Accueil > « Que l’employeur assume ses responsabilités »

« Que l’employeur assume ses responsabilités »

Publie le dimanche 29 février 2004 par Open-Publishing

Fermeture de la Modtais : les réactions

Les réactions se multiplient après la fermeture provisoire de l’institut de
rééducation La Modtais, à Blou. Raison invoquée par la préfecture : le climat de
violence qui y régnait, mettant en cause la sécurité des enfants.
« La fermeture provisoire de l’établissement a surpris bon nombre de salariés de
l’établissement, relève Gérard Housseau, président départemental de la CFTC. Cette
décision grave est rare. Elle a été peu souvent appliquée dans le département. »

L’union départementale a pris contact, dès lundi, avec l’association employeur Les
Chesnaies. Le directeur financier de cette association a assuré qu’un courrier
adressé aux salariés pour les informer allait partir, mardi soir, au plus tard. La
CFTC attend ce courrier pour décider de la suite qu’elle donnera à cette affaire en
lien avec le comité de défense des salariés. Gérard Housseau a demandé au secrétaire
général de la préfecture en quoi consistaient les mesures prises par la préfecture
pour s’assurer de la sauvegarde des emplois des salariés de la Modtais. « La CFTC
exige que l’association employeur prenne toutes ses responsabilités pour assurer la
continuité de l’emploi des salariés. »

Réunion des parties

L’union départementale Force ouvrière soutient, elle aussi, les salariés de
l’institut. Et se pose de nombreuses questions. Pour Daniel Juret, le secrétaire
adjoint, il est nécessaire de rétablir les conditions normales de prise en charge des
enfants.

Il est également nécessaire d’ouvrir à nouveau cet établissement, dans les plus brefs
délais, pour répondre aux besoins d’encadrement d’enfants difficiles, souffrants de
troubles importants ; pour maintenir un niveau de places d’accueil dans le
département, qui est loin d’être excédentaire ; pour maintenir les 47 emplois
menacés.

« Sur cet objectif et compte tenu de l’urgence, l’union départementale Force ouvrière
demande l’organisation d’une réunion, avec toutes les parties concernées, sous
l’autorité du préfet. »