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Social. Forte mobilisation en Bretagne

Publie le jeudi 19 mars 2009 par Open-Publishing
5 commentaires

Avec 200.000 manifestants (source syndicale), les premiers chiffres bretons témoignent d’une forte mobilisation. Les syndicats - qui comptent arracher au gouvernement de nouvelles mesures pour les salariés- espèraient dépasser le mouvement du 29 janvier. Pari en cours d’être rempli. En tout, selon la CGT, 1.6 millions de Français ont battu le pavé.

RENNES. 34.000 manifestants
Fonctionnaires, étudiants, lycéens, salariés du public et du privé, retraités : plusieurs milliers de personnes -34.000 environ- manifestaient depuis la mi-journée à Rennes à l’appel des syndicats pour exiger un "changement de cap" de la politique gouvernementale. Plus d’une heure après le début du défilé baigné d’un chaud soleil printanier, ni la préfecture ni les organisateurs n’étaient en mesure d’avancer de chiffres sur la participation. La CGT a toutefois estimé qu’elle était semblable à celle du 29 janvier. La précédente journée d’action avait mobilisé plus de 30.000 personnes selon le syndicat, 20.000 selon la police.

MORLAIX. 6.500 manifestants
Affluence record à Morlaix ce matin avec près de 6.500 manifestans dans les rues. "Le mouvement de contestation s’enracine durabement. Désormais, seul le rapport de force nous permettra d’obtenir des avancés sociales", indiquent les représentants syndicaux.

QUIMPER. 11.000 manifestants 

11.000 manifestants ont défilé en fin de matinée dans le centre-ville de Quimper. La mobilisation a donc été légèrement plus forte que le 29 janvier dans la capitale de la Cornouaille. Les salariés du privé ont cependant été moins nombreux que lors du premier cortège sur l’emploi et le pouvoir d’achat. Le défilé a reçu le renfort de l’IUFM et des personnels et des étudiants de l’IUT de Quimper dont le blocage total a été reconduit. (Voir la vidéo et le diaporama)

QUIMPERLE. Entre 3.000 et 5.600 manifestants 
3.000 manifestants selon la gendarmerie, 5.600 selon les syndicats : la mobilisation a été sensiblement plus forte ce matin que le 29 janvier à Quimperlé. Elus, syndicalistes, salariés du public et du privé ont défilé dans les rues de la haute et de la basse ville.

LANNION. 6.000 à 8.000 manifestants 
6.000 personnes selon la police, 8.000 selon les organisations syndicales, ont manifesté ce matin dans les rues du centre-ville de Lannion. C’est environ 1.500 personnes de plus que le 29 janvier. " Le compte n’y est pas ", ont clamé les manifestants, qui réclament de nouvelles mesures pour l’emploi et le pouvoir d’achat. Beaucoup défendent aussi les services publics, notamment celui de l’éducation. Les étudiants de l’IUT, mobilisés depuis un mois et demi contre la réforme de l’Université, étaient en tête du cortège. Ils ont organisé une lecture publique des premières pages de " la princesse de Clèves ", un livre dont Nicolas Sarkozy s’était offusqué qu’il soit au programme des concours administratifs. (Voir la vidéo)

LORIENT. 20.000 manifestants

Grosse mobilisation à nouveau ce matin dans les rues de Lorient pour la manifestation interprofessionnelle avec certainement 20.000 personnes, 30.000 selon les syndicats et 13.000 selon la police.(Voir la vidéo)

DINAN. 1.600 manifestants
Répondant à l’appel de l’intersyndicale, environ 1.600 personnes ont participé à la manifestation contre la loi Bachelot, qui s’est déroulée sans aucun heurt, de 11h à 13h30. Organisations syndicales, enseignants et lycéens ont formé un cortège commun, de l’esplanade de la résistance à la sous-préfecture, fermée, avant de revenir à la place Duclos. Le rassemblement a été jugé "impressionnant" par les responsables syndicaux. La police a confirmé le caractère "exceptionnel" d’une telle mobilisation au coeur de la ville de Dinan.

SAINT-BRIEUC.
 25.000 personnes 
Nouveau gros succès pour la manifestation briochine. Selon les syndicats, environ 25.000 personnes -et 10.000 selon la police- ont défilé dans les rues de Saint-Brieuc, et ce, malgré les rassemblements organisés cette fois à Dinan et Guingamp. Le 29 janvier avait rassemblé entre 11.000 et 20.000 personnes. La manifestation s’est prolongée sous le soleil dans les rues de la ville. Ainsi, plus d’une heure après le départ du cortège de la place de la Liberté, il y avait encore une foule très dense dans la rue de Gouédic. (Voir la vidéo)

BREST. Au moins 18.000 manifestants

A Brest, cette nouvelle journée d’action a été un succès. Concernant les chiffres de la mobilisation, il est difficile d’en retenir un seul, tant les données divergent. Selon les forces de l’ordre, ils étaient 11.000 à manifester. Son de cloche différent, donc, chez la CGT, qui évoque 30.000 manifestants, alors que la CFDT en a recensé 18.000. Cela est, sans nul doute, le plus plausible. En tous cas, une mobilisation supérieure à celle du 29 janvier. (Voir la vidéo)

GUINGAMP700 manifestants
Forte mobilisation également à Guingamp, où l’on dénombrait ce matin environ 700 manifestants.

PONTIVY. Plus de 2500 manifestants
Employés de la fonction publique, salariés d’entreprises privées, étudiants... La mobilisation a nouvelle fois été forte, ce matin, dans la cité pontyvienne. Comme, lors du rassemblement du 29 janvier, ils ont été plus de 2.500 manifestants à répondre à l’appel unitaire de huit centrales syndicales. Fait suffisament rare pour être souligné, les chiffres de participation affichés par les syndicalistes et ceux livrés par la gendarmerie, étaient indentiques ! (Voir le diaporama)

VANNES. Environ 9.000 manifestants
Avec à leur tête une délégation de l’association des paralysés de France, les manifestants étaient encore plus nombreux dans les rues de Vannes que le 29 janvier. Combien ? 7.200 au lieu de 6.000 selon la police. 15.000 au lieu de 10.000 selon les organisateurs. Le cortège, un peu élastique, devait compter autour de 9.000 personnes. Beaucoup de professions du public étaient représentées : facteurs, enseignants, mais aussi employés du secteur de la petite enfance. Côté du privé, Saupiquet, Carrefour, Yves Rocher... Les étudiants et lycéens, comme les retraités, étaient également du cortège. Ainsi que des élus de gauche, maires des communes environnantes ou conseillers municipaux d’opposition à Vannes. Tous se sont rassemblés sur la place de l’hôtel de ville où Lydie Loyer, secrétaire de l’union locale FO, a lu la déclaration unitaire du Morbihan. Les manifestants se sont dispersés dans le calme vers 13 h. (Voir la vidéo)

NANTES. 50.000 manifestants

50.000 manifestants ont parcouru les rues de Nantes cet après-midi en un long défilé qui s’est scindé au fil de l’après-midi.

SAINT-NAZAIRE. 17.000 manifestants

http://letelegramme.com/ig/generale...

Messages

  • Je n’ai pas les chiffres mais plus forte mobilisation à CAEN d’après un "posteur" qui a regardé sa montre du début du cortège jusqu’à la fin ! Donc confirmation des
    chiffres bretons ; quelques manifestants ont évoqué une manif tous les jeudi jusqu’à satisfaction des principales revendications ! pourquoi pas ? Avec blocage des ronds points dans les villes moyennes comme Caen ?!!

  • j’étais à Quimper , et il me semble que l’estimation du Télégramme est voisine de celle de la police ; nous étions probablement nettement plus de 20 000 , c’est à dire plus que le 29 janvier , où nous étions 15 000
    Lorient , où étaient mes enfants , est mieux estimée...

    la prochaine fois on fera mieux encore !

    Pi

  • J’ai manifester a Brest et comme le dit l’article c’était très impressionnant et émouvant.

    Elle

  • à guingamp

    c’était 1000 manifestants comptés par les bons soins de notre UL
    et pas contestés par le sous préfet....
    l’unité syndicale a minima / CGT FSU SLB et UNSA rejoint par quelques SUD et des centaines de salariés, jeunes ,retraités qui ont prié sarkozy de repartir au mexique avant que çà chauffe trop ici...
    pas de FO, ni de CFTC ni de CGC ,on ne connait pas çà dans notre coin désolé...
    et la CFDT préfère manifester ailleurs pour ne pas effrayer le patronat local sans doute

  • Salut à toi,
    merci pour les chiffres et stp oublies pas le bro Naoned /pays nantais/loire -atlantique quand tu parles de BZH. ça fait trop mal au cul d’être parmi les derniers restes du pétainisme qui nous a séparé en 2. La guerre sociale est plus que jamais mondiale, c’est pas une raison pour oublier notre histoire.