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Rome : contre la loi Bossi-Fini, pour la liberte des immigres
Publie le dimanche 4 décembre 2005 par Open-PublishingLa forteresse Europe a fermé ses portes aux immigrés avec des conditions d’accès très claires : travail sans droits, service aveugle au Capital et l’espérance d’un petit morceau de bien-être.
Avec la directive n. 86/2003 la UE a approuvé un projet restrictif pour l’immigration et pour la gestion des étrangers dans les confins de la
grande Europe, et tous les Etats ont donné leur approbation : renvois
forcés et lois répressives.
Les murs ont été déplacés plus au sud, les bourgeoisies et les tyrans africains ont été payés pour aider dans ce travail d’expulsion et de mort.
En France les lois de la période coloniale ont été réutilisées contre la révolte des jeunes, citoyens français, qui n’ont pas les mêmes droits et
les mêmes possibilités des autres jeunes français blancs. En Italie la
loi Bossi-Fini ( et la précédente Turco-Napolitano ) a construit
l’affaire milliardaire des CPT ( Centres de Permanence Temporaire ) et
les privés gagnent de l’argent à travers la détention prolongée des
migrants, la violation systématique des droits universels et aussi des
garanties bourgeoises.
L’Italie est un pays où le permis de séjour n’est plus un droit mais du chantage fait par les patrons ou les mafias, un pays où l’idéologie d’identité nationale et religieuse favorise la division de classe.
Contre les logiques de division, exploitation et haine, il faut appliquer les droits pour tous et toutes, la libre circulation, le droit au travail,
il faut travailler contre le racisme pour le respect et la dignité. Il
faut construire autorganisation et solidarité entre les travailleurs
/euses de toutes les cultures et les origines sociales et géographiques
différentes.
Il faut garantir le respect de la liberté individuelle et collective pour toutes les femmes et tous les hommes au dehors d’une logique religieuse et
de communauté qui sépare les sujets et affaiblissent les faibles. Il faut
unir les prolétaires et fortifier les luttes sociales.
Les manifestations ne peuvent pas devenir un rendez-vous rituel, mais elle
doivent continuer à être un moment de forte visibilité et de coordination
des luttes qu’on a dans les villes et les lieux de travail.
L’autorganisation, la lutte quotidienne créent et construisent, jour après
jour, l’alternative au Capitale et à l’Etat, l’alternative au racisme et
aux divisions sociales.
FEDERAZIONE DEI COMUNISTI ANARCHICI