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Rebellion économique...

Publie le lundi 9 juillet 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Bonjour tout le Monde

La rébellion économique
De multiples formes d’action contre le système en place

A l’heure où tout tend à devenir marchandise, où l’économie ultra-libérale prend le pas sur la politique, où les multinationales toutes puissantes détruisent les économies nationales, où les médias indépendants sont marginalisés, où les marchands de publicité font de nous des consommateurs disciplinés, que reste-t-il à ceux qui veulent vivre autrement ? Leur bulletin de vote ? Un jour, sans doute encore lointain, viendra où l’on pourra vivre autrement. Mais en attendant que cet ambitieux projet mûrisse, que faire ?

De quel moyen d’action disposent ceux qui en ont assez de cette société de consommation, de l’argent roi, comme but ultime, d’un capitalisme sans scrupule ?

Ne pourrait-on pas trouver ce moyen d’action - tel un judoka utilisant la force de l’adversaire pour le faire chuter - dans notre manière de répondre aux sollicitations dont nous sommes victimes ? En effet, qu’attend-on de nous, sinon que nous consommions toujours plus, comme on nous le martèle en permanence ? Si nous consommons docilement, tout va bien : le peuple a du pain et des jeux. Les délocalisations continuent, la pauvreté et les inégalités progressent. Et, pour les détenteurs de capitaux, les bénéfices sont au rendez-vous.

Mais les équilibres économiques sont fragiles, un grain de sable dans la consommation, quelques pourcentages en moins à quelques endroits bien choisis et la machine peut s’enrayer, se dérégler. Les profits vont s’éroder. Le capitalisme et le néolibéralisme seront pris par là où cela leur fait mal, c’est-à-dire par les bourses.

Ce que j’appelle "rébellion économique" est un ensemble de comportements de la part de personnes "rebelles"* à la société de consommation telle qu’elle existe à l’heure actuelle. Ceux-ci, volontairement, consomment de manière inhabituelle, imprévisible, inattendue. Ces actions ont lieu en toute légalité, car personne ne peut imposer à quiconque de consommer d’une manière déterminée.

* Le rebelle est celui qui résiste, qui refuse de se plier à...

En faisant un parallèle (partiel seulement) avec la désobéissance civile, on peut essayer de définir la rébellion économique par ses caractéristiques :

* des actions volontaires nécessitant un engagement personnel,

* des actions publiques, c’est-à-dire réalisées ouvertement,

* des actions collectives concertées, ciblées, pour plus d’efficacité. Ceci n’exclut pas des attitudes individuelles de rébellion économique par conviction personnelle,

* les acteurs ont conscience de contraintes qu’ils peuvent supporter : payer un prix plus élevé, acheter plus cher un bien plus loin de chez soi ; ne pas avoir exactement le produit que l’on souhaite, se sentir frustré en ne satisfaisant pas un désir d’achat...

* éviter autant que possible les dommages collatéraux (risques de licenciement économique pour des employés qui ne sont pas directement concernés par le conflit),

* n’utiliser que des moyens légaux,

* faire appel à des principes éthiques "supérieurs", éloignés de ceux mis en oeuvre habituellement dans un acte d’achat : équité (condition de travail, rémunération correcte d’ouvriers), écologie, environnement social à long terme.

Exemples d’actions ou de démarches pouvant être qualifiées de rébellion économique

Actions / demarches Objectifs
Boycott Boycotter un produit, une marque, un pays, c’est faire pression sur la cible pour qu’elle réponde à une demande déterminée.

Commerce équitable Garantir à de petits producteurs dans des pays en développement un prix de vente minimal, un prix "juste ", à l’abri des fluctuations du marché, moyennant un surcoût volontairement accepté par le consommateur.

Commerce éthique Influer sur les conditions sociales et d’environnement des entreprises des pays en développement : travail des enfants, salaires minimaux, droit d’association, etc.

Placement financier dans des banques éthiques Financer des initiatives et des entreprises en alliant la viabilité financière et la plus-value pour la société : qualité de vie, environnement, développement durable.

Produits biologiques Avoir une alimentation plus saine et faire pression sur le marché pour une agriculture moins intensive.

Privilégier l’achat de produits fabriqués à proximité. Favoriser le développement du tissu économique local, l’environnement social à long terme. Réduire les consommations d’énergie nécessaires aux transports et les pollutions qu’elles entraînent.

Publicité à contre-pied En achetant un produit B quand la publicité nous dit d’acheter A, c’est rendre vaines les campagnes publicitaires qui polluent notre environnement et nous agacent.

Réduction de la consommation de viande. Optimiser l’utilisation des ressources de la planète car la viande est un aliment ayant un rendement énergétique très faible (consommation de nourriture végétale par l’animal au détriment de la satisfaction des besoins alimentaires de l’homme).

Simplicité volontaire Améliorer la qualité de la vie en réduisant la dépendance à l’argent et à la vitesse, dégager du temps pour la communauté et encourager les attitudes écologiques et respectueuses de la société.

Système d’échange local (SEL) Développer les relations sociales et transformer le rapport avec l’argent, en lui retirant son pouvoir de se reproduire, par le biais des intérêts, du simple fait d’en posséder.

Il y a ainsi de multiples manières de contribuer à la construction d’un monde différent, en changeant nos comportements individuels et collectifs.

Face à la toute puissance du capital et à un bi-partisme qui ne laisse pas de place à ceux qui veulent remettre en cause le système actuel pour un monde meilleur, la rébellion économique peut devenir un moyen pacifique puissant pour faire entendre une autre voix, pour faire pression, pour infléchir des politiques, voire pour abattre les nouvelles féodalités supranationales. Sa capacité de nuisance envers le système en place n’a pas encore, et de loin, été exploitée.

Un copier coller d’un certain site...

Cordialement

Messages

  • Le Japon secoué par l’incroyable disparition de 50 millions de dossiers de retraite
    Tokyo RÉGIS ARNAUD.
     Publié le 22 juin 2007

    L’opposition dénonce cette incurie à quelques semaines d’élections au Sénat.
     
    ON NE respecte même plus les anciens au Japon. L’assurance sociale de l’Archipel vient d’avouer avoir « égaré » 50 millions de dossiers de retraite lors de leur informatisation dans les années 1980. Les noms, adresses et dates de naissance qui figuraient sur ces dossiers n’ont visiblement pas survécu à la « simplification » que devait représenter la mise en place d’un numéro d’identification unique en 1997.
    ........

    http://www.lefigaro.fr/economie/20070622.FIG000000101_le_japon_secoue_par_l_incroyable_disparition_de_millions_de_dossiers_de_retraite.html

    Une recherche sur Google,montre la non prise en compte de cette info,a une exception pres, par les medias de “gauche”.
    Nous sommes loin de la realité donc de la rebellion ?

    • je trouve ces propositions pertinentes. Elles devraient être sérieusement considérées et étudiées par la vrai gauche afin de les intégrer en tant que STRATEGIES COMPLEMENTAIRES de résistances et de déstabilisation du système capitaliste soigneusement quadrillé pour que tout le monde en passe par ses fourches caudines visant à pomper financièrement au maximum les classes populaires (des couches les plus défavorisés jusqu’aux couches moyennes et petites et moyennes entreprises)

      Ces stratégies ont l’avantage il me semble, d’avoir un côté INSAISISSABLE et INCONTROLABLE, ce qui est éminemment déstabilisant et destructeur d’un système politique et économique basé sur la finance et sa domination organisée et planifiée.

      De plus travailler sur les moyens concrets de les mettre en place et de les ARTICULER avec les autres stratégies favoriserait la réflexion et la prise de conscience sur la part de responsabilité individuelle et collective concernant l’efficacité des manipulations de la société marchande capitaliste en vue de pousser au consummérisme maximum basé sur L’AVOIR COMPULSIF (au seul bénéfice des entreprises capitalistes) au détriment de L’ETRE pour qui la vraie richesse repose sur les valeurs humaines (culture, créativité, solidarité, capacité de remises en questions et de communication harmonieuse .....révolution intérieure et extérieure).....

      Pardon ? C’est un rêve, une utopie ? Pas plus que la rupture avec le capitalisme !!! et quotidiennement beaucoup plus immédiatement à notre portée

      Et si nous innovions ? et si nous sortions du cadre pour saboter les capacités rafinées de contrôle du pouvoir tant que nous restons dans les limites qu’il nous impose et tant que nous l’affrontons avec les tactiques traditionnelles qu’il a appris à contrecarrer et à contourner.

      "IL FAUT FAIRE DE LA VIE UN REVE ET DE CE REVE UNE REALITE"

      Anatole France

      Bonnes vacances

      Maguy

  • IL Y A URGENCE !

    Ce qu’il convient de faire (au mieux de ses moyens)

    l° Sortir son argent des banques et des caisses d’épargne

    2° Stocker des produits de consommation courantes alimentaires, d’hygiène, etc...

    (en voyant large si possible pour aider ceux qui n’en ont pas la possibilité.)

    3° transmettre le message autour de soi

    Pour les raisons suivantes :

    1° Le marché boursier est manipulé par l’informatique

    2° A un moment donné, convenu et programmé, la bourse va s’écrouler

    3° Les banques prêtent 33 fois le montant de l’argent en dépôt

    (en se référant à la hausse boursière) donc, à ce moment

    il ne sera plus possible de prendre de l’argent liquide (ou très peu)

    pour éviter la faillite des banques

    comme celà s’est produit en ARGENTINE ou en RUSSIE

    ou les salariés étaient payés en nature et faisaient du "troc"

    5° Par ailleurs, on interdit aux Etats de stocker de la nourriture alors que

    le plus grand problème des gouvernements sera de fournir à leur administrés de la

    nourriture "saine"

    Tout ce qui précède est imminent

    Michèle

  • Sortir son argent de la banque ?Le papier-monnaie sert de moins en moins pour les transactions commerciales et puis 1°) il faudrait en avoir, de l’argent à sortir... 2°) pour faire quoi, car si on est dans une crise telle que vous la décrivez, l’argent - monnaie ne sera plus d’aucune utilité. Mieux vaut se procurer des denrées plus précieuses : diamants, lingots d’or, et/ou toute autre denrée pouvant se négocier sans justement passer par le papier-monnaie, ou immobilier et terrain qui se valoriseront à long terme. Raclez vos fonds de tiroir !!
    Faire des provisions ? Lors de l’affaire du canal de Suez (1956), craignant de manquer, ma mère et ma grand-mère ont acheté 50 kilo de savons de Marseilles au B H V de Paris, en pain de 500 gr.En 1971 nous avons fini le dernier cube.....Il y avait aussi eu razzia sur le sucre, l’huile, les sardines et les autres boites de conserve. Question à tous : quelle est votre capacité de stockage, et quelles sont vos disponibilités financières pour créer vos stocks ? Des stocks pour 1 mois, tout le monde peut à peu près les faire, mais pour XX années, qui le peut ?