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Sénat, les 186 larbins de Sarkozy

Publie le samedi 9 octobre 2010 par Open-Publishing
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Section CGT - Mairie de Dourdan

"Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons tout de suite proposé la retraite à 60 ans. Cela a été un immense espoir. De toutes les revendications ouvrières, cela a été la plus importante. Cela restera dans l’histoire sociale de la France", ce sont les belles paroles que Pierre Mauroy, premier ministre de François Mitterrand en 1982, a adressés à ses collègues sénateurs ce sombre vendredi 8 octobre 2010.

Sombre vendredi en effet, car en approuvant par 186 voix contre 153 l’article 5 de la réforme des retraites (adoption du recul de l’âge de la retraite de 60 à 62 ans), ces "parlementaires", véritables larbins de Sarkozy viennent de livrer les français au marché de l’assurance privée.

Cette réforme, qui est une casse de plus de notre système de protection sociale n’a pas d’autres objectifs que d’offrir l’immense masse d’argent que représentent les cotisations des salariés aux assurances. Ainsi dans l’avenir ceux qui pourront se payer une assurance vieillesse se garantiront une pension pour leurs vieux jours. Reste cependant à savoir qui pourra s’offrir ces assurances ? Pour les autres ce sera la misère mes amis.

Alors chez beaucoup c’est la colère qui monte maintenant mais c’est aussi la rage devant tant de mépris et de manoeuvres politiciennes. Et franchement à moi aussi ça commence à me les briser menu !

Le risque est donc bien réel de voir se durcir le mouvement. Les confédérations syndicales savent bien que face à l’intransigeance d’un Nicolas Sarkozy occupé à fédérer son électorat conservateur, cette réforme est maintenant pliée. Elles s’y sont résolues sachant bien que face à un mécontentement populaire aussi fort, la suite se jouera en 2012 dans les urnes.

Le problème c’est que de nombreuses fédérations et une masse croissante de salariés ne veulent majoritairement pas renoncer au combat. Le réformisme syndicale des confédérations risque donc de se heurter à une radicalisation de la lutte menée par la base. Et là c’est une autre histoire ! La bureaucratie syndicale risque de se faire botter le cul, pardonnez-moi l’expression, mais je vous certifie que ce soir c’est tendu dans les fédérations et les Unions Départementales. Aussi l’esprit bon enfant qui jusqu’alors prédominait dans les manifestations risque mardi 12 octobre d’évoluer.

Vous vous dites certainement que nous l’avons encore dans le baba ? Et bien moi je vous dit que rien n’est perdu ! Les préavis de grèves reconductibles continuent de tomber dans toutes les branches, les lycéens embrayent dans la lutte (ben oui, eux aussi ils ont de bonnes raisons d’être inquiets pour l’avenir). Alors comme je l’écrivais dans un texte précédent, paralysie du pays où pas ? On verra bien ce qu’il en est le mercredi 13 octobre.

En attendant, bougeons-nous c’est tous ensemble et solidaires pour protéger nos acquis sociaux que l’on gagnera, soyez de ceux qui se seront défendus avec acharnement.

Tous à la manifestation Montparnasse - Place de la Bastille le Mardi 12 octobre 2010, et souvenez vous que les seules batailles que l’on est sûr de perdre ce sont celles que l’on ne mène pas !

http://cgtmairiededourdan.blogspot.com/2010/10/senat-les-186-larbins-de-sarkozy.html

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