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Seillière : "une exploitation politique très exagérée" de sogerma
Publie le mercredi 24 mai 2006 par Open-Publishing2 commentaires
Le président de la Confédération des entreprises européennes Ernest-Antoine Seillière a estimé mercredi sur la chaîne Public Sénat qu’il y avait "une exploitation politique très exagérée" de la fermeture par EADS du site de sa filiale de maintenance Sogerma à Mérignac (Gironde).
"L’Etat est actionnaire de cette entreprise, et donc il est justifié qu’il s’y intéresse. Cela dit, vous n’avez pas vu le Premier ministre se précipiter à l’usine (britannique, ndlr) de Ryton quand Peugeot en a annoncé la fermeture".
M. Seillière a jugé qu’"il y a toujours en France une exploitation politique très exagérée par rapport aux événements, quels qu’ils soient. A l’étranger, vous ne verriez pas cela, à mon avis".
Interrogé sur les propos de Villepin, qui a jugé mardi "inacceptable" que "d’un trait de plume, on décide de supprimer 1.100 emplois", le patron des patrons européens a déclaré que "ce sont des formules politiques" et que "ceux qui les prononcent en assument à la fois la responsabilité et les conséquences".
"Mais, quand une entreprise doit se restructurer, qu’elle annonce une initiative à cet égard (...) ça veut dire que l’on entame bien évidemment tout un processus à la fois social et économique" pour que cette entreprise s’"adapte", "de manière à lui donner les chances de tenir", a ajouté M. Seillière.
Messages
1. > Seillière : "une exploitation politique très exagérée" de sogerma, 24 mai 2006, 19:47
Arnaud Lagardère, dont le groupe est actionnaire d’EADS, a déclaré que le groupe européen allait "essayer" de maintenir 500 salariés sur le site de Mérignac (Gironde), à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre Dominique de Villepin.
"A la suite des entretiens téléphoniques que nous avions eu hier avec le Premier ministre, le conseil d’administration d’EADS avait pris l’engagement de maintenir sur le site de Mérignac 300 personnes", a rappelé M. Lagardère à l’issue d’une réunion qui a duré une bonne heure à Matignon.
"Nous avons continué à discuter aujourd’hui, et ces discussions nous permettent de vous dire que l’on va essayer d’avancer ensemble sur un objectif commun de maintenir jusqu’à la moitié des effectifs, ce qui signifie 200 personnes supplémentaires", a-t-il ajouté.
"Pour cela, il faut des projets industriels" sur lesquels "des groupes de travail" vont continuer à plancher dans les prochains jours, a-t-il précisé, aux côtés du co-président du groupe EADS, Noël Forgeard, avec lequel il a assuré "parler d’une seule voix".
Le maintien de quelque 500 salariés sur le site ne signifie pas pour autant que ces effectifs resteront employés par EADS, M. Forgeard ayant évoqué une nouvelle fois la "réindustrialisation" du site.
M. Forgeard, évoquant ces "projets industriels", a d’ailleurs indiqué "ne pas cacher" qu’il avait "une attente forte vis-à-vis du ministère de la Défense qui pourrait, devrait, nous aider dans l’atteinte de l’objectif qui est le nôtre".
Le groupe européen EADS avait annoncé le 12 mai la fermeture du site de sa filiale Sogerma à Mérignac, qui emploie quelque 1.100 personnes. L’Etat est actionnaire d’EADS à hauteur de 15%, tandis que le groupe Lagardère en détient 7,5%.
"Quoi qu’il arrive, aucun salarié de Sogerma ne restera sans solution", a insisté M. Lagardère.
Si l’objectif de maintenir la moitié des salariés sur le site de Mérignac "était atteint, il n’y aurait donc qu’entre 500 et 600 personnes" à reclasser, a souligné M. Forgeard, affirmant que "les solutions pour ces personnes sont trouvées".
"Nous avons déjà trouvé 200 postes, tout de suite, dans le grand Bordeaux, dont 60 chez Dassault Aviation", a-t-il indiqué. "Nous avons 300 personnes qui ont exprimé la volonté de partir à Airbus Toulouse ou à Eurocopter" à Marignane (Bouches-du-Rhône), donc au sein du groupe EADS. "Et nous avons 100 personnes qui peuvent, compte tenu de leur âge, bénéficier de pré-retraites".
Soit 600 personnes max !
1. > Seillière : "une exploitation politique très exagérée" de sogerma, 25 mai 2006, 10:07
ET TOUT CELA PARCE QUE ...
Parce que M-A-M, SARKO, VILP1, CHIRAC (...) ont décidé que nos appareils (militaires et autres) seraient désormais entretenus au Portugal !?
Et on ne remet pas cette décision en cause ?
Et on nous fait croire que du grand Bordeaux à Marignane, on fait attendre les chômeurs pour reclasser les futurs chômeurs ?
De qui se moque-t-on ?
Chez ces gens là on croit certainement qu’il ne s’agit que de faire des opérations simples :
600-(300+50+100+...), mais nous, est-ce que nous pensons ainsi ?
Moi pas !
Et je vous dis que malheureusement, on en reparlera...
NOSE DE CHAMPAGNE