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René REVOL : Voilà pourquoi j’ai proposé la candidature de Jean- Luc MELENCHON

Publie le vendredi 15 décembre 2006 par Open-Publishing
25 commentaires

Rene Revol

de René REVOL Vice Président de PRS, Porte parole national provisoire de l’appel pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes

Signataire national de l’appel unitaire initial du 11 mai, désigné comme porte parole provisoire par l’assemblée des collectifs unitaires antilibéraux en septembre, je n’ai pas ménagé ma peine pour assurer la mobilisation nécessaire dans le pays pour que la gauche de transformation sociale se rassemble sur une candidature unitaire, appuyée sur le projet des 125 propositions versées au débat citoyen dans tout le pays. Car je suis convaincu qu’il est impératif pour battre la droite que le rassemblement nécessaire de la gauche soit fécondée par l’union des antilibéraux. C’est ce que PRS a appelé "l’union dans l’union".

Ce qui m’a convaincu de signer l’appel du 11 mai, c’est donc le fait que celui-ci s’engageait pour une union sans exclusives, avec un rassemblement sans ambigüité contre la droite au deuxième tour, à l’inverse de la position sectaire anti-PS défendue par la direction de la LCR. Je l’ai aussi signé, non seulement du fait de la diversité et de l’unité de toutes les personnalités de gauche de valeur rassemblées sur cet appel, mais surtout du fait que le PCF, en tant que Parti, avait signé cet appel, tant je crois que cette union dans l’union est impossible sans l’implication centrale du PCF.

Or malgré la puissance de l’adhésion de notre campagne dans le pays et dans le peuple de gauche, qui s’est manifestée notamment par la participation massive aux meetings, ni les sensibilités qui ont initié l’appel, ni l’assemblée des collectifs réunis à St Ouen les 9 et 10 décembre ne sont arrivés à s’entendre sur les candidatures qui avaient été soumises jusqu’ici au débat.

Si elle se confirmait, cette paralysie serait catastrophique. L’absence d’accord sur le nom du candidat ajouté à la désignation de Ségolène Royal par le PS risque de déséquilibrer la gauche et de la conduire à la défaite en 2007. Ce ne serait une bonne nouvelle pour aucun des partis de gauche, pas plus pour mon parti, le PS, que pour le PCF, et sûrement pas pour notre peuple qui serait à nouveau privé d’une issue progressiste à l’état d’urgence politique et sociale du pays. Notre responsabilité est donc écrasante et il faut avoir le courage de faire des propositions pour en sortir. J’ai donc proposé à la commission de synthèse de cette assemblée la candidature de Jean-Luc MELENCHON. En faisant cela j’ai la conviction d’avoir obéi à mon devoir de socialiste et de militant de gauche, facilitateur d’une union dans l’union indispensable pour battre la droite en 2007.

D’abord car j’ai pensé que cette proposition était la seule qui permettait de sortir de la paralysie et d’empêcher un échec. Chacun, lorsqu’il réfléchit sérieusement, s’accorde à dire qu’il faut trouver une candidature qui convienne au PCF. Il faut donc entendre les arguments des communistes. Or les raisons positives qui ont été avancées par les communistes pour justifier la candidature de Marie-George BUFFET s’appliquent aussi à Jean-Luc MELENCHON : une personnalité élue, nationalement connue, ayant une expérience politique nationale et internationale, capable d’affronter une campagne difficile, notamment face à des médias dont on a mesuré l’agressivité dans la campagne du Non, en mesure de parler à la population laborieuse et d’être entendue par tout le peuple de gauche, et notamment par l’électorat socialiste.

Par ailleurs, les militants de PRS, l’association qu’il préside, se sont largement engagés dans la mobilisation antilibérale depuis la campagne du Non. Leur apport et celui de Jean-Luc MELENCHON a été décisif dans le basculement de cet électorat le 29 mai 2005. Ils ont participé à la constitution des collectifs et à l’élaboration des 125 propositions. Toutes les composantes des collectifs se sont accordées pour reconnaître la sincérité de cet engagement. Aucune exclusive ne doit donc empêcher les militants du rassemblement antilibéral de répondre à la seule question qui vaille : quelle est la candidature la plus efficace dans l’intérêt général de la gauche ?

Les collectifs unitaires étaient tombés d’accord sur un objectif clair :
Ils ne veulent pas d’une candidature de témoignage, ils ne veulent pas simplement d’une candidature qui maintienne l’union de différentes composantes ; ce n’est pas un président des collectifs antilibéraux qu’il s’agit de désigner ; ils veulent une candidature capable d’entraîner la majorité des électeurs populaires et la majorité des électeurs de gauche. Ils veulent une candidature pour faire gagner la gauche et engager une nouvelle politique de transformation sociale. Or on a constaté lors du vote du 29 mai que Jean-Luc MELENCHON correspondait à un centre de gravité de cette gauche de transformation sociale qui risque de ne plus se sentir représentée.

En effet, une grande partie de l’électorat de gauche, et notamment socialiste, est aujourd’hui déboussolée par la désignation de Ségolène ROYAL, qui recentre la candidature des socialistes sur un axe plus libéral et plus sécuritaire. Par ailleurs le ralliement, en échange de quelques circonscriptions, de Jean-Pierre CHEVENEMENT plonge dans le désarroi beaucoup d’électeurs républicains de gauche. Il y a donc un grand risque que tout un secteur du peuple de gauche soit en déshérence. Une candidature authentiquement de gauche, fondée sur les valeurs républicaines et sociales de transformation sociale et d’égalité, pourrait le conjurer.

La possibilité existe de fournir une nouvelle offre politique à l’image de ce qui s’est passé outre Rhin avec Oskar LAFONTAINE et le Linkspartei, en Amérique Latine avec les fronts politiques nés au Venezuela ou en Bolivie autour de CHAVEZ et MORALES, au Pays Bas avec le succès électoral du SP. Et cela aura une portée encore plus grande en France. Ne ratons pas l’occasion historique de commencer à le faire dans la République qui a voté massivement Non à l’Europe libérale.

Messages

  • Je cite : "or les raisons positives qui ont été avancées par les communistes pour justifier la candidature de Marie-George BUFFET s’appliquent aussi à Jean-Luc MELENCHON".

    ET DONC : les raisons qui font que Marie-George BUFFET ne fait pas consensus s’appliquent aussi à Jean-Luc MELENCHON. CQFD.

    Personnellement, j’apprécie beaucoup Marie-George et Jean-luc en tant que femme et homme politiques : mais ils ne peuvent pas porter l’une ou l’autre la diversité de l’alternative unitaire, parcequ’ils sont dans des partis qui, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, ne feront pas consensus dans la nébuleuse (bordélique) de l’alternative unitaire. On peut le regretter, mais c’est comme ça !

    Je soutenais la candidature de C. Autain ou Y. Salesse, et pourquoi pas J. Bové : et je vois qu’aucun d’entre eux ne fait consensus non plus. Donc, j’en prends acte. Et comme seul le consensus produira l’unité, il nous faut trouver quelqu’un ou quelqu’une d’autre, non ?

    FM

    • le double consensus est une erreur, il rend impossible le choix d’un candidat, il n’a aucun sens lorsqu’on vote dans les collectifs, vote duquel ne peut sortir qu’une majorité (relative ou absolue). Or même avec une majorité absolue, MGB n’a pu etre désignée.

    • Je te conseille vivement la lecture de l’article disponible : ICI.

      Salut & Fraternité.

    • Dans ma très grande naïveté je croyais que du moment qu’un programme avait été élaboré, que tous les gens se disant anti-libéraux l’avaient adopté, le choix du candidat ne présentait plus qu’une importance secondaire vu que le premier devoir d’un authentique gouvernement de gauche devait être de détruire la constitution de la Vémé république qui est je le rappelle anti-démocratique, anti-laïque etc...etc...( voir ce qu’en pensait un homme d’état intelligent comme Mendès-France). En même temps je m’imaginais que Maastricht, Lisbonne etc... seraient dénoncés comme éléments essentiels de la politique libérale de l’Europe...
      Mais non, le plus important est la lutte des petits égoïsmes personnels. Le plus affligeant étant ces petits bourgeois gauchistes ne représentant qu’eux-mêmes qui voient le PC avec les yeux de leurs prédecesseurs de 1968 (Cohen-bendit, July...) comme si rien n’avait bougé depuis !
      Mais attention, les mouvements contre le régime des retraites, les émeutes de novembre 2005, le non au référendum et le mouvement anti-CPE trouveront tôt ou tard une issue à la situation infernale faite aux travailleurs, chômeurs, mal logés etc...
      Alors tant pis pour ceux qui auront ètè incapables de prendre en compte cette colère

    • Alors, pourquoi tout le monde l’a accepté (en son temps), y compris le PCF ?

      FM

    • ... il n’en aura qu’un(e), tandis que Jean-Luc Mélenchon se présentera au nom du mouvement qu’il préside, dénommé Pour la République Sociale.

    • Dans ma très grande naïveté, je croyais aussi que face à tout ce qu’il s’est passé, tout le monde chercherait à trouver un consensus. Eh bien non : certains au PCF sont en train de croire que c’est eux le consensus, et que tous ceux qui pensent qu’il faut un rassemblement large (et pas le PC avec des satellites autour) sont des petit-bourgeois bobo-anti-communistes-qui-n’ont-rien-compris-aux-aspirations-du peuple-de-la-base-qui-détient-la-vérité-vraie sont des socio-traîtres. Avec ce genre de diatribes, on est mal barrés.

      Et 1, et 2, et 3% !

      FM

    • Tous d’accord sur 125 propositions OK.

      Le nom du Zebre qui sortirat du chapeau ,pourquoi lui donner tant d’importance ,allons à l’essenciel.

      Nous attendons.’(ça urge)
      Salut et fraternité .rosay.

    • Enfin une proposition, mais, JL Mélanchon ne risque t il pas de faire penser au PS ?, propose t il de démissionner du bureau politique de son parti ? après la défaite qu’il vient de subir dans son parti, son éventuelle candidature ne risque t elle pas d’être vécue comme une véritable provocation par l’électorat et les adhérents du PS ? Allez continuez a chercher un autre "trait d’union".

    • Hé oui, Rosay,
      Pourquoi, au bout du compte (et du conte ?!) sommes-nous, finalement, si peu nombreux à voir une différence tranchée nette, entre "l’essentiel" et "l’événementiel", le "durable" et "l’éphémère".
      Entre "la forme" et "le fond".
      Pourquoi ?

      Quel "non-dit" - technique, politique ou financier - entâche donc l’inscription d’un nom sur ce papier ?
      Que cache ce "prête-nom" ?!

      Qui est ’parfaitement’ informé ?
      Qui ’ne le sont pas’ ?!!

      Que les bouches s’ouvrent ! Nom de Nom !
      Que tout soit dit !... N De Dieu !
      Le temps des Machiavel, est-il vraiment révolu ?

      Amen... ton ’Capital’ avec le mien !
      Et ça nous f’ra une belle ’quinzaine’ !

      La Rozière.

    • Provocation pour les ouiouisstes, provovation pour le MEDEF, provocation pour toute la droite.
      OUI bien sur Jean-Luc MELENCHON, homme de gauche et républicain, a eu, a et aura a faire fasse a tout cela.
      Dans électeur il y a lecteur et il y a un citoyen......qui pense.....c’est effectivement le meilleur des choix pour une alternative unitaire, antilibérale et républicaine.

    • C’est faire état d’une incapacité à se projeter dans l’avenir que de dire cela.
      Bien entendu que si Jean-Luc MELENCHON est investi par les collectifs...celui quittera le PS et participera avec tout les autres à la création d’une nouvelle force politque républicaine, antilibérale, et Socialiste (sens 1er du terme)

    • Pour rappel la vocation de PRS est d’être un "trait d’union" de la gauche. Un cadre collectif d’élaboration d’une nouvelle politique réellement de gauche, populaire, sociale et républicaine.
      Si Jean-Luc MELENCHON est investi par le collectif (ce que je souhaite, car il est un véritable trait d’union) PRS change de nature et participera avec toutes les autres forces à la création d’une nouvelle organisation citoyenne et politique.

    • Bravo tu viens très exactement de définir ceux qui attaquent le PC... Quant au "peuple" ta diatribe montre tout simplement le mépris dans laquel tu le tiens.
      Pour ce qui est du rassemblement, il doit se faire sur des objectifs et des idéaux communs.
      Qu’importe celui ou celle qui en sera le porte-parole et depuis quand un consensus se ferai-il sur une personne et non des idées ?

    • Bonjour,

      je suis fatiguée de cet anti-communiste bête qui blesse et enferme mes camarades et moi-même dans une posture de défense nuisible à tous. Respectez nous, nom de nom, et respectez nos positions. Oui, nous avons une culture de la démocratie représentative, et donc du respect du vote majoritaire. Non, nous ne faisons pas et n’avons jamais fait de la candidature de Marie George Buffet un préalable à notre engagement. Personnellement, j’étais plutôt favorable à Yves Salesses, jusqu’à ce qu’il signe la pétition des Bouches du Rhône. Par cette intervention aussi intempestive que contraire à la simple courtoisie, et partant anti-politique, il s’est disqualifié à mes yeux. C’est une chose de défendre ses positions selon les procédures prévues, c’en est une autre de demander le retrait d’une candidature pour éviter de l’examiner. Quant à Clémentine Autain, que je trouvais un peu jeune, non seulement elle a également signé cette pétition mais elle s’est laissé aller à des interventions pour le moins mal-venues. Idem pour José Bové. Je n’ai plus confiance en ces candidats qui ont fait pression en dehors de la procédure décidée par tous ! Je vais donc soutenir la candidature de Mélanchon, parce que je crois qu’il est le candidat le plus à même de mener la gauche anti-libérale et anti-capitaliste à la victoire. Je voterai pour le retrait de MGB mercredi, parce que je veux de toutes mes forces que le rassemblement continue. Mais je crains fort que les plus sectaires au sein des collectifs ne soient pas les communistes, et je suis pessimiste assez. Nous ne tomberons pas d’accord à l’unanimité sur une personnalité quelle qu’elle soit. Il nous faut un politicien pour faire de la politique. Désolée, mais il s’agit d’un métier. Je préfère aussi un plombier pour la plomberie, un électricien pour l’électricité...

      Je n’accuse personne de tricher, de mentir, de vouloir le pouvoir pour lui tout seul, je vous demande encore une fois de respecter mon engagement, mes efforts et surtout ma sincérité.

  • les collectifs ont choisis Présidente M BUFFET 1er ministre Mm AUTIN Vice 1er ministre SALLESSE

    Le bulletin de vote on s’en fout c’est ainsi qu’il faut aller en campagne avec un programme de consensus !

  • le rapprochement avec Chavez est peut-être à mettre sur le compte de ses qualités de tribun, je le crois néanmoins homme de la situation pour sortir de cette incertitude grandissante. Si l’on songe qu’une dynamique de conquête de pouvoir est notablement différente de son exercice, alors Buffet, Autain, Salesses...seront certainement plus "utiles" dans un gouvernement qu’à l’élysée. De plus il n’est pas négligeable de permettre un rapprochement avec ceux du parti socialiste qui s’estiment encore de gauche, je ne crois pas non plus que se proclamer anti-quelquechose soit un gage d’appartenance très sur ou en tous cas, suffisant, voire rassurant pour espérer un rassemblement le plus large possible. Je ne connais pas le fond de sa pensée, je ne serais pas étonné que là était le sens de son calcul vis à vis de Fabius qui s’était prononcé pour le non au référendum (?). Peut-être sommes nous seulement trop pressés et qu’à défaut d’une hypothétique révolution, une honorable transition permettrait de modifier graduellement le cours des choses, on ne reconstruira pas la gauche si nous ne prenons pas le temps de le faire et si l’on se donne les moyens, une liste menée par Mélenchon pourrait très bien se trouver en 3ème position et n’en finirait pas de commencer à peser.
    Jean-Paul

  • Le peuple a su dire NON... a la constitution...

    Et les collectifs ne veulent pas du NOM de MGB...

    Faudrait quand meme mesurer que les adversaires politiques doivent bien sourire de vos débats...

    Pour ma part, MGB présidente, AUtin 1er ministre et Salesse Vice 1er ministre me suffit pour aller en campagne...

    Et le bulletin de vote, le peuple s’en fout..
    La campagne fera comprendre les choses...

    Et c’est plus facile à faire que dévelloper sur les articles de la constitution

    Et poutant le NON est passé et oui le NOM peut passer !

    Arretons de penser que le peuple est con...

    • Comparez Jean Luc Mélenchon à CHAVEZ ou MORALES il faut une certaine audace, en effet si Mélenchon était révolutionnaire et anticapitaliste cela se saurait.

      Mélenchon a fait jusqu’à sa défaite la campagne de Fabius pour l’investiture au sein du sein du PS. On peut donc, sans être taxé de mauvaise foi, considérer qu’il partage les convictions politiques de celui ci.

      J’ai suivi avec attention les débats de cette campagne sur la chaîne télé public sénat, et il est évidant que sur tous les points, les engagements de Fabius sont en totale contradictions avec les 125 propositions qui sont là base même de notre rassemblement.
       :
       Sur l’institution, maintient de la cinquième république

       Sur la politique étrangère, soutient à Israël, pas de rupture avec les USA

       Sur la politique militaire, investissement dans de nouveaux matériels (deuxième porte avions) maintenir et développer l’armement nucléaire, maintien dans l’otam

       Domaine économique, pas de retour sur la privatisation, aucune atteinte à la propriété privé

      A moins de croire que Jean Luc Mélenchon soit capable en un mois de renier toutes ses convictions, ce qui ne serait pas rassurant, je ne vois pas comment il pourrait être notre candidat dans une campagne décisive pour notre avenir Raymond LCR

      X

    • Nous allons y arriver !!!
      Qui a dit que le consensus ne doit pas contenir dans sa démarche quelques dissensus ?
      125 propositions... qui vont grossir encore et encore... du travail... de la patience et de la créativité !
      Pour porter notre programme...qu’importe... pour peu qu’il soit clairement anti-libéral (j’eusse préféré anti-capitaliste... mais c’est mon compromis à l’unité)... C’est pourquoi je m’etonne (quoique ?) q’un "synthétisé" socialiste retrouve oportunément la parole en ce moment de crise que nous traversons... ; trait d’union vous avez dit ? avec qui avec quoi ? avec Segolène et sa social-démocratie ? il n’en est pas question, il ne fera donc pas consensus !

    • Certe un oubli peut etre,mais le NON ,c’est aussi 60% de votants.
      Soit plusieurs millions d’électeurs, et vous les caciques de l’unité vous ne trouvez pas un NOM ???Fichtre !!!!.

      En fait il est tout à fait possible d’etre, ou avoir un élus de gauche au premier tour !!!

      Alors plutot que de vous marer dimanche dernier, sur le nom de Mélanchon,avancer un NOMde n’importe quel zebre pouvu qu’il court plus vite que tout les autres réunis et qu’il arive en tète au premier tour.

      Sinon ala clef ;encore 5 ans de galèere !!!! au choix.

      Salut et fraternité. rosay

    • Tu devrais te réjouir, camarade qu’un "synthétisé" socialiste reste avec nous. Te souviens-tu de ce qui advint au notoire non-synthétisé du Mans ? Arnaud Montebourg : Royaliste depuis juilet 2006 ! Aller chercher le sens de la synthèse à cette heure me parait totalement absurde.

      Par contre, comme le souligne Francis Wurtz, Mélenchon est LE résistant à la vague Royal au PS. Mélenchon candidat, ce serait un signe très fort lancé aux électeurs socialistes qui n’ont pas à ce jour de candidat. Il en va de même des électeurs chevènementistes qui sont encore, une semaine après le ralliement, assomé par ce que leur candidat essaie de leur faire avaler.

      Mélenchon est la meilleure synthèse que nous puissions faire avec notre électorat pour être majoritaires dans 4 mois : des socialistes perdus aux antilibéraux en passant par les chevènemetistes, JLM rassemble tous ces électorats.