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René Préval chahuté devant le Palais présidentiel à Port-au-Prince
Publie le dimanche 31 janvier 2010 par Open-Publishing1 commentaire
HAITI : INFOS NON MEDIATISEES
René Préval chahuté devant le Palais présidentiel à Port-au-Prince
Le président haïtien, René Préval, a été chahuté samedi à Port-au-Prince lors d’une manifestation spontanée de plusieurs centaines de personnes. L’incident a eu lieu alors que le chef de l’Etat visitait, pour la première fois depuis le tremblement de terre, les ruines du Palais présidentiel.
"Préval n’a rien fait pour nous depuis le séisme !", "Préval ne parle pas aux gens", "Aristide doit revenir", ont lancé des jeunes aux grilles du Palais national qui fait face à un camp de réfugiés depuis le tremblement de terre du 12 janvier.
"Nous sommes tous des sinistrés, dans nos quartiers nous n’avons pas reçu d’aide depuis le séisme", protestaient les manifestants qui disaient en vouloir au président Préval "pour son mépris des gens".
Le président, qui est apparu très rarement en public depuis la catastrophe, s’est approché de la grille entourant le Palais présidentiel effondré pour parler à la foule agressive.
"Préval doit mettre les jeunes au travail. Si on ne travaille pas, qu’est-ce qu’on peut faire ? Doit-on aller voler ?", a demandé Herbie, 20 ans, qui s’est présenté comme une des victimes de la catastrophe.
John Bernis, un autre protestataire en colère, a souhaité que le président "fasse baisser les prix des produits de première nécessité car l’aide n’est pas éternelle".
Certains brandissaient rageurs des photos de Jean-Bertrand Aristide, souhaitant le retour de l’ancien président en exil en Afrique du Sud depuis 2004 et affirmant que sous son gouvernement "le peuple était mieux servi".
31 janvier 2010 03:09
http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20100131030956200172019048000_brf004.xml
Haïti : Des blessés en danger de mort faute de transfert vers les USA, accuse un médecin
AP | 31.01.2010 | 02:41
L’interruption de l’évacuation vers les Etats-Unis de blessés haïtiens met en péril la vie d’au moins une centaine d’entre eux, a dénoncé samedi un médecin opérant à Port-au-Prince.
Le docteur Barth Green, président d’un institut médical dépendant de l’université de Miami, présent à Haïti avec les secours internationaux, estime que "100 patients dans un état critique mourront d’ici deux jours s’ils ne sont pas évacués" vers les Etats-Unis pour être traités.
Les évacuations sanitaires ont été interrompues mercredi, à cause d’un différend financier entre l’Etat de Floride et les autorités fédérales américaines......
Haïti : arrestation de 10 Américains soupçonnés d’avoir "volé" 31 enfants
PORT-AU-PRINCE - Dix ressortissants américains soupçonnés d’avoir "volé" 31 enfants âgés de 2 mois à 12 ans, ont été arrêtés vendredi en Haïti, plus de deux semaines après le séisme, a annoncé samedi à l’AFP le ministre des Affaires sociales et du Travail, Yves Christallin.
Les dix personnes, cinq hommes et cinq femmes, ont été appréhendées en compagnie de 31 enfants, âgés de 2 mois à 12 ans, par un commissaire de police haïtien alors qu’ils allaient traverser la frontière dominicaine, a précisé le ministre.
"C’est un vol, ce n’est pas une adoption", a-t-il affirmé, précisant que "pour quitter Haïti un enfant a besoin d’une autorisation de l’Institut du bien-être social qui s’occupe des cas d’adoption".
Selon lui, deux pasteurs, l’un en Haïti, l’autre à Atlanta (sud-est des Etats-Unis), sont également impliqués dans cette affaire.
Les ressortissants américains ont été remis à la justice et étaient détenus samedi soir à la Direction centrale de la police judiciaire, à Port-au-Prince, avec deux complices haïtiens présumés, a confirmé à l’AFP le directeur général de la police Mario Andresol.
Une enquête a été ouverte pour déterminer dans quelles circonstances les dix Américains sont entrés en possession des enfants, a précisé M. Andresol
"C’est désormais à la justice de faire son travail", a-t-il dit, précisant que les enfants ont été transférés dans un hébergement à Croix-des-Bouquets, au nord de Port-au-Prince.
"C’est dommage que ce soit des Américains qui sont impliqués dans cette affaire, car ils sont en train de nous aider comme d’autres pays le font", a regretté le ministre.
Dans un entretien à la chaîne de télévision américaine NBC, un proche des Américains arrêtés a indiqué qu’ils étaient inculpés de trafic d’enfants, et que cette affaire était, selon eux, un malentendu administratif.
Les Américains ont été présentés comme faisant partie d’une organisation caritative baptisée "Le Refuge pour une nouvelle vie des enfants", basée dans l’Etat de l’Idaho (nord-ouest des Etats-Unis).
De nombreux enfants ont été adoptés depuis le tremblement de terre qui a dévasté Haïti le 12 janvier.
L’administration américaine a appelé mercredi les futurs parents adoptifs d’enfants haïtiens à la patience, en attendant la mise en place de procédures "transparentes" pour éviter les erreurs et le trafic d’enfants.
31 janvier 2010 04h22
Messages
1. René Préval chahuté devant le Palais présidentiel à Port-au-Prince, 31 janvier 2010, 10:04
Pour ne pas oublier...
Bienvenue sur mon blog ! Pour ne pas oublier me permettra de rappeler des souvenirs, combler les lacunes d’un cerveau qui en laisse échapper plus qu’il n’arrive à en retenir. Des voyages, des événements, des idées, se souvenir de ce qui laisse une marque. Également, pour ne pas être oublié. Bonne visite, bonne lecture
samedi 30 janvier 2010
Plus besoin de PROZAC
On tient le fort, mais on ne l’est pas toujours. Fort je veux dire ! Il nous arrive d’avoir le caquet bas, un peu découragé par l’ampleur du défi, celui de maintenant comme celui de demain. À chaque fois que nous sommes dans cet état de fatigue-découragée, il se passe toujours on ti bagay (un petit quelque chose) pour nous transmettre une énergie nouvelle. Aujourd’hui, on a eu droit au genre de scène qui te booste de PROZAC pour la prochaine semaine au moins.
En passant devant le camp de déplacés sied sur le terrain de soccer du parc Ste-Thérèse, on entend un chant. La bagnole s’est arrêtée toute seule. Elle s’est même stationnée toute seule ! Mon kodak m’a sauté au cou et je suis descendu entre les choristes et les danseurs. Une centaine de campeurs obligés chantaient et dansaient.
Je faisais des photos pendant que Jo filmait le party et naturellement, sans savoir pourquoi et sans gêne de danser comme un 2X4, mon corps s’est déchaîné.
J’exagère juste un peu, c’est pour l’effet. Mes voisins de piste de danse se sont mis à rire du blanc qui danse mal (désolé pour le pléonasme) et m’ont encouragé à continuer. Tout le monde a redoublé d’ardeur, petit moment de bonheur.
Publié par Jean-François Labadie à l’adresse 22:06
http://jeanfrancoislabadie.blogspot.com/2010/01/plus-besoin-de-prozac.html