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RELIGION et HYPERSEXISME

Publie le dimanche 7 octobre 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

RELIGION et HYPERSEXISME

 1 - D’ABORD UNE ADRESSE qui m’a été faite, que je reproduis :

Je crois que vous êtes responsable de la mondialisation du MRAP, en tout cas vous défendez abondamment l’ancrage altermondialiste du MRAP ;
Dès lors, ne serait-ce pas de votre tâche de tordre le bâton du MRAP dans l’autre sens. Car, de fait, d’amalgame en confusion et le tout sous couvert de laïcité, il semble bien que le MRAP défende, bec et ongles si je puis dire, les femmes voilées, mais seulement celles qui ont la liberté de metre le voile et l’enlever quand et où elles le veulent, mais pas celles qui souhaitent l’enlever et qui ne le peuvent jamais et nulle part ...

 2 - ENSUITE UNE PREMIER REPONSE :

A regarder au-delà de l’hexagone on peut remarquer que le voile mais aussi la burka se portent de plus en plus massivement. J’y vois l’effet conjoint de la montée de la religion islamique et du patriarcat. Si je laisse de côté la question du patriarcat (simplement pour ne pas alourdir mon propos) alors ne faut-il pas remarquer qu’une certaine interprétation de la religion autorise et encourage, avec l’appui des "politiques" (qui sont tous des hommes), un hypersexisme ; autrement dit un sexisme encore plus pesant plus oppressant que le sexisme ordinaire. Dans l’hypersexisme - définit comme domination renforcée voire totale des femmes - un certain islam très réactionnaire est coupable. Sans doute existe-t-il un islam progressiste, un islam favorisant la mentalité laïque et l’émancipation des femmes mais cet "islam de libération" est très loin d’être majoritaire, surtout dans les pays du sud.

Dire cela me rend-il complice des partisans du "choc des civilisations" ? J’ai déjà écrit que mon altermondialisme était aussi un anti-impérialisme. Je ne suis donc pas du côté de Bush et de Sarkozy que ce soit pour cautionner la domination militaire ou économique ou autre. Bien au contraire . Mais je ne suis pas non plus pour me taire - au nom de la solidarité avec le sud.- sur les oppressions et dominations entretenues par les bourgeoisies compradores du sud ou les régimes de dictatures militaires du sud (soutenus par les Etats impérialistes y compris la France pour l’Afrique) qui utilisent tous les ressorts de la religion pour asservir leurs peuples. Je suis, au nom du MRAP, pour l"amitié entre les peiples, la défense et promotion des peuples et notamment des femmes exploitées, oppressées, dominées de multiples façons. Je renvoie au dernier dossier de Différences sur ce point.

Et est-ce qu’évoquer l’hypersexisme suppose que le sexisme ordinaire est tolérable. Non ,la lutte contre le sexisme forme un tout et il importe même de commencer à lutter là ou l’on vit contre toutes ses formes fût-ce les plus douces. Il n’empêche qu’il ya des formes qui me semble relever d’un niveau extrême.

Christian DELARUE
BE et CA du MRAP

Il me faut donner un exemple, qui n’est sans doute pas le pire en matière d’oppression de genre.

 3 - ENFIN UN TEMOIGNAGE :

Je ne veux pas être emportée par la vague !!!

http://massir.blogs.psychologies.com/mon_massir/2007/05/je_ne_veux_pas_.html

Je sais, le sujet a été abordé, discuté, rabaché…, partout, dans la rue, dans les maisons…, et dans plusieurs blogs, y compris le mien <http://massir.blogs.psychologies.co...> .

Mais j’y reviens quand même.

Tout ce que je vais dire est très subjectif. C’est juste mon avis, mes impressions…

En Italie <http://massir.blogs.psychologies.co...> , nous étions un groupe d’environ 80 personnes, de nationalités et religions différentes.

Cette année, parmi les musulmans, il y avait des turcs, des égyptiens, un libanais, des syriens et un couple de yéménites résidant aux Émirats.

Les turcs étaient en couples. Les 2 égyptiens étaient sans leurs femmes. D’ailleurs, leurs femmes ne les ont jamais accompagnés.

Le libanais est marié à une italienne.

Les 2 syriens avaient amené leurs femmes.

Parmi toutes les femmes musulmanes, seule la dame yéménite est voilée. Les deux femmes syriennes s’habillent en « civil », c’est à dire en jupe à mi-mollets, mais l’une d’entre elles porte une petite écharpe autour de la tête.

Seule la dame yéménite porte le voile islamique et une sorte de manteau par-dessus ses vêtements.

Depuis quelques années, les participants à ce séminaire, sommes plus ou moins les mêmes. Nous nous connaissons relativement.

L’homme yéménite a toujours participé à ces voyages, mais il était toujours seul. C’est la toute première fois que sa femme l’accompagne. Pourtant, ils sont mariés depuis de nombreuses années.

Cette femme m’a « dérangée ». Non pas dans le sens propre du terme, mais dans un sens figuré.

Disons que quelque part, elle a éveillé en moi des peurs, des craintes…

Voici à quoi, nous femmes tunisiennes, avons échappé.

Voici à quoi, nous femmes musulmanes, pouvons revenir.

Je m’explique.

Cette femme n’a pas d’existence propre. Aucune personnalité. Pourtant, c’est une femme jeune et instruite.

D’abord, elle se tient toujours derrière son mari. Elle est son ombre. Elle ne peut même pas s’éloigner seule de lui pour aller se chercher un verre d’eau.

Ensuite, jamais, au grand jamais elle ne parle, sauf si c’est pour répondre à une question. Et cela, même lors de l’unique matinée où les hommes et les femmes avaient été séparés, et que donc nous nous étions retrouvées entre femmes.

Pourtant, elle n’a aucun problème de langue. Les syriennes et moi parlons l’arabe. La majorité des autres femmes parlent anglais. Elle-même parle très bien en anglais.

Mais elle peut rester des heures sans ouvrir la bouche. Complètement effacée.

Jamais elle n’a un avis quelconque à donner. Y compris pour des sujets aussi bêtes que : « tu préfère ces chaussures-ci ou ces chaussures-là ? ».

En fait, une dame italienne avait fait tout son possible pour intégrer cette dame dans le groupe, mais rien à faire. C’est comme si elle ne pouvait pas vivre par elle-même.

Elle vit par procuration.

Toujours collée à son mari. Le regard baissé.

Lors des excursions, c’est pareil. Comme des siamois.

Lui regarde, profite, se promène… et elle, ne se détache de son dos que pour LE prendre en photo.

Un soir, on nous a emmené en boite. C’était une boite assez gentille. La moyenne d’âge était assez élevée. Ambiance bon enfant. Dès que les gens ont commencé à danser, ils sont partis. Pourtant, les années précédentes, le mari veillait avec le groupe.

Le dernier soir, un dîner gala avait été organisé. Il y avait une troupe de musiciens et de danseurs folkloriques. A la fin du dîner, ils nous ont fait danser. TOUS. Les seuls qui n’ont pas dansé étaient ce couple de yéménites. Nous dansions des danses très innocentes, genre, le train, la farandole, la danse des canards… Tous dansaient, vieux, moins vieux… Tous, sauf eux. Ils étaient à la limite ridicules : les deux uniques personnes assises dans cette grande salle. Ils regardaient. Et puis, tout d’un coup, le mari n’en pouvant plus, se lève pour danser et l’abandonne seule. Seule dans cette grande salle.

Pourquoi ?

Pourquoi ne pouvait-elle pas danser elle aussi ?

Son regard envieux m’avait fait mal pour elle. Pourquoi cette privation ?

Autre chose que je n’ai pas aimé, ou plutôt détesté, ce sont les remarques et les moqueries des gens à leur encontre.

Et ce qui me faisait encore plus enrager, c’est que je ne pouvais prendre leur défense. Pourquoi ? Parce qu’en mon for intérieur, je savais ces remarques justifiées.

Je sais, objectivement, cela aurait été plus correcte de la part des gens de ne pas faire de remarques. Mais les gens parlent, c‘est ainsi. Et je ne pouvais rien dire.

Cela aurait été des propos par exemple racistes, j’aurais pu intervenir. Mais là, impossible. Les remarques étaient vraies. C’est vrai qu’elle n’avait aucune personnalité. C’est vrai qu’elle était effacée. C’est vrai qu’elle était à la limite ridicule sous ses multiples vêtements par un soleil brûlant. C’est vrai, on dirait un petit chien et son maître...

Toutes ces remarques étaient vraies. Mais à chaque fois que je les entendais, j’avais mal. J’avais mal pour elle et pour moi.

J’aurais aimé les faire taire, mais je ne pouvais pas, parce que ce q’ils disaient était vrai.

J’aurais aimé la secouer et lui expliquer qu’elle est une personne à part entière, exactement comme son mari, et comme nous tous.

J’aurais aimé la secouer et la sortir de sa léthargie.

J’aurais aimé la secouer pour qu’elle VIVE par elle-même.

Je ne peux blâmer ce couple. Ni elle, ni lui. En fait, ils ne sont que le résultat de leur éducation, de leurs traditions, de leur société…

Mais en ce qui me concerne, cela m’a fait encore plus rejeter le voile.

Non pas le voile en tant que bout de tissus, mais le voile pour ce qu’il représente.

A cause de ce bout de tissu qui la cache et la mutile, une femme devient une citoyenne de second ordre. Une personne dépendante, sans personnalité propre. Même pas un enfant. Un enfant grandit et devient un jour adulte. Ce n’est pas le cas de ces femmes voilées. Rien ne changera pour elles.

Ce que je revendique, c’est mon droit à être une personne entière. Un être humain libre et indépendant. Avoir une personnalité propre. Être « unetelle » et non pas la femme d’untel. Être moi.

Je ne mets pas en doute que ce couple s’aime. Pas du tout. Je ne dis pas non plus que le mari maltraite sa femme. Au contraire, il avait envers elle des gestes affectueux. Mais un maître n’a-t-il pas parfois des gestes affectueux envers son animal de compagnie ???

Au regard de sa société, qu’est donc cette femme ?

Une machine reproductrice ?

C’est vrai, je ne blâme pas ce couple. Ces deux personnes ne sont que le fruit de leur société. Ils ne connaissent peut-être pas une autre façon d’être.

Mais nous ???

Nous, les femmes tunisiennes ???

Nous qui avons vu la lumière, comment pourrions-nous accepter de retourner dans l’obscurité ?

Nous qui avons été libres, comment pourrions-nous accepter de redevenir esclaves ?

Certains me répondront que les femmes tunisiennes qui se voilent le font par choix. Peut-être. Bien que cela ne soit pas sûr pour toutes ces femmes.

S’il ne s’agissait que d’un choix, il n’y aurait pas de problèmes.

S’il ne s’agissait que du choix d’un vêtement, il n’y aurait pas de problèmes non plus.

Ce qui m’inquiète, c’est que ces femmes, qui pensent aujourd’hui faire un choix libre, ne se retrouvent entraînées dans un mouvement dont elles perdraient le contrôle.

Ce qui m’inquiète, c’est que ces femmes, qui pensent aujourd’hui faire un choix libre, ne se retrouvent obligées d’accepter certaines contraintes, d’accepter certaines restrictions à leurs droits, à leurs libertés… qu’elles n’auraient pas choisis.

Ce qui m’inquiète encore plus, c’est de me retrouver entraînée avec elles. J’ai peur que la vague m’emporte, moi, ma fille et toutes les femmes qui comme moi refusent cela.

Pourrions-nous résister ????

Messages

  • Pour en finir avec les dogmes... passés présents et à venir...

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    @mour il est

    sans dieu

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    de l’instant

    .

    bd

    • INFRA SEXISME

      FAIRE RECULER LE MACHISME INSIDIEUX DES "MECS LOURDS"

      Alors que je disais à une amie "j’y vais dare dare" (sans intonation renvoyant à du sexuel), elle me répond : "et pourquoi pas clito clito". Certes ! J’aurais pu dire si j’avais été moins surpris "Tu n’a qu’à dire clito-clito quand je dis "dare dare". Dans un régistre moins soft mais provenant toujours d’une femme, j’ai déjà entendu une remarque stigmatisante d’une féministe à une autre à propos de son décolté pigeonnant.

      Voilà pour l’exception . Le plus souvent ce sont les femmes qui sont surprises d’entendre des propos oppresseurs ou ressentis comme oppresseurs. Un propos vulgaire adressé à cantonade dans une foire agricole sur "le sperme des vaches" n’est pas nécessairement sexiste s’il s’adresse à un public mixte, il reste néanmoins lourd et vulgaire.

      Le "machisme insidieux" ou le "paternalisme lubrique" sont les termes théoriques de la réflexion féministe. Cela correspond à ce que les femmes nomment ordinairement "propos de mecs lourds" ; du "soft sexisme" qui n’est pas le sexisme résiduel d’une société socialiste qui a vaincu le sexisme historique mais un sexisme léger qui vient s’ajouter au sexisme dominant. La chose est donc sérieuse.

      I - LES DEGRES DU SEXISME

      J’ai parlé ailleurs d’hypersexisme . Certaines de mes amies féministes ont douté de la pertinence du propos. En évoquant l’hypersexisme je précisais pourtant clairement que cette violence supérieure ou extrême à l’encontre des femmes ne saurait faire l’impasse sur le sexisme ordinaire multiforme. Autrement dit l’existence de l’un ne saurait s’accomoder de l’autre. Ici je veux aller plus loin encore avec ce que l’on peut appeler avec Natacha Henri "le paternalisme lubrique".

      Le sexisme se compose d’insultes, de propos dévalorisants et autres pratiques clairement sexistes qui, si elles sont répétées, tournent au harcèlement. Lorsqu’elles sont très occasionnelles, elles ne traumatisent pas, elles n’empêchent pas de vivre mais les insultes restent des insultes. Le sexisme ordinaire ne passe d’ailleurs pas nécessairement par des insultes verbales mais il est aisément repérable par les femmes qui le subissent . Il témoigne de l’emprise du sexisme dans la société, dans toutes les sociétés.

      II – LE PATERNALISME LUBRIQUE DES « MECS LOURDS »

      Outre l’hypersexisme et le sexisme il y a encore le sexisme plus soft, la zone grise du machisme insidieux, celui qui ne se veut pas nécessairement méchant - dire "ma biche" relève plus d’une familiarité déplacée que de la franche méchanceté - mais qui s’inscrit bel et bien dans la domination masculine contre les femmes. Ceux qui en abusent quotidiennement ou très souvent sont nommés par Natacha Henri "Les mecs lourds" (1). Cela va du regard trop appuyé au commentaire déplacé notamment sur les vêtements des femmes, sur la séduction d’une jolie femme ou sur la laideur d’une autre.

      III – SITUER, COMPRENDRE

      Est-ce à dire qu’il ne faille plus plaisanter ? Est à dire que parler de sexualité est interdit. Non mais encore faut-il éviter la vulgarité, du moins la vulgarité unilatérale celle qui systématiquement diminue les femmes. De plus faut-il parler de sexualité à la première venue, celle que l’on croise sur le trottoir ? Il ne s’agit pas d’être "coincé" mais simplement de ne pas accroître la domination masculine sur les femmes.

      Il s’agit bien de voir les femmes à qui l’on s’adresse comme des personnes, comme des êtres humains avant de les voir comme femmes . Comme j’imagine la réponse moqueuse alors je précise : on peut dans le même mouvement voir la femme, l’être humain sexué, autrement dit sa séduction, sa beauté (ou le contraire) mais aussi l’être humain non sexué . Du coup c’est sans hypocrisie que dans un même mouvement l’on fait d’une par intervenir un frein qui manifeste la conscience de la nécessaire respectabilité due à tout être humain et d’une part la prise en compte de la différence qui attire les hommes Impossible ? Non la séduction existe et elle doit pouvoir se manifester librement et pour toutes sans exception mais pour cela il lui faut un cadre de respect et de sécurité. Nous n’irons pas vers une société de rencontres authentiques en étant répressif à l’encontre des manifestations de séduction des femmes (que ces dernières soient jugées belles ou non selon les critères du moment) .

      Enfin n’oublions pas que les femmes subissent les viols masculins dans toutes les sociétés et qu’en conséquence cela traumatise non seulement les victimes mais insécurisent aussi toutes femmes.

      IV - S’ENGAGER ...

      A) LA PAROLE...

      S’abstenir de remarques sur une jolie fille qui passe, c’est le SMIC de l’homme respectueux. Et c’est quand les hommes sont "entre eux" que la remarque s’applique surtout. Ces abstentions sur le long temps sont remarquées par les adolescents, elles sont donc éducatives à l’égard des fils qui n’entendent jamais de la bouche du père des commentaires de ce type.

      B) ...ET LE REGARD

      Il faut aller plus loin et s’interroger sur le regard que les hommes portent sur les femmes. C’est évidemment beaucoup plus difficile que de s’abstenir de parler.

      Commençons par le plus simple : Ne pas se retourner pour regarder la femme que vous venez de croiser dans la rue, c’est aussi le SMIC du respect des femmes. Si l’on doit le faire pour une bonne raison ne pas le faire de façon visible car cela humilie. Passons au cran au-dessus : Ne pas laisser un regard appuyé sur une femme que l’on juge belle est-ce si difficile ? Oui s’il l’on vient de tomber amoureux. Mais on ne tombe pas amoureux à chaque coin de rue. Donc là encore le self contrôle est de rigueur. Quand une femme vous plait vous la regardez et c’est normal mais si certains sont "lourds" selon le langage féminin c’est qu’ils sont incapables soit de ne pas regarder ailleurs soit de ne la regarder que modérément. Autrement dit elle devient femme-objet.

      C) LE CAFE

      De nombreux hommes ont la fâcheuse tendance au travail à demander aux femmes de faire le café. Surtout dans les milieux ou les hommes sont majoritaires. Là ou les femmes sont majoritaires une « éducation antisexiste » repousse le machisme insidieux. La tâche de faire le café est un révélateur du niveau de machisme des hommes au travail.

      Les hommes antisexistes ne le deviennent pas par hasard. Dis moi si tu fréquentes surtout des hommes ou surtout des femmes et je te dirais comment tu te comportes avec les femmes.

      Christian DELARUE

      1) Les mecs lourds : c’est aussi le titre de son livre paru en 2003 chez Robert Laffond.

    • HYPERSEXISME

      Réaction vue sur un blog :

      AVANT DE FAIRE LA LEÇON AUX AUTRES... LES MUSULMANES SONT PEUT-ÊTRE VOILÉES MAIS LES FRANÇAISES SONT ROUÉES DE COUPS

      Réponse : L’hypocrisie n’est pas ou l’on croit.

      Certes les femmes sont battues en France. C’est une première vérité. Il ne manque ni chiffres sur le phénomène, ni analyse « qualitative ». On ne peut donc nier cela. De plus, régulièrement le phénomène est dénoncé ce qui fait que de plus en plus de monde n’ignore pas ce sexisme dans toute sa variété.

      Mais la vérité est que la violence subie par les femmes est mondiale, car les femmes sont battues dans tous les pays, absolument tous.

      Autrement dit, si certaines musulmanes (pas toutes) sont effectivement voilées, ce n’est là qu’un aspect de l’oppression. Car évidemment elles subissent comme les autres (et parfois plus :excision, etc…) les violences sexistes identiques à celles subies par les françaises.

      Lak