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Racisme académique

Publie le samedi 19 novembre 2005 par Open-Publishing
6 commentaires

« Je n’accepte la discussion qu’avec des gens qui consentent à faire l’hypothèse suivante : une France ayant sur son sol métropolitain dix millions de Noirs, dont cinq ou six millions dans la vallée de la Garonne. Le préjugé de race n’aurait-il jamais effleuré nos vaillantes populations du Sud-Ouest ? Aucune inquiétude, si la question s’était posée de remettre tous les pouvoirs à ces nègres, fils d’esclaves ?... Il m’est arrivé d’avoir en face de moi une rangée d’une vingtaine de Noirs purs... Je ne reprocherai même pas à nos nègres et négresses de mâcher du chewing-gum. J’observerai seulement... que ce mouvement a pour effet de mettre les mâchoires bien en valeur et que les évocations qui vous viennent à l’esprit vous ramènent plus près de la forêt équatoriale que de la procession des Panathénées... La race noire n’a encore donné, ne donnera jamais un Einstein, un Stravinsky, un Gershwin. »

C’est signé Jules Romains (1885-1972) de l’Académie Française.
Aves ses polygames Mme Carrère d’Encausse n’innove en rien en matière de racisme académique.

Messages

  • Bonjour,

    Lorqu’on porte une telle accusation contre un homme de renom, il faut s’assurer de ses sources. D’où est extrait ce passge attribué à Jules Romain ? Quelle est sa date ?

    C’est une simple question de méthode élementaire. On ne porte pas d’accusation sans donner la source. C’est un travail préalable qui évite toute manipulation, toute campagne calomnieuse dont nos médias commerciaux ont le secret.

    Attention, je ne dis pas que J. Romains n’a pas tenu ses propos, j’en demande tout simplement l’origine, la preuve. C’est une règle générale.

    Bien à vous.

    Mohamed

    • Il s’agit d’un article publié dans "La revue des deux Mondes" à laquelle collaborait Jules Romains et rapporté par Aimé Césaire dans son "Discours sur le colonialisme" (1950).

    • Merci mille fois pour la source. Ce qui va me permettre d’ébruiter l’info et d’en tirer la conclusion que l’Académie française tolère le racisme. Ce que j’ignorais. J’enverrai un courriel à l’Académie pour connaître leur réaction. si nous sommes plusieurs à le faire, nous aurons des chances qu’ils nous répondent. Leur site : http://www.academie-francaise.fr/ contact : contact@academie-francaise.

      De plus, cette info abonde dans le sens des Indigènes de la République sur les racines tenaces du racisme en France.

      Bien à vous

      Mohamed

    • Voilà une partie de la biographie de Jules Romains sur le site de l’Académie française. Qualifier d’" une certain conseravatisme" un homme, partisan jusqu’auboutiste de l’Algérie française, qui à organisé la résistance à De Gaule en 1962, révèle une collusion certaine avec l’extrême-droite.

      Jules Romains fut élevé dans le respect de l’idéal laïque et rationaliste de la IIIe République (coloniale)
      Engagé dans la vie politique, Jules Romains fut proche dans l’entre-deux-guerres du parti radical-socialiste, et se lia avec son chef, Édouard Daladier. Ayant soutenu le Front populaire, il milita par pacifisme pour l’amitié franco-allemande, et ce, malgré son antifascisme, après l’accession d’Hitler au pouvoir.
      Président du Pen club international de 1936 à 1941, Jules Romains devait s’exiler pendant la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis et au Mexique.
      En 1945, poussé par le général de Gaulle, soucieux de rénover l’Académie française, et encouragé par son ami Georges Duhamel, à l’époque secrétaire perpétuel, Jules Romains, qui s’apprêtait à quitter une nouvelle fois la France pour le Mexique, rédigea pour poser sa candidature une lettre dans laquelle la mention du fauteuil restait en blanc.
      Il fut élu en son absence le 4 avril 1946, par 13 voix au premier tour, à la place laissée vacante par la destitution d’Abel Bonnard, découlant de sa condamnation en 1945 pour collaboration avec l’ennemi. C’est Georges Duhamel qui le reçut, le 7 novembre 1946. Il ne rendit pas hommage à son prédécesseur.
      Son orientation politique le portait désormais (?) vers un certain conservatisme, qui s’exprima dans les chroniques hebdomadaires qu’il donna à L’Aurore de 1953 à 1971 ; partisan de l’Algérie française, il mena le cartel des non contre de Gaulle au référendum de 1962.
      Mort le 14 août 1972.

  • la seule difference et encore , c’est que finkelkraut et carrere d’encausse ne vivent pas à la meme epoque , sont moins vieux , et auraient du apprendre à ne pas ressasser les memes saloperies .