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Réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à Paris
Publie le jeudi 25 juin 2009 par Open-Publishing25 commentaires
réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à Paris.
En s’installant à la Bourse du travail rue Charlot à Paris, les sans papiers revendiquaient leur situation de travailleurs, parmi l’ensemble des travailleurs. Ils en appelaient à la solidarité des organisations syndicales.
Mercredi 24 juin 2009, le Service d’Ordre de la CGT a expulsé les sans papiers de la bourse du travail, profitant que certains étaient partis manifester pour leur régularisation.
À l’heure où les sans papiers sont pourchassés, raflés, où la police vient les chercher jusque devant les écoles, où ils sont mis en rétention et expulsés en nombre dans leurs pays d’origine jusqu’au péril de leur vie, l’expulsion de la Bourse du Travail de travailleurs sans papiers qui représentent les plus précaires et donc les plus vulnérables d’entre nous, sur décision de gestionnaires syndicaux, est non seulement révoltante mais simplement contraire aux principes fondamentaux de ce qui doit fonder un véritable syndicalisme.
SUD éducation Paris a déjà eu l’occasion de s’opposer à une précédente tentative d’expulsion des sans papiers de la Bourse du Travail. Notre syndicat tient à exprimer sa colère devant cette décision honteuse, se désolidarise totalement de tels agissements, et ne saurait entendre de quelconques justifications. Nous tenons à exprimer notre entière solidarité à la CSP 75 et nous apportons notre soutien à ceux d’entre eux qui se retrouvent à la rue et en danger du fait des décisions indignes de gestionnaires syndicaux qui ont pour le coup tourné le dos à leur mission.
Nous demandons que leurs effets personnels et leur matériel leur soient restitués dans les plus brefs délais.
Sud éducation Paris continuera à se battre pour la régularisation sans conditions de tous les sans papiers et le droit à la liberté de circulation et d’installation pour tous !
A Paris, le 25 juin 2009
Messages
1. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 13:42
Libération de la Bourse du Travail de Paris
la Bourse du Travail de Paris est gérée par une commission administrative composée des organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, Solidaires
2. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 13:44
Je pense que tirer à l’aveugle sur la CGT, même si leur service d’ordre n’est pas fait de lumières, sans tenir compte de l’organisation de ces sans papiers, c’est très risqué et peu réfléchi, prudence donc....
3. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 13:53
La CGT récupere ses locaux occupés depuis plus d’un an. ca me parait normal. Surtout quand la CGT aide les sans papiers mais que des militants d’extreme gauche (Tony Negri) manipulent les sans papiers afin d’occuper ce lieu de travail et de défense des salariés (sans papier aussi).
Crane rasés ? lol pour avoir déja vu des cégétiste du service d’ordre en manif e dirait pour ma part qu il s’agi de calvicie vu l’age de certains !!!
a quoi sa sert d’occuper un lieu servant à la défense des salariés ? à part les empechez de le faire ?
1. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 19:44, par Copas
Que vient faire Négri là dedans ?
On parle là de résolutions de problèmes internes au camp des travailleurs.
La question est donc de la méthode utilisée par la nomenclatura de la CGT.
Cette méthode ne convient pas car elle est construite sur une résolution par la violence de contradictions internes au prolétariat le plus déshérité.
Que la bourse du travail ait eu de graves difficultés à fonctionner à cause d’une occupation qui se trompait de lieu, nul doute.
Qu’il faille utiliser les méthodes habituellement utilisées par la peste brune sous le regard goguenard de la police sarkoziste me semble une profonde erreur .
Sans compter en plus que l’appareil de la CGT très calin avec Sarko, félicité pour son sens des "responsabilités", ayant un mal terrible à soutenir ses propres syndicats dans leurs terribles combats contre le capitalisme dégage d’un coup une belle vigueur, du muscle et du nerf.
Bref, il y a quelque chose qui ne va pas là et on ne peut faire semblant de mettre un trait d’égalité entre une violente attaque laissant des gens sur le carreau et une occupation erronée d’une bourse du travail de la part de travailleurs .
Nul besoin d’aller chercher Negri pour justifier , voir théoriser une attaque très violente de je ne sais pas exactement quoi contre ce qui d’une façon évidente est elle une fraction du prolétariat.
2. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 23:08
Il faudrait arrêter de fantasmer sur le "SO" de "la CGT" camarades.
Le "SO" de la CGT ? Mais de quelle CGT vous parlez , d’abord ?
Vous semblez toutes et tous assez ignorants de la CGT, ou en tout cas, il vous arrange bien de confondre confédération, UD, UL, syndicats etc... et dire que certains d’entre vous se prétendent adhérents à la CGT...Ça augure mal du prochain Congrès si vous n’êtes même pas fichus de comprendre la structure de votre propre orga.
Vous parlez de "nomenklatura" qui aurait agi là. Ça vous en boucherait un sacré coin si en fait de "nomnklatura" vous connaissiez les camarades qui ont majoritairement du mettre les mains dans cette merde montée par on ne sait qui pour on ne sait quoi. Ah oui de sacrés apparatchiks... Ca vous ferait bien suer de constater qu"une majorité de "simples militants" vous qui ne respectez manifestement que cela, de Paris, en avaient plein le dos de ce cercle vicieux et approuvent leurs syndicats et leur UD.
C’est tellement facile imaginer cela...Le complot partant de Montreuil par des "apparatchiks" (pourquoi cela nous profiterait-il j’avoue que je ne vois pas très bien...) Ca serait plus difficile pour lancer vos diatribes empoisonnées si vous aviez l’honnêteté d’écouter TOUT Le monde et de constater que dans ce que vous désignez avec mépris il y a des militants tout simplement, salariés, loin d’être des "apparatchiks" agissant "sur ordre de la Conf de Montreuil".
Des militants qui en avaient assez, qui ne comprenaient plus cet acharnement de la CSP 75. Qui ne voyaient pas où elle voulait en venir n i ce que ça apportait aux sans pap qui étaient là bas.
Franchement, soyez sérieux 5 minutes - vous imaginez Thibault, notre super Playmobil, même pas foutu de soutenir les syndicats et UL en lutte quand il faut, très occupé à étouffer les luttes dures, qui semble avoir peur de son ombre, "télécommander" ou même simplement "couvrir" une affaire pareille ? Rien que de l’imaginer c’est drôle.
Mais vous êtes à côté de vos pompes là ! Vous ne croyez pas qu’on se serait bien passé de ça ?
C’est bien mignon de dire "pas de violence". Mais quand un petit groupe de personnes a décidé de vous faire chier et de vous porter préjudice à tout prix, en se revendiquant d’un mouvement de travailleurs sans papiers, par exemple, vous faites quoi ?
C’est trop facile de voir midi seulement à sa porte. Trop facile de croire qu’en lisant Libé et Le Monde on sait ce qu i s’est passé. Quand ça vous arrange pas c’est des journaux bourgeois, et quand ça vous arrange ça l’est pas et on peut s’appuyer aveuglément sur ce qui est écrit ?
"un responsable de la CSP aurait eu un responsable de l’UD paris au téléphone". Oui et moi hier j’ai eu le pape en ligne. C’te blague. C’est normal de faire plus confiance à des gens qu’on connait qu’à des gens qu’on ne connait pas mais faut rester un peu lucide. Comme il ya des gros-se-s con-ne-s à la CGT et ailleurs il y en a à la CSP.
Des "méthodes sarkozystes" ??? Ah bon ? Je savais pas que Sarkozy il dormait pendant des nuits sur des banquettes à se cailler les miches, à pas rentrer chez lui pendant des jours, à se foutre femme (ou mari) et enfants à dos, pour lutter contre des esclavagistes et obtenir la régul des camarades sans papiers.
Faudrait voir à raison garder camarades, tous autant que vous êtes.
On leur a bien demandé plusieurs fois de mille manières d’évacuer les lieux. Pour des tas de raisons il était inacceptable que cela se poursuive. La réponse a toujours été tnon. "fuck you".
Et pourquoi ? Parce que certains petits malins savent bien que des flics n’entreront jamais plus dans une bourse du travail où la CGT a une bonne assise. La dernière fois que les flics sont entrés rue Charlot c’était des collabos et c’était en 39 45 .
Alors vous voyez, y’avait pas trop le choix - à part continuer à accepter de se laisser squatter par des centaines de personnes, des "militants" de mouvements tout à fait trouble et pour certains bien petits bourgeois, et j’en passe.
Parlez pas de ce que vous connaissez pas, merci.
Vous avez vraiment peu d’estime de la CGT et peu d’estime de vos camarades. En fait vous semblez nager en pleine "haine de soi" comme qui dirait. Pas certain que ça fasse avancer les affaires des sans pap ces petites luttes politico-groupusculaires, ces lavage de mauvaise conscience post-coloniale et ce dévouement sur le mode compassionnel.
4. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 14:25
Curieux !
Une cohorte de journalistes parlent de brutalité de la part de la CGT.
S’ils le disent, c’est qu’ils devaient être présents.
1ère question : qui les aurait donc invité ?
2ème question : comment se fait-il qu’aucun d’entre eux n’ait eu l’idée d’emporter un appareil photo, une caméra, ou tout simplement un portable.
Puisqu’il n’y a aucune photo. Rien !
En vérité, tout repose sur le témoignage de ceux qui squattaient depuis 14 mois, ou plutôt de ceux qui instrumentalisaient l’occupation de la Bourse du Travail et qui attendaient que la situation dégénère.
5. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 14:48
quand 14 mois de médiation ne suffisent pas vous faites comment ? les refus de communiquer de la part du Comité et aussi de la part de ces sans papiers est révéltaeur de la volonté de nuire non ?
6. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 15:03
La CGT a enfin compris que derriére des revendications de façade, se cachait la volonté de transformer la Bourse du travail en squatt de luxe.
Elle a usé de sa légitimité pour évacuer un bâtiment qui avait été détourné de son usage initial.
J’observe donc que le bon sens a finalement atteint ceux qui paraissaient les moins aptes à l’entendre il y qq mois à peine.
7. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 15:21
C’est qui "Sud Education Paris" ? C’est Paris quoi ? II ?IV ? V ?
Vous avez vu que Solidaires a accepté ce principe du délogeage par la CGT ou pas ?
Ahhh mais ouai.
J’y suis !.. tous des traîtres et des enculés sauf vous, c’est ça "camarades" ?
Personnellement, j’ai participé à un paquet d’occupations avec la CGT le DAL, RESF... en soutien à nos camarades et frères travailleurs sans papiers, j’ai jamais vu l’ombre de la queue d’un chat de "Sud Education Paris" dans ces restos ou chantiers.
Mais bien sur, je peux me tromper.
Ah si.! Pardon.
Pour être honnête, j’ai souvenir d’en avoir croisé 2 mb qui tournaient devant le resto, un jour, avec un autre camarade de BC, à l’occupation du KFC des Halles - on a discuté avec eux, pas sectaires pour des gros cons de cégétistes que nous sommes quand même - on a proposé qu’ils fassent une petite délégation d’étudiants qui viennent nous rejoindre en défilé, apporter une solidarité active et visible aux sans pap en luttes etc - et ben on n’a jamais rien vu..
Peanuts.
"Grands Diseux mais petits faiseux."
On n’a aucune leçon de morale à recevoir de vous "camarades". C’est quoi vos "réussites concrètes", à ce jour, qui vous donnent le droit de nous chier sur la tête comme ça ?
Je veux dire, à part votre anti-cégétisme et anti-communisme avérés bien sûr ?
Ça commence à bien faire.
On s’est pas mêlés de vos oignons quand vous êtes allés occuper des facs et des écoles où vous n’étiez même pas minoritaires mais limite inexistants, non ? On aurait pu pourtant si on avait voulu être aussi couillons que vous aujourd’hui avec ce communiqué. Entre le personnel enseignant et les syndicats étudiants - vous nous prenez pour des quiches ou quoi ?
Et pourtant vous avez fait chier un paquet de monde aussi, et pour quel résultat finalement ?
Bien sur c’est plus facile d’aller emmerder des petits bourges à la con dans Sciences Po ou HEC hein ?- pour le reste y’a PERSONNE. Se frotter à des tauliers, à leurs milices ( sur le chantier Xaintrailles par exemple et entre autres ...) là c’est un peu trop "bourrin" peut être non ?
L’ouvrier ,le sans papier, il est beau et sympa mais en photo ou sur le mode charitatif compassionnel , ambiance "mafé djembé pétard" au coin du feu non ?
Vous avez bien des squats à vous et vos potes, dans Paris non ? ALORS les "artistes" , les "étudiants professionnels", qu’est ce que vous attendez là, pour reloger les sans -pap de la Bourse ?
Vous croyez pas qu’on aurait pu publier des communiqués aussi pourris que le vôtre, là, à ces occasions ?
Rappelez - le nous la prochaine fois qu’on oubliera de se comporter en gros cons fachos racistes xénophobes collabos et j’en passe.
1. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 16:20
La CGT se bat pour régulariser les travailleurs sans papier, ce syndicat n’a pas vocation a être leur refuge. La régularisation de tous les sans-papiers est avant tout un combat politique.
Pour la méthode, la CGT a été bien piégé :
– appeler la police pour déloger des sans-papiers qui sont manipulés par une association mafieuse au risque justement d’être considérer responsable de leur expulsion : cette association reproche justement à la CGT de ne pas soutenir assez les sans-papiers qui n’ont pas de travail.
– ou supporter leur présence qui empêche justement la CGT de faire son travail de régularisation des travailleurs sans papiers ?
2. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 17:57
Il n’y a pas de solution à l’immigration clandestine tant qu’il aura un fossé entre le Nord et le sud, l’immigration illégale arrange bien les "rois" africains" ; elle est ainsi une soupape de sécurité pour éviter le troubles sociaux , révoltes...
8. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 15:24
La CGT a eu raison de récupérer les locaux destinés à l’ensemble des syndicats, il est évident qu’une organisation a besoin de locaux pour fonctionner, coordonner les actions contre la politique de Sarkzoy, occuper deouis 2 ans la bourse du travail là il y a de l’abus, pourquoi ne sont ils pas allés squatter une caserne désaffectée par exemple, il n’en manque pas ! ou bien les locaux du Medef qui lui est co responsable de leur situation ? ou ceux de l’UMP
C’est sur que c’etait une cible facile la Bourse du Travail et du coté du ministère des affaires sociales et du Medef on devait bien rigoler.
9. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 15:58
QUEL FAUX CUL LES GENS DE SUD, ONT SIGNE ET PARTICIPE A LA "LIBÉRATION DE LA BOURSE DU TRAVAIL" COMME VOUS POUVEZ LE VÉRIFIE DANS CET COMMUNIQUE...
Libération de la Bourse du Travail de Paris
COMMUNIQUE DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE (*) DE LA BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS
Paris, le 24 juin 2009
Depuis plus d’un an, des organisations syndicales agissent pour la régularisation des salariés sans papiers. Avec l’aide d’associations, les actions se sont élargies et de nombreuses régularisations de travailleurs en grève ou isolés ont été obtenues.
Dans ce contexte, la décision des délégués de la Coordination Sans Papiers 75 (CSP 75) d’occuper la Bourse du Travail de Paris est incompréhensible car elle a conduit les sans papiers concernés dans une impasse totale. De plus, en agissant ainsi, la CSP 75 se trompe de cible car paradoxalement, patronat et gouvernement sont totalement épargnés par cette action.
En choisissant, le 2 mai 2008, d’occuper la Bourse du Travail de Paris, les délégués de la CSP 75 ont fait le choix de paralyser ce bâtiment qui est un outil indispensable à la défense de tous les salariés parisiens et à l’activité de leurs syndicats. Cette occupation de la Bourse du travail de Paris, désapprouvée par les autres collectifs, les associations et les syndicats, était une voie sans issue.
La Bourse du travail de Paris est un bien commun, c’est un outil à la disposition des salariés parisiens et de leurs syndicats : CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, UNSA, Solidaires qui, depuis l’occupation, ne peuvent plus accéder à leurs bureaux et aux salles de réunions. Empêcher les salariés de se défendre et neutraliser l’activité des syndicats, cette sorte de prise en otage n’était pas inacceptable.
De fait :
Depuis le 2 mai 2008, 7 salles de réunions sont neutralisées, plus de 2 300 réunions ont été annulées ; chaque jour, des salariés ne pouvaient pas se réunir pour organiser leurs luttes ; des congrès de syndicats étaient reportés car la plus grande salle disponible à Paris pour les salariés (salle Eugène Hénaff), était occupée,
Les formations syndicales ne pouvaient plus se tenir, 2 imprimeries syndicales ne pouvaient plus fonctionner normalement,
Des permanences de défenses juridiques des salariés ne pouvaient plus se tenir.
De plus, cette occupation posait des problèmes d’hygiène et surtout de sécurité car les bâtiments sont constitués de salles de réunions et bureaux qui ne sont pas prévus pour y vivre nuit et jour avec présence de matelas, de bouteilles de gaz et de cuisines improvisées.
Malgré ces conditions, les syndicats, avec de nombreux collectifs et associations, n’ont pas ménagé leurs efforts depuis un an pour proposer aux délégués de la CSP 75 de travailler ensemble les dossiers de régularisation.
Les délégués CSP 75 n’ont cessé de refuser systématiquement toutes les propositions faites, préférant s’enfermer dans une occupation sans issue qui pénalisait les salariés sans papiers concernés.
C’est dans contexte, que l’outil « Bourse du Travail » vient d’être libéré par des syndicats parisiens.
Après plus d’un an, les locaux vont redevenir disponibles pour tous les salariés parisiens -y compris les sans papiers- afin qu’ils puissent se défendre et organiser luttes et ripostes avec leurs syndicats.
La Commission Administrative et les services de la Ville de Paris mettront tout en œuvre pour que les sans papiers récupèrent leurs effets personnels dans les meilleures conditions.
Le secrétaire Général de la CA de la Bourse du Travail de Paris
(*) la Bourse du Travail de Paris est gérée par une commission administrative composée des organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, Solidaires
1. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 18:29
A vomir la position de SUD après avoir donne son accord il se défile en douce...
"c’est pas moi c’est l’autre..."
2. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 18:31
Un an d’occupation de la Bourse du Travail ! Et après ?
Depuis plus d’un an maintenant, l’occupation de la Bourse du travail de Paris entrave l’activité de l’Union départementale et des syndicats qui y ont leur siège. Elle pose depuis le début, un problème sérieux à la Cgt. C’était le but de ceux qui ont poussé à cette opération. Mais aujourd’hui, l’opération est en train de se retourner contre ses initiateurs, et un certain nombre d’entre eux, comme nombre d’occupants, se posent maintenant d’une manière ou d’une autre la question de " comment s’en sortir ? " D’autant plus que cette opération globalement, ne bénéficie d’aucun soutien associatif, syndicaux, politiques. Pour notre part au niveau de l’UD Cgt 75, nous avons essayé de proposer, une des réponses à ce " comment en sortir ? ", mais visiblement sans succès. Il est vrai, qu’il faudrait que les initiateurs de l’opération admettent une bonne fois pour toute, qu’ils se sont totalement trompés de cible ?
Dans une énième tentative, nous allons refaire ici une partie du film depuis le début de la " GRANDE GRÈVE " du 15 avril 2008. Précisons tout de suite pour ne pas alourdir notre propos, que nous ferons ici abstraction de l’influence d’individus qui, en s’empressant de soutenir cette action dirigée contre la Cgt, voyaient là une occasion inespérée enfin de surfer sur un mouvement lancé en dehors d’eux ! Cette occupation de la Bourse est donc intervenue au lendemain de la manifestation du 1er mai 2008, où les travailleurs " sans-papiers " de différents piquets en grève, et beaucoup plus largement, avaient rejoint en masse les cortèges de la Cgt. Cette participation importante des travailleurs " sanspapiers " à ce 1er mai, faisait suite au succès du meeting du 23 avril que nous avions organisé dans la salle Eugène Hénaff de la Bourse, aujourd’hui occupée.
Des centaines de travailleurs en grève, un meeting qui fait salle comble, une participation sans précédent à la manifestation du 1er mai, une couverture médiatique importante… et tout cela à l’initiative notamment de la Cgt Toutes celles et ceux qui sont de ce combat, tout le monde, mais aussi le gouvernement et en particulier le ministère de l’immigration, avaient compris que la Cgt avait décidé de prendre la question de la régularisation des travailleurs "sans-papiers" à bras le corps.
Non pas en se contentant de brandir une décision de congrès ou une déclaration de principe, aussi justes soient-elles, non pas en soutenant une énième occupation d’église… mais en intervenant directement sur le terrain, là où se noue toute la contradiction entre le migrant déclaré " illégal " d’une part et la société française d’autre part : le terrain de l’entreprise.
L’émigration est avant tout une émigration économique.
Les villageois de la région de Kayes au Mali, pour ne prendre que cet exemple, migrent parce qu’il faut faire vivre la famille, le village. Dans le cas contraire, nous aurions un grand nombre de "touristes maliens" dans les restaurants des Champs Elysées. Mais vérification faite, ils sont derrière les fourneaux !
Émigration économique, d’un point de vue concret et pratique pour la Cgt cela veut dire : des milliers de salariés embauchés dans les entreprises, avec feuilles de paye ou au noir, cela ne change rien à l’affaire. Lors des grèves de Modeluxe (91) dès octobre 2006, de Buffalo-Grill (91) en juin 2007 et lors des luttes des travailleurs d’OSP (93) également en 2006, de Paristore (94) en 2007, ou de la Cooperl (35) en Bretagne en 2006…, la preuve a été faite une nouvelle fois que les travailleurs " sans-papiers " occupaient effectivement un segment particulier du marché du travail, qui offrait à discrétion au patronat une main d’oeuvre taillable, corvéable à merci et flexible à souhait.
Parce que sans droits. Aujourd’hui, dire cela est devenu en quelque sorte une banalité, mais rappelons- nous ce qui était dit et écrit à l’époque ? Comme nous avons l’habitude de le dire maintenant, sans que cela ne soit pour autant péjoratif, à l’époque nous étions d’avantage dans " l’humanitaire ", la compassion, le soutien….
D’autre part le succès des grèves à Modeluxe, ou à Buffalo Grill avaient permis de valider bien avant le fameux article 40 et de la circulaire du 7 janvier 08, cette idée que la grève à l’entreprise est une arme tout à fait efficace pour obliger patronat et préfecture à régulariser les travailleurs "sans-papiers ". Arme efficace, parce que le travailleur " sans-papiers " dans l’entreprise fait la démonstration concrète, sur le tas et par la grève, qu’il est bel et bien en position de travail et bien souvent embauché en " toute connaissance de cause ".
Avec la régularisation comme revendication, pour lui comme pour ses camarades, c’est l’exigence de continuer cette relation de travail comme tout un chacun au sein de l’entreprise. Et de pouvoir la continuer avec les mêmes droits que n’importe quel autre salarié. Avec le déclenchement de la " GRANDE GRÈVE " du 15 avril, la Cgt qui soutien à la lutte des "sans-papiers" depuis des années, de fait, s’est imposée, à partir de son terrain propre, à partir de l’entreprise, comme un partenaire nouveau à côté des "collectifs", des associations engagées sur ce sujet depuis des années.
L’action syndicale à l’entreprise, la grève pouvait permettre la régularisation des travailleurs " sans-papiers " avec une sérieuse plus-value par rapport à l’occupation d’une église ou d’un bâtiment quelconque. Cela n’appartient pas à la Cgt, c’est un fait qui s’impose à tous. La société refusait de reconnaître le travailleur " sans-papiers ". Par la grève et la médiatisation de la grève, les travailleurs sans papiers ont acquis de toute lutte leur reconnaissance.
Cette irruption du syndicat à côté des collectifs, des associations, a été vue, pensons-nous, aussi en termes de rivalité, de concurrence. En tout cas, et cela ne fait aucun doute, pour le CSP 75. En même temps, cette capacité de la Cgt au côté des travailleurs " sans-papiers " a créé une énorme attente afin de pouvoir peser " tous ensemble " sur le gouvernement.
La Cgt, y compris dans ses rencontres au ministère s’est toujours évertuée de demander la régularisation des grévistes, tout en étant consciente qu’exiger leur régularisation posait la question de façon beaucoup plus large. Mais faudra t-il encore une fois redire que la revendication de grévistes, quels qu’ils soient, leur appartient et ne peut pas être généralisée sur un simple injonction. Avec le déclenchement de la " GRANDE GRÈVE ", nous avons franchi une nouvelle étape dans la lutte des " sans-papiers ", et comme il est logique dans ces périodes charnières, le passage ne pouvait pas se faire sans quelques grincements de dents, sans quelques polémiques.
Outre les présupposés habituels (les fameux discours sur la récupération, ou alors l’anti-Cgtisme primaire…), les rumeurs autour de la carte syndicale qu’exigerait la Cgt de la part des " sans papiers " avant qu’ils ne s’engagent dans la grève, révélaient une certaine préoccupation de la part des collectifs sur leur devenir. L’irruption du CSP 75, le 2 mai 08 dans la cour de la Bourse du travail de Paris a été certainement de ce point de vue une tentative de réponse, à cette question.
Par contre, il faut noter que toute la polémique avant le 15 avril et après le déclenchement de la première vague, sur l’appréciation de l’article 40 et de la circulaire de janvier 08, a été formellement, et assez rapidement dépassée.
Le CSP 75, n’hésite plus et depuis assez longtemps à se présenter comme un collectif de travailleurs "sans-papiers".
Difficile de faire autrement, quand 2 500 grévistes ont revendiqué leur statut de travailleurs devant leur patron, devant les caméras, jusqu’y compris au sein des préfectures.
Difficile de leur dire, qu’ils ont fait le jeu de N. Sarkozy et de sa politique d’ " immigration choisie " ?
Difficile de dire aussi aux 1 500 grévistes déjà régularisés, comme aux familles au pays, que la Cgt les a emmenés dans le mur, dans une impasse en engageant ce mouvement ?
Maintenant, le fait que certains de ces travailleurs régularisés grâce à la grève, aient été depuis licenciés, est-ce que cela retire quoique ce soit à la lutte menée ? À la stratégie suivie ? Nous sommes une organisation syndicale, se battre contre les licenciements, cela fait aussi partie de notre job, même si nous ne gagnons pas à tous les coups.
Rappelons nous, déjà les polémiques sur les listes internet, en leur temps, à propos des camarades de la Grande Armée ou de Buffalo Grill que la Cgt était accusée d’avoir abandonnés à leur sort ! Et le fait que certains de ces camarades soient aujourd’hui licenciés, est ce que cela veut dire par principe qu’ils ne pourront plus retrouver du travail ?
Bien sûr maintenant il y a la crise, mais elle est là pour tous les travailleurs dans notre pays, en Europe, comme en Afrique et ailleurs... Un travailleur " sans-papiers " régularisé, avec sa carte ou son récépissé est un travailleur à part entière. Régularisé par la grève, il s’est rangé, et de quelle manière au côté de ses camarades de travail qui se battent pour défendre leurs intérêts et pour certain, sont syndiqués.
Comme d’autres travailleurs dans son entreprise, avec la grève il s’est émancipé jusqu’à un certain point des liens de dépendance, qu’il pouvait avoir vis à vis de son patron, y compris à son corps défendant. À plus forte raison en tant que " sans-papiers ". À partir, de ce moment-là, qui peut croire un instant que son patron va lui dérouler, comme à ses camarades avec ou sans papiers, le tapis rouge ? Tout est une question de rapport de force au sein de l’entreprise et le rôle du syndicat est de l’organiser.
Nous l’avons toujours dit, cette lutte pour la régularisation est aussi une lutte pour gagner des droits, non pas des droits en soit, entre ciel et terre en quelque sorte, mais des droits pour que ces villageois de Kayes et d’ailleurs qui sont, à un moment de leur vie, obligés d’émigrer en France, d’endosser le bleu de l’ouvrier du bâtiment, la tenue de l’employé de restaurant ou de l’agent de nettoyage …puissent travailler comme tous les travailleurs.
C’est-à-dire, aller au travail sans la peur au ventre, pouvoir bénéficier au moins de la même considération, des mêmes dispositions conventionnelles (temps de travail, salaires…) et autres dispositions légales et réglementaires ni plus, ni moins, que n’importe quel autre salarié de notre pays.
Nous intervenons sur ce dossier, es qualité en quelque sorte. Et personne, qu’il ait ou non des papiers, ne peut nous le contester. Pour pouvoir agir concrètement, sur le terrain pour la régularisation, nous ne pouvons pas faire autrement que d’intervenir à partir de l’entreprise et du travail. C’est notre crédo d’organisation syndicale. Si l’opinion publique s’est d’ailleurs rangée majoritairement du côté des grévistes et donc a vu pour le coup les " sans-papiers " avec d’autres yeux, c’est qu’elle a pu toucher du doigt, via la médiatisation des grèves, leur surexploitation au travail parce que " sans-papiers ".
Pour bien nous faire comprendre, prenons un exemple : nous n’avons jamais fait le reproche à RESF de prendre fait et cause pour les parents " sans-papiers " et leurs enfants au prétexte que les militants de RESF (dont un certain nombre sont par ailleurs des militants syndicaux et pour certains d’entre eux à la Cgt) ne se plaçaient pas sur le terrain syndical et que de ce fait oubliaient que ces parents étaient aussi des travailleurs ! Et fort logiquement aucune structure de la Cgt n’est allée occuper un local ou une permanence de RESF au motif que RESF aurait " oublié " dans sa campagne les travailleurs "sans-papiers" sans enfants. Le faire aurait été de faire le jeu du gouvernement et du patronat. Au contraire, RESF, comme les autres composantes du mouvement des " sans papiers ", ont apporté leur pierre efficace à la lutte pour la reconnaissance des droits des immigrés dans leur ensemble. C’est ainsi que la Cgt y contribue, à son niveau, avec sa position spécifique dans les entreprises.
Ce large développement fait, l’argument qui reste pour justifier l’occupation de la Bourse du travail serait les travailleurs "individuels" ou isolés. Dés le premier jour de cette occupation (" du siège de l’UD Cgt75 ", comme le disent les messages sur internet), nous avons essayer d’expliquer qu’avec la coordination de grèves dans plusieurs entreprises sur plusieurs départements à la fois, nous avons obligé le gouvernement et non pas telle ou telle préfecture, à discuter pour l’ensemble des travailleurs "sans-papiers" en grève. Et nous avons eu l’occasion de le réaffirmer dans nombre de débats. Qu’à partir de là, la question de la régularisation ne se poserait pas simplement pour les grévistes, mais de façon plus large.
C’est ce qui s’est effectivement passé, puisque aujourd’hui, par-delà les tracasseries préfectorales (là aussi pas question de tapis rouge), un travailleur qui a 5 ans de présence sur le territoire et un an d’activité salariée est aujourd’hui régularisable. Mais entendons-nous bien, ces critères ne sont pas les nôtres, c’est le ministère qui les a imposés.
De même pour les femmes "sans-papiers" qui travaillent dans l’aide à la personne. Notons que si elles n’ont pas pu faire grève, elles ont soutenu de toutes leurs forces le mouvement engagé depuis le 15 avril et aujourd’hui nombre d’entre elles sont régularisées…comme les 49 salariés " au noir " de BMS à Nanterre ont été régularisées grâce à leur mobilisation… Bien sûr tout cela n’est pas suffisant !
Nous sommes un syndicat, et nous savons pertinemment que toute avancée à partir de grèves ne se généralise pas immédiatement, spontanément. Il faut remettre le couvert assez souvent et tendre vers un débouché politique pour gagner cette généralisation des acquis obtenus. L’occupation de la Bourse va à l’encontre de ce processus, puisqu’elle entrave l’action de la Cgt et crée des tensions et divisions qui n’ont pas de raison d’être.
Ce mouvement des travailleurs "sans-papiers" ne peut pas tout régler, comme celui porté par RESF ou celui de l’occupation de St Bernard n’ont pas tout réglé. Il vient ajouter une pierre et pas des moindres aux luttes engagées sur ce thème depuis des années. En tout cas, il a déjà obligé le gouvernement à un certain nombre de concessions et pas simplement des concessions de formes, qui n’étaient pas et loin de là, dans la plateforme du candidat Sarkozy. Il n’a pas non plus la prétention d’amener à lui tout seul, le gouvernement à changer de politique en la matière.
Il est partie prenante de l’ensemble de cette lutte, mais nous ne pouvons pas lui faire dire plus qu’il ne peut porter, comme essaye de le faire croire à ses adhérents la CSP 75, en mettant la pression sur l’UD Cgt75, une des structures de la Cgt la plus engagée dans cette partie de bras de fer avec le gouvernement. Regardons ce qui se passe sur les autres questions de la situation sociale aujourd’hui en France. Partout dans le pays se déroulent des luttes sur tous les fronts.
Partout des débats parfois rudes se mènent sur les stratégies à adopter, mais il n’y a qu’une seule organisation en France qui a osé s’en prendre, de cette façon à une structure de la Cgt totalement impliquée dans le mouvement social : C’est la CSP 75, espérant sans doute que sa grossière provocation lancée dès le début de l’occupation : " Vous n’avez plus qu’à appeler la police ! " finira par marcher !
Paris le 26 mai 2009
LA CGT
3. Sur le communiqué de la CA de la Bourse, 25 juin 2009, 22:16
Imbroglio à la bourse du Travail : la CGT déloge des sans-papiers
De Claudine RENAUD
PARIS (AFP) — La CGT, à l’origine d’un mouvement inédit de grèves au printemps 2008 pour faire régulariser des salariés sans-papiers, a utilisé la manière forte pour déloger 100 à 200 travailleurs africains squattant depuis plus d’un an ses locaux à la Bourse du travail à Paris.
Environ 180 travailleurs délogés campaient toujours jeudi sur le trottoir devant ce bâtiment servant à des réunions syndicales, au milieu de matelas entassés en tout sens, a constaté un journaliste de l’AFP, tandis qu’une controverse est née autour de la méthode employée pour vider les lieux, plaçant la CGT en porte-à-faux.
Solidaires Paris (syndicats Sud et autres) a rappelé que cette occupation n ?avait "jamais reçu l ?approbation des organisations syndicales" car "certaines d ?entre elles prenaient en charge la lutte des travailleurs sans-papiers".
Mais "les désaccords avec les formes d ?actions prises par certaines catégories de travailleurs ne peuvent se régler" par des expulsions, ajoute Solidaires.
Tonalité voisine de la part de Droit au logement (DAL) qui, tout en disant s’être "désolidarisé" de ce squatt, "dénonce la méthode expéditive" pour faire déguerpir les sans-papiers. Les élus Verts de Paris ont critiqué une "violence injustifiable".
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a jugé jeudi "pas acceptable" l’évacuation des sans-papiers, "de surcroît avec des méthodes brutales".
Dans une mise au point, l’union départementale CGT a rejeté les accusations de violence.
Bernardette Cittot, responsable communication, a formellement démenti les affirmations de la coordination nationale des sans-papiers accusant la CGT d’avoir envoyé "une centaine de nervis" portant "cagoules, barres de fer, bâtons et gaz lacrymogènes".
"C’est totalement faux", a-t-elle déclaré. "Nos militants ont reculé, attendu que les choses se calment et ont refoulé sans violence les sans-papiers (...) Il n’y a eu aucun blessé et aucune arrestation".
"Evidemment, pour refouler quelqu’un, on y met les mains, mais il n’y a eu ni coup, ni blessure", a assuré Mme Cittot.
La CGT a aussi démenti la présence d’enfants lors de l’évacuation.
Jean-Claude Amara, de l’association Droits devant !, qui milite avec la CGT et avec la Coordination 75 qui soutenait l’occupation, a qualifié la situation d’"imbroglio" et préféré "ne pas s’en mêler".
La CGT s’est refusée à toute réaction au sommet.
L’occupation durait depuis le 2 mai 2008.
La Coordination des sans-papiers 75 avait investi les locaux, après le refus par la préfecture de police de Paris de recevoir 1.000 dossiers que la Coordination voulait voir traiter, la préfecture renvoyant alors vers la CGT.
"Cette provocation de la préfecture a conduit des sans-papiers à se tromper de cible", avait réagi la CGT de Paris, décidée à ne pas tomber dans ce qu’elle considérait comme un piège et ne pas faire appel aux forces de l’ordre.
Quand l’occupation a débuté, la CGT venait de déclencher, avec Droits devant !, un mouvement de grèves coordonnées dans plus de 100 entreprises d’Ile-de-France (restaurants, nettoyage industriel, BTP, intérim) employant, parfois depuis des années, des travailleurs sans documents en règle.
La CGT revendique depuis avril 2008 "plus de 2.000 régularisations obtenues".
10. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 25 juin 2009, 20:51
SUD Education Paris de mes d...
Votre communique est tout bonnement scandaleux. Des allégations sans aucune explications d’abord.
Ensuite cette attaque contre la Confédération est honteuse car la le syndicat est justement en pointe sur le terrain pour la défense et la régularisation des travailleurs sans papiers.
Allez voir à Paris sur le Boulevard Magenta le piquet de grève devant les agences d’intérim, allez voir rue Louis Blanc dans le 10e arrondissement.
La CGT est présente et seule la CGT est présente.
Alors, que penser de votre saillie si ce n’est de taper une fois encore sur un syndicat décrié, souvent à juste titre pour les travers du syndicalisme français actuel, mais que les travailleurs plébiscitent dans les urnes pour ses actions sur le terrain.
1. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à , 26 juin 2009, 12:13
Rafraîchissement de mémoire pour les vautours qui sautent sur l’occasion pour critiquer la CGT :
Ce syndicat est le seul (avec des assos)à avoir défendu, et avec succès, les sans papiers et obtenu bon nombre de régularisations.
Leur bonté (héberger dans leurs locaux) se retourne contre eux mais sont-ils à blâmer ?
Bravo pour leur combat et leurs succès contre l’ignoble Hortefeux !
11. réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à Paris , 26 juin 2009, 12:12, par (k)G.B.
Cette occupation par la CSP75 n’était pas très glorieuse. Qu’elle prenne fin était prévisible. Qu’allaient-ils foutre à la Bourse du Travail, alors qu’ils auraient pu occuper de nombreux immeubles vides dont Paris est fort pourvu ?
Camarades de SUD Education Paris, ne vous plantez pas d’ennemi : ce n’est ni la CGT, ni les gars de la CSP75 qui à mon avis se sont complètement plantés de cible et de lieu.
Quant aux histoires de gaz lacrymo, de matraques, j’aimerais quand même savoir d’où ça vient tout ça.
Bref, la situation était pourrie, vraiment pourrie, que pouvait faire la CGT de toute façon ?
Si on commence à se voler dans les plumes entre camarades, on est mal barrés pour la suite !
Vous ne comprenez pas que, pour le coup, c’est vraiment faire le jeu du pouvoir là ?
(k)G.B., syndiqué SUD Commerce & Services
12. Réaction de SUD Education Paris après l’expulsion des sans papiers de la bourse du travail rue Charlot à Paris , 26 juin 2009, 20:00
Est-ce-que SUD EDUCATION soutient l’occupation honteuse de la bourse
du travail,empechant le travail des syndicats