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Que faut-il faire pour reconstruire un pays comme la France ?
Publie le jeudi 27 mars 2008 par Open-Publishing2 commentaires
" Afin d’assurer :
– l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;
– la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;
– la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ;
– la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;
– l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;
– le respect de la personne humaine ;
– l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;
5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :
a) Sur le plan économique :
– l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;
– une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des Etats fascistes ;
– l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’Etat après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;
– le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;
– le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;
– le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.
b) Sur le plan social :
– le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail ;
– un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;
– la garantie du pouvoir d’achat national pour une politique tendant à une stabilité de la monnaie ;
– la reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;
– un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;
– la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;
– l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance conte les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural ;
– une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;
– le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.
c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.
d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires. "
(Programme du Conseil National de la Résistance, qui fut réalisé à la Libération)
Messages
1. Que faut-il faire pour reconstruire un pays comme la France ? , 28 mars 2008, 14:26
Le consensus de 45 est mort. La France ne peut pas faire exception dans un monde capitaliste. Désormais vu l’état de la planète et le futur qu’on nous promet, ce sera SOCIALISME OU BARBARIE, comme titrait une ancienne revue.
On ne peut pas aménager le capitalisme comme en 1945, l’époque de l’Etat social est révolue. Donc ça ne sert à rien de réclamer un retour de la République sociale. Seule un renversement total pourra sortir l’humanité de la spirale de mort dans laquel elle est engagée. Malheureusement à mon avis c’est pas demain la veille qu’on verra la révolution, et encore moins en Occident. A nous de maintenir le fil rouge à travers l’histoire, et à mener des luttes exemplaires pour faire exister l’hypothèse communiste (authentique et débarrassée des velleités totalitaires des bureaucraties qui pourrissent la gauche).
"Le socialisme est le seul but qu’une intelligence contemporaine puisse s’assigner."
(Siniavsky devant ses juges)
1. Que faut-il faire pour reconstruire un pays comme la France ? , 29 mars 2008, 01:08
C’est quoi le communisme ? N’est-ce pas au moins :
Avoir un emploi stable et correctement payé ?
Avoir la sécurité sociale, solidaire, quand on est malade ?
Avoir une retraite décente, de solidarité par répartition ?
Avoir une indemnité de chômage quand la société ne parvient pas à donner un travail qui fait vivre ?
Avoir la maîtrise publique des grands moyens de production et d’échanges ?
Avoir des services publics pour la monnaie, le crédit, l’énergie, l’eau, le transport, les communications, la santé, la formation initiale et continue ?
Avoir une presse indépendante des puissances financières ?
Avoir un politique d’éducation plutôt que de répression des jeunes délinquants ?
Avoir un vrai droit du sol et d’asile ?
N’est-ce pas ce qui est écrit dans le programme du CNR, repris dans les préambules de nos constitutions de 1946 et 1958 ?
Ne faudrait-il pas se battre au moins pour que cela ne soit pas lettre morte ?
Ne serait-ce pas une première étape dans le processus de dépassement du capitalisme ?
Si ce n ’est pas ça, qu’on m’explique, j’ai dû manquer des épisodes.
JeanNimes