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Que veut dire G. Aschiéri quand il parle de travail en commun ?

Publie le dimanche 9 janvier 2005 par Open-Publishing
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Dans le Journal du Dimanche du 9 janvier 2005, G. Aschiéri (FSU) condamne à juste titre la pénurie organisée dans l’Education nationale par l’Etat, notamment en matière de personnels : des dizaines de milliers d’adultes (enseignants, mais aussi CPE, surveillants, mécecins et infirmières, surveillants ) ont DEJA disparu des établissements. D. Villepin a répondu à l’avance à cela, en organisant un grand cinéma policier dans le Loiret. L’opinion semble plutôt amorphe sur ces questions en ce moment.

En ce qui concerne plus précisément les enseigants, G. Aschiéri déplore le nombre de postes insuffisant, qui conduit à des classes trop souvent surchargées. D’accord avec lui.

Puis il reprend une idée qui devient irritante à force d’être martelée par la FSU :

Les enseignants souhaiteraient, SELON LUI, "moins d’heures de classe et plus d’heures de travail en commun." Ils souhaiteraient en outre plus de temps pour "réfléchir sur l’exercice de leur métier".

Passons sur le second point, quelque peu grotesque : les enseignants REFLECHISSENT sur l’exercice de leur métier sans que cela passe par le signal que donnerait tel ou tel. Ils leur manque en revanche des possibiltés de formation qui ne sont pas budgétées, et cela il aurait fallu le dire.

Pour ce qui est du "travail en commun", de quoi parle-t-on ?

S’il s’agit de mieux relayer le dogme ministériel en accroissant la pression par le biais du contrôle maison, comment peut-on être favorable à cela ?

Enseigner demeure une affaire individuelle, pas l’application de dogmes.

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