Accueil > Quelques mots à supprimer de suite à la suite de celui de communisme

Quelques mots à supprimer de suite à la suite de celui de communisme

Publie le mercredi 27 juin 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

Partage, partageux, réciprocité, communauté, commune, les communs, la sociale, le socialisme, anarchie, révolutionnaire, révolution, ensemble, égalitarisme, nationalisations, expropriation, communisme primitif, révolte, fraternité, camarade, camaraderie, égalité, idéologie, idées, pensées, collectifs, collectivisme, plus value, profit, anticapitaliste, antilibéral féministe, noir, rouge, rose.

Et dans la foulée aussi

Chômeur à remplacer par chercheur d’emploi ou fainéant, chômage par paresse, balayeur par technicien de surface, facteur par préposé aux lettres, garde chiourme par directeur des ressources humaines, travail par ressource humaine, syndicaliste par négociateur pour une meilleur adaptation à la flexibilité, soit fléxifacilitateur, revendication par supplique ou demande, révolté par asocial ou inadapté social, affamé par chercheur de nourriture, errant ou clochard par Sans domicile fixe, homme Noir par homme de couleur, taudis par habitat insalubre, misère par niveau de vie sous le seuil de pauvreté, torture par moyens de coercition physique non sadique, oppression par contention, révolutionnaire par terroriste

"Attention danger de mort" par risque potentiel de perdre la vie et de payer une amende post mortem.

Messages

  • PETIT travail subtile POL... ;-)

    Le 1er Juillet... on te met direct sur notre site ! ok ?

    Viens nous dire bonjour... en passant...

    Au fait !... "vacances" c’est remplacé par quel mot ? dans leur Novlang.

    "se barrer en vacances" remplacé par "se barrer en couilles" !?????????!

     B de RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com

  • Quelques mots à supprimer de suite à la suite de celui de communisme

    Je n’ai trouvé qu’une erreur : les revendications ne sont pas que des demandes mais deviennent des doléances. On retourne au 17ème siècle... super ça change là aussi.

    Ton travail est magnifique, il y a une guerre sur les mots, leur appropriation, leur connotation et leur glissement sémantique. Les médias étant inféodés, la guerre est plus dure qu’elle ne l’a jamais été. D’un seul coup un mot peut devenir un puits sans fond dans lequel tout s’engloutit. Les mots sont aussi blessés par une réalité que certains s’empressent de recouvrir de plusieurs couches de mauvaise foi. Stéphane COURTOIS en est l’un des instigateurs les plus illustre qui mele tranquillement avec un bon sens très peu scientifique le stalinisme et le communisme, ce qui dénature le mot "communisme". Il aurait tout aussi bien pu mêler et avec autant de succès stalinisme et socialisme, l’URSS ne se revendicait-elle pas son socialiste ?

    Par association on peut aussi associer le Nazisme au socialisme, il suffit de lui accoler "national". On voit bien que dans ces entreprises de manipulation, la bourgeoisie et passée maitresse du genre. Les capitaine de la finance disposent d’énormes moyens sur les médias pour détourner journellement le sens des mots et les connoter. Il n’y a qu’a voir les tentatives sur "service public" ou également sur "sécurité sociale". Il ne faut pas oublier que cette guerre a aussi été en faveur du peuple. ah oui "peuple" aussi, c’est un mot qui devient difficile à utiliser.

    Oui cette guerre a été gagnée provisoirement en 45 lorsque Ambroise Croizat mit en place la "sécurité sociale" en lieu et place des "assurances sociales". Il faut voir aujourd’hui les efforts intenses que font les groupes d’assurance pour réactiver le mot "assurances sociales". Pour tout dire, cette bataille sémantique qui permet de s’exprimer à l’ensemble du peuple est une bataille de classe. Classe encore un mot difficile à utliiser, peu de gens savent ce que cela représente.

    Une autre pour finir. Je discutais avec ma fille BAC+5 qui me disait que son amie était "matérialiste". Je luis faisais savoir que le matérialisme était une école de philosophie qui n’avait rien à voir avec le consumérisme mais avait à voir avec la démonstration que la matière prévalait sur l’idée et donc était une philosophie qui allait à l’encontre de la pensée idéaliste, religieuse de l’origine du monde. Elle en fut atterrée. Mais peut-on vraiment s’étonner que le matérialisme finisse ainsi, provisoirement dans l’esprit de beaucoup, dans un remugle de vieilles lunes des temples de la consommation permettant de mettre une chape de plomb sur les idée que le matérialisme, le vrai, sou tend ?