Accueil > SBFM "Fondeurs oui ! Chômeurs non !"

SBFM "Fondeurs oui ! Chômeurs non !"

Publie le mardi 3 février 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

Caudan (56). 237 licenciements à la SBFM

Les salariés de la SBFM à Caudan viennent de l’apprendre. 237 d’entre eux (sur 550) seront licenciés. A cela s’ajoute l’arrêt d’une des trois lignes de production et la délocalisation complète de l’usinage vers Chatellerault , à l’entreprise Sabri qui appartient également au groupe Zen.

Annonce officielle lundi

Un CE extraordinaire est programmé lundi pour annoncer officiellement ces décisions ainsi que les échéances auxquelles elles entreront en vigueur.

Gaël Le Saout, 3 février 2009 à 20h00, fil info du "Télégramme"

 http://www.letelegramme.com/fil_info/caudan-56-237-licenciements-a-la-sbfm-03-02-2009-234338.php

Messages

  • Syndicat CGT/SBFM/RENAULT.

    Caudan le 2 février 2009.

    Rien n’est gagné !

    Le 20 janvier 2009, le tribunal de commerce de LYON a accordé à l’actionnaire F. GARRO un délai complémentaire pour l’élaboration et la présentation du plan de relance des entreprises SBFM et FABRIS. La date du 10 mars 2009 à 12h00 est désormais la nouvelle échéance.

    L’actionnaire a justifié sa demande en avançant les arguments suivants :

    1.Les constructeurs Renault et Peugeot ont convenu de la nécessité de maintenir les activités du Groupe ZEN en assurant le financement des besoins d’exploitation pour les échéances des 20 janvier et 10 février 2009. L’échéance du mois de mars restant à négocier avec Renault et Peugeot mais aussi avec les autres clients de la SBFM.

    2.Les négociations avec les constructeurs progressent favorablement et le dossier du groupe ZEN sera soumis à l’avis du Fonds Stratégique d’Investissement pour un éventuel soutien financier.

    3.Attention, danger !

    Soutiens financiers des constructeurs et possible éligibilité au fonds d’investissement ne veut pas dire que la SBFM et ses salariés (ées) sont sauvés bien au contraire !

    En effet, même si aujourd’hui les constructeurs ont encore besoin de nous (pour le moment et pour certaines de leurs pièces) et qu’ils nous soutiennent financièrement, il ne faut pas se leurrer, ils n’ont rien changé à leur stratégie d’achats de produits « low cost ». De plus, le Fonds Stratégique d’Investissement, doté de 300 millions d’Euros (100 millions de Renault, 100 millions de Peugeot et 100 millions de la caisse des dépôts) est destiné à restructurer les entreprises dites « stratégiques » afin de leurs permettre de « redevenir compétitives et financièrement rentables »

    On mesure bien les risques qui pèsent sur la SBFM : concentration de l’activité sur les produits importants pour Renault et Peugeot. Recherche de nouveaux fournisseurs (resourcing) avec au final, l’adaptation des effectifs au volume dit « rentable » : 550 salariés (ées) pour 220 tonnes/jour ; 280 salariés (ées) pour 110 tonnes/jour. Cette perspective distillée par le coupeur de têtes Luc BRAMI et son « nouveau » DRH/SBFM François DE VIRY est :

    Totalement inacceptable !

    Depuis le début de notre lutte nous revendiquons la garantie de l’emploi pour les 550 salariés (ées) CDI ainsi que celui de tous les sous traitants. Cette exigence n’est pas négociable !

    Que chacun prenne ses responsabilités !

    Les élus et les responsables politiques locaux et nationaux qui nous soutiennent, ont désormais le devoir d’intervenir à tous les niveaux pour que les fonds publics, s’ils doivent être donnés au groupe ZEN, ne servent pas à licencier et à enrichir encore des actionnaires sans scrupule mais soient bien utilisés pour : Garantir l’emploi dans le pays de LORIENT. Assurer l’avenir de la fonderie SBFM au travers d’investissements pour le développement de son activité sur le site avec Renault et Peugeot comme actionnaires.

    Les salariés (ées) de la SBFM et leur syndicat CGT, prendront quand à eux toutes leurs responsabilités pour la satisfaction de leurs revendications.

    Fondeurs oui ! Chômeurs non !

    Publié le 3 février 2009 par CAL Lorient

     http://alternativelibertaire.org/IMG/pdf/tract_sbfm.pdf

     http://alternativelibertaire.org/spip.php?article2579

  • 3 février 2009 à 18h40

    Depuis 16 h, à Caudan, les salariés de la SBFM (Société bretonne de fonderie et mécanique) entreprise sous-traitante pour Renault et PSA, bloquent le service expédition après qu’ils ont appris qu’un comité d’entreprise extraordinaire pourrait se tenir lundi prochain. Ils craignent qu’à l’occasion de ce CE extraordinaire une annonce de plan social leur soit faite.

     http://www.letelegramme.com/fil_info/caudan-56-les-salaries-de-la-sbfm-organisent-un-blocage-eclair-03-02-2009-234312.php

  • Le coup de massue est tombé ce soir, à 18h, par fax. Les 550 salariés de la Société bretonne de fonderie et mécanique (SBFM) à Caudan ont appris, via la convocation à un comité d’entreprise exceptionnel lundi, que le propriétaire de l’entreprise, le groupe italien Zen, prévoit la suppression de 237 postes, l’arrêt d’une ligne de production sur trois et le transfert de l’usinage à Chatellerault.

    Une terrible nouvelle pressentie dès 16 h par la CGT, qui a organisé tout de suite le blocage des camions venus récupérer un stock de pièces destiné à Renault.

    Sous perfusion

    L’ex-filiale de la Régie Renault, en redressement judiciaire, est sous perfusion depuis le 20 janvier dernier. La trésorerie de l’entreprise est même assurée depuis cette date par Renault et PSA, constructeurs clients à 84 % de la fonderie. La SBFM, qui perd environ 1,5 à 2 millions d’euros par mois, fabrique des pièces de fonte pour l’automobile : collecteurs, vilebrequins, porte-fusée.

    Rappelons qu’un plan de continuation de la société doit être étudié le 10 mars par le tribunal de commerce de Lyon.

     Ouest France du mardi 03 février 2009