prévoit pour 2010, encore une perte de 24.000 emplois.

Le plus spectaculaire reste l’emploi dans les services ( je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais le sous-ministre Novelli avait ( sur ordre de son chef ) royalement arrosé les gargotiers et les bistrotiers ; cadeau pré-électoral dans le vain espoir d’un retour sur investissement. Près de trois milliards d’euros ( une paille ! ) ; en période de « crise », ce n’est pas la meilleure méthode pour contribuer à l’évolution de notre pouvoir d’achat. Cette générosité en échange de *vagues promesses ( une baisse conséquente du prix à la consommations et l’embauche de personnel supplémentaire ).
*les bistrotiers et gargotiers s’étant bien gardés de signer quoi que se soit !

Ils empochèrent le fric et prièrent le gouvernement d’aller gentiment se faire voir !
( ils ne sont évidemment pas dépositaires des voix de leur clientèle, et contrairement à la légende, ne l’influencent pas autant que ça. )

Fait sans précédent, mais pas étonnant du tout, le commerce de détail y compris l’hôtellerie-restauration perdent des emplois sans discontinuer de puis la fin 2008 ( et la baisse de TVA de 19,6 % à 5,5 % qui fut aimablement accordée par le gouvernement sarkozy, ne changea absolument rien. « Les promesses n’engagent etc. » ).

La productivité ( la quantité de richesses produites ) a plongé de façon encore plus spectaculaire au premier trimestre 2009, alors qu’en temps normal la production de richesses augmente ( un peu plus chaque année avec autant de travail ), notamment grâce à l’achat de nouvelles machines. (4)

L’heure est grave !

Suite aux mauvaises décisions économiques et politiques qu’impose cet homme, et malgré les désastres qu’elles engendrent, nous assistons impuissants à la chute spectaculaire :
· de l’emploi,
· du pouvoir d’achat qui c’est effondré ( les heures supplémentaires sont contre-productives ),
· les "réformes" sèment une pagaille monstre et depuis la seconde guerre mondiale le choc est d’une telle ampleur ( et après que la France se soit débarrassé de « l’erreur historique » ) que de longues, de très longues années de convalescence lui seront nécessaires.

Alors que jamais depuis la seconde guerre mondiale le pays n’avait été confronté à une telle montée du chômage :

· Le clan sarkozy ment et son gouvernement doctrinaire, ( qui s’accroche coûte que coûte à l’idéologie ultra-libérale ) contrairement à la réalité, mentent par omission sur la portée bénéfique des trente cinq heures, et cachent aux Françaises et aux Français qu’elles ont évité la destruction de dizaines de milliers d’emplois.

· Alors que tous les indicateurs sont dans le rouge, les décisions que le gouvernement sarkozy imposent au pays sont catastrophiques et accélèrent le chômage ( les chiffres du chômage sont éloquents : de 104.000 chômeurs supplémentaires en 2008, en 2009 on grimpe au plafond en passant à 453.000 chômeurs supplémentaires, du jamais vu ! ) ; les heures supplémentaires ajoutées à la mise en œuvre du retardement des départs à la retraite des travailleurs de plus de soixante ans, ont eu un impact direct sur le chômage des jeunes.

Logiquement le nombre de chômeurs aurait dû être en nette diminution, mais il n’en fut rien au contraire !

· Contrairement à ce que voudrait faire croire le gouvernement sarkozy, c’est la « papy-boom » et les 35 heures qui nous ont évité une catastrophe bien pire encore ; en effet, le ralentissement du nombre de chômeurs est dû en grande partie à un double mouvement. Un effet de transfert ( quasi mécanique ) des départs à la retraite de la génération du « papy-boom » et l’arrivée sur le marché du travail de la tranche des 15–59 ans (bien que leur nombre fut en net augmentation (plus de 200.000) jusqu’au début des années 2000, il baissa en 2007 (depuis l’année de l’élection de Sarkozy !) ), pour l’année 2008 il n’était que de 108.000, en 2009 de 118.000, et ne sera plus que de 85.000 en 2010. Comme le nombre des départs à la retraite des « papy-boom » était plus important, le nombre de places disponibles auraient dû être largement comblé par les nouvelles arrivées sur le marché ( la tranche des 15–59 ans ), mais le gouvernement sarkozy en a décidé autrement…

Les effets de la « crise » ne sont pas responsables de tout, et ce que déclare à ce sujet le gouvernement sarkozy est très éloigné de la réalité !

Les décisions qu’il a imposé sont soit onéreuses et inutiles, soit inefficaces, ou les deux à la fois ; de toutes façons elles vont à l’encontre de l’intérêt commun.

· Lorsque le gouvernement sarkozy soutient massivement ( et artificiellement ) plus de 320.000 emplois ( alors que les entreprises manquent cruellement de commandes ), cette décision onéreuse n’aura aucun effet positif sur la rentabilité des entreprises ; c’est de crédits dont elles manquent cruellement, et au lieu d’arroser massivement les banquiers avec de l’argent publique, ( pour soi-disant éviter l’effondrement du système capitaliste ), alors que ces derniers profitent d’une embellie artificielle de l’économie financière pour se gaver à nouveau, alors que nous serons seuls à acquitter les arnaques de ces profiteurs ! (en toute logique les fauteurs, c-à-d les banquiers et les sociétés financières qui se sont goinfrés, devaient en assumer la responsabilité ) La nationalisation ( des banques ) et la (re)définition de leurs attributions dans le circuit économique aurait eu un impact positif sur le système à la dérive.
· Lorsque le gouvernement soutenait que l’usine à gaz des heures supplémentaires devait relancer la machine économique, entendez par là « la consommation des ménages », on l’attendra encore longtemps. On se souvient pas du tapage fait autour du slogan foireux : « travailler plus pour gagner plus ! », alors que les heures supplémentaires sont subventionnées par l’argent publique, et au final n’enrichiront que les heureux bénéficiaires du bouclier fiscal ( les intérêts de la dette augmenteront eux, et ne profiteront qu’à ces parasites ) et creuseront encore un peu plus le déficit public. La solidarité c’est aussi le partage du travail, alors que le gouvernement sarkozy encourage, à grand renfort d’argent public, les heures supplémentaires depuis 2007. Dans l’état catastrophique des finances de l’État et du marché du travail, il est aberrant de dépenser 4 milliards d’euros par an pour cette usine à gaz ( un emploi coûte en moyenne 40.000 euros par mois, charges comprises ; 4 milliards d’euros permettraient de créer 100.000 emplois supplémentaires ). Et malgré la « crise », l’usine à gaz fonctionne à plein temps ; au troisième trimestre, 167 millions d’heures supplémentaires exonérées ont été déclarées au troisième trimestre 2009, soit l’équivalent de 420.000 emplois à temps plein !

· Lorsque le gouvernement déclare qu’il va se soucier des chômeurs de longue durée, alors que leur nombre n’a fait qu’augmenter très rapidement ( jusqu’à la mi-mai 2008, il était encore en recul ), c’est un signe supplémentaire de conséquences lourdes pour l’avenir. Il faut savoir que Philippe Séguin avait vertement critiqué cette politique, alors que Sarkozy déclarait qu’il était du même bord politique que lui (?)

Le gouvernement sarkozy est le plus grand promoteur de « plan social » de ces quinze dernières années !

Lorsqu’il ne remplace pas le départ à la retraite d’un fonctionnaire sur deux ( alors que même les Anglais, des ultra-libéraux de la meilleure eau, ont compris que c’était un piège mortel dans la situation actuelle ), pour des raisons purement doctrinaires, c’est la marque d’une décision absurde dont seul Sarkozy assume la responsabilité politique ; quand on sait que 30.000 suppressions de poste sont programmée pour 2010, et que l’Éducation nationale en cumule 16.000 à elle seule, on est en droit de s’opposer à une ineptie digne de Régimes centralisateurs.

Lorsque le gouvernement permet aux entreprises de moins de dix salariés de profiter de l’effet d’aubaine en employant des salariés au Smic et en ne payant pas leurs cotisations sociales ( 740.000 emplois en ont profité depuis le début de 2009 ) ; tout le monde sait que le turn-over des petites entreprises est très élevé, et que malgré l’effet d’aubaine les embauches auraient été de même niveau ( cette décision était dénuée de fondement économique et totalement électoraliste ), et coûterons très cher aux finances publiques et plus directement à la protection sociale, qui comme chacun sait est très mal en point ( les annonces alarmistes des médias inféodés sur « le trou de la Sécu. » nous le rappelle quasi quotidiennement ). On sait parfaitement que ce ne sont pas de petites entreprises dont à le plus besoin le pays, et qu’il y en a beaucoup trop !

On pourrait faire les mêmes remarques pour « le plan jeunes », qui bénéficie des suppressions de cotisations sociales et dont on ne voit toujours pas l’utilité.

Les bouquet, c’est tout de même cette mesure totalement doctrinaire, lorsque le gouvernement sarkozy poussa les chômeurs a créé leur propre entreprise à l’aide du dispositif appelé NACRE ( Nouvel accompagnement à la création c d’entreprise ). Les seuls bénéficiaires de cette escroquerie sont uniquement les structures d’accompagnement ( pour la plupart gérée par leurs amis politiques ). Si la France devait adapter cette mesure à des millions de chômeurs, on approcherait de structures économiques telles qu’on les désignait dans les pays du tiers monde, et ce serait « le grand bon en arrière » dont Sarkozy est si coutumier !

Le gouvernement sarkozy a complètement bloqué la situation !

On sent bien que le clan sarkozy ne pourra rien faire pour le pays, ni sur le plan économique ni sur le plan politique. Il s’arc-boute sur des privilèges exorbitants accordés pour des raisons

· ou dogmatiques, pour coller à la doctrine ultra-libérale ;
· ou électoralistes, au bénéfice de ses amis et de sa clientèle politiques.

Si la France désire réellement sans sortir, elle ne peut rien espérer du clan sarkozy.

NOTES

1) après avoir œuvré pour la réconciliation nationale, marquée par *une ouverture aux communistes et aux socialistes, le 3 septembre 1944, De Gaulle prendra la tête d’un gouvernement provisoire dans lequel entrent six ministres communistes et de socialistes, aux côtés de membres du Mouvement républicain populaire (MRP) formule dite du « tripartisme », qui perdure jusqu’en 1947.
Durant cette période, le gouvernement préside à une série de nationalisations et de grandes réformes sociales.
Puis après être resté quelques mois à l’écart de la vie politique, De Gaulle fait sa rentrée lors du fameux discours de Bayeux de juin 1946, au cours duquel il expose ses vues constitutionnelles.
De Gaulle, adversaire résolu de la IVe République (« régime des partis » comme la dénommaient ses adversaires), adoptée par référendum en octobre 1946, fut aussi un redoutable opposant aux communistes ; pour cette raison il créera en avril 1947 à Strasbourg, le Rassemblement du peuple français (RPF).
L’un des fondateurs de ce parti, André Malraux, déclara, « Le RPF, c’est le métro », faisant allusion à l’électorat populaire du mouvement qui remporte un large succès aux élections municipales d’octobre 1947. Il fit de ce mouvement une vraie machine politique, pour soi-disant se préparer à l’imminence d’une nouvelle guerre mondiale (l’Europe était alors plongée dans la guerre froide), mais en réalité pour contrer la montée irrésistible des communistes et mater l’agitation sociale des grandes grèves de 1947-1948. Après un référendum en sa défaveur, De Gaulle démissionnera le 27 avril 1969.
*Nous sommes en 1944 et à ce moment là s’agissait de véritable ouverture, et contrairement à ce qu’il voudrait faire avaler aux Françaises et aux Français, Sarkozy n’a pas inventé grand chose et ses "nouveautés" ne sont que de vieilles lunes ; est-ce pour cette raison qu’il s’acharne à ce point sur l’Histoire ? Ses débauchages, ( sa pseudo "ouverture" ), dont il s’enorgueillit ostensiblement chaque fois qu’il se donne en spectacle face aux micros et aux caméras, ne sont que de lamentables trahisons.

2) Frère du « connard », président du Conseil constitutionnel, et comme à son habitude, Sarkozy les insulte copieusement ; depuis le début de son mandat ( deux ans et demi ) on aurait pas assez d’un gros cahier pour le couvrir des insultes qu’il proféra ; une véritable mitraillette à insultes ce monsieur Sarkozy.

3) Les suppressions de 37.000 postes en 2008, puis de 378.000 en 2009, plongent dans le plus grand désarroi des centaines de milliers de salariés et de leurs familles ; quand il pousse l’immoralité au point d’invoquer, par médias interposés, la "solidarité des Françaises et des Français", alors qu’il refuse obstinément de supprimer son cher (très très cher) « bouclier fiscal » ; il n’y a pas de mots assez forts pour qualifier un tel cynisme, c’est infâme !

4) Le niveau de gains de productivité est normalement de l’ordre de 1,5 % par an. Quand il se situe à – 2,6 % sur un an (ce qui est le cas actuellement ), cela signifie que les effectifs sont trop importants de ( 4 % à la normale ) quasiment un million d’emplois. De plus, les entreprises manquent de commandes, on a compté jusqu’à 320.000 salariés en chômage partiel au second trimestre 2009 ; ce qu’il faut retenir, c’est que la part des profits dans la valeur ajoutée des entreprises ( il s’agit évidemment de sociétés non-financières ) avait plongé de 30,1 % au premier trimestre 2009, ce qui ne c’était jamais vu depuis 1985 ; ceci explique cela : Bien que la France soit sortie de la récession dès le second trimestre de 2009, les suppressions d’emplois se sont poursuivies puis ont accéléré jusqu’à aujourd’hui. Et ce n’est pas fini !

Le 10 janvier 2010