Accueil > SBFM en lutte... La direction bloque la reprise..
SBFM en lutte... La direction bloque la reprise..
Publie le mardi 4 novembre 2008 par Open-Publishing4 commentaires

SBFM : situation au 3 novembre
Le vendredi 31 octobre à 19h00, les grévistes avaient voté la suspension du mouvement de grève sous cette forme de blocage total de l’entreprise. L’entreprise était donc "libérée" à 19h30 le vendredi soir.
Lors de la reprise d’activité ce lundi matin à 5h30 c’est la direction qui à son tour interdisait l’entrée des salariés (ées) dans l’entreprise !
Hé oui, cette dernière prétextait qu’un état des lieux était nécessaire afin, je cite "De démarrer en toute sécurité les installations"
Cette inspection, effectuée en présence de deux huissiers et des élus du personnel, n’a rien décelé d’anormal en termes de sécurité. Au delà des bennes de pièces qui obstruaient les accès au site, seuls quelques casiers peints en jaune et quelques slogans inscrits sur des bureaux ont été constatés.
Malgré ce constat prouvant si besoin était que les salariés (ées) ne sont pas des terroristes, la direction a décidé de ne pas démarrer les installations et de poursuivre éventuellement cet arrêt sur les 3 premiers jours de la semaine.
C’est avec cette logique qu’elle a consulté le CE à 10h00 ce lundi pour couvrir par du chômage partiel ces trois jours d’inactivité !
Concernant les salaires du mois d’octobre la direction affirmait qu’ils ne seraient préparés qu’à l’issue de cette période d’observation des installations. Soit un versement sur les comptes au mieux à la fin de la semaine 45 !
La sécurité des personnes n’était en aucun cas menacée puisque les installations, où une production urgente était nécessaire, ont été démarrées avec comme opérateurs les ingénieurs cadres et la maitrise !
Nous avons interpelé les pouvoirs publics sur ces faits inqualifiables :
Demander un financement public pour du chômage partiel pour des salariés (ées) dont le poste est occupé par la maîtrise !
Demander un financement public pour du chômage partiel pour des salariés en prétextant des problèmes de sécurité qui n’existent pas.
Il est 17h30 et nous attendons toujours une prise de position des pouvoirs publics sur cette demande abusive de chômage partiel.
Face à ces nouvelles provocations les salariés (ées) ont décidé, avec leur syndicat CGT, de se réunir en assemblée générale le jeudi 6 novembre afin de faire ensemble le point de la situation et de décider des suites à donner à la lutte qu’ils mènent pour la sauvegarde de leurs emplois.
Messages
1. SBFM en lutte... La direction bloque la reprise.., 4 novembre 2008, 15:10, par Mengneau Michel
J’ai malheureusement l’impression que les patrons ont le sentiment d’avoir gagné la partie contre les salariés et que un peu partout il essaient d’imposer un dictat encore plus définitif ; le pouvoir en place favorisant cette épreuve de force. Si le monde du travail ne réagit pas avec force s’en est fini de beaucoup de libertés. On ne pourra plus mener aucune action un peu osée sans être aussitôt trainé en justice, où la mise sous dépendance totale du parquet va favoriser le patronat. Ca ressemble de plus en plus à de la dictature.
1. SBFM en lutte... La direction bloque la reprise.., 4 novembre 2008, 23:50
"j’ai malheureusement l’impression que les patrons ont le sentiment d’avoir gagné la partie."
Il semblerait effectivement : dès le vendredi après-midi, la direction qu’annonçait la couleur
http://www.ouest-france.fr/2008/11/01/lorient/Giovanni-Galeazzi-Revenir-dans-la-legalite--54791775.html
regret de ne pouvoir que manifester ma solidarité avec les salariés.
2. SBFM en lutte... La direction bloque la reprise.., 5 novembre 2008, 16:20, par Lorient 56
Le lien ci-dessus : http://www.ouest-france.fr/2008/11/01/lorient/Giovanni-Galeazzi-Revenir-dans-la-legalite—54791775.html , explique
– Giovanni Galeazzi : « Revenir dans la légalité » - Lorient
samedi 01 novembre 2008
« On est dans une situation d’illégalité. Il est nécessaire de revenir dans la légalité et de libérer l’entreprise » a souligné, hier après-midi, Giovanni Galeazzi, dirigeant du groupe Zen Garro. « Nous allons ouvrir une procédure pour vérifier les dégâts à l’intérieur de l’usine. Il faut maintenant garantir la sécurité du travail. La reprise de la production va prendre du temps. » Le représentant de l’actionnaire a indiqué que la date du versement des salaires serait plus tardive : « Dans des conditions équivalentes, nous remettons un courrier aux salariés afin qu’il le donne à leur banque ».
– « On ne les a pas retenus en otage » - Lorient
samedi 01 novembre 2008
Interrogé vendredi matin, avant le vote qui a décidé de lever le blocus à 19 h, René Le Bourvellec, représentant du comité d’entreprise, s’explique sur la séquestration des dirigeants jeudi soir.
« Ça a fait débat ce vendredi matin. Nous n’avons pas séquestré la direction. Nous l’avons retenue en attendant d’avoir la décision du préfet. On ne les a pas retenus en otage, martèle René Le Bourvellec. D’ailleurs dès que la réponse est venue, nous avons quitté la mairie de Caudan. S’il s’était agi d’une prise d’otage réelle, ils seraient toujours là-bas. Et il y aurait eu de la baston. »
3. SBFM en lutte... La direction bloque la reprise.., 5 novembre 2008, 18:18
ALPAGAGE POUR ETRE A LA PAGE !
SBFM : 3 cadres retenus à la mairie de Caudan - Ma-Tvideo France3