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Société générale : les dirigeants renoncent complètement à leurs stock-options
Publie le dimanche 22 mars 2009 par Open-Publishing5 commentaires
"Pour couper court aux polémiques actuelles, nous avons décidé de renoncer au bénéfice de l’attribution de ces stock-options et en avons informé le conseil d’administration", annoncent les quatre principaux cadres dirigeants de la banque, qui a reçu 1,7 milliard d’aides de l’Etat.
Les dirigeants de la Société générale ont renoncé complètement à recevoir leurs stock-options, face à la polémique qui fait rage et aux demandes pressantes du gouvernement, a annoncé la banque, dimanche 22 mars, dans un courrier aux salariés.
"Pour couper court aux polémiques actuelles, nous avons décidé de renoncer au bénéfice de l’attribution de ces stock-options et en avons informé le conseil d’administration", écrivent les quatre principaux cadres dirigeants de la banque.
"Il s’agit de nous donner tous les moyens de préserver, dans une période difficile, nos fonds de commerce et le pacte social de la Société générale auquel nous sommes tous attachés", écrivent-ils.
Stock-options non "exercées"
Ils avaient accepté vendredi de provisoirement ne pas "exercer" les milliers de stock-options qui leur ont été attribuées cette année. Ainsi, ils ne renonçaient pas à recevoir leurs stock-options mais seulement à les convertir en actions tant que la banque bénéficiera de l’appui de l’Etat, qui lui a déjà prêté 1,7 milliard d’euros et lui permet de bénéficier de la Société de financement de l’économie française (SFEF) pour emprunter sur les marchés.
Une annonce qui n’avait donc pas satisfait le gouvernement qui souhaitait les voir y "renoncer" purement et simplement. "Visiblement certains ont du mal à comprendre. Quand il y a un plan social, des aides publiques, les bonus, plans, stock-options, rémunérations annexes ne sont pas admissibles", avait ainsi déclaré Nicolas Sarkozy, depuis Bruxelles, quelques minutes après l’annonce de la Société Générale.
Jusqu’à 150.000 stock-options
Après le président et le porte-parole du gouvernement Luc Chatel, c’est la ministre de l’Economie Christine Lagarde qui est montée au créneau dimanche et a demandé aux dirigeants de la banque de renoncer complètement à leurs stock-options. L’annonce, mercredi, de l’attribution de 70.000 stock-options au président Daniel Bouton et de 150.000 au directeur général Frédéric Oudéa ainsi que ses deux adjoints, avait déclenché une très vive polémique, dans un contexte marqué par la grande mobilisation sociale de jeudi.
Messages
1. Société générale : les dirigeants renoncent complètement à leurs stock-options, 22 mars 2009, 19:33, par momo11
Ils vont crever de faim,ces or......!momo11
2. Société générale : les dirigeants renoncent complètement à leurs stock-options, 22 mars 2009, 19:33, par clo
AAAAAAAHHHHH !!!!!!
parce qu’ils croient qu’on va se contenter de ça......qu’ils vont s’en tirer comme ça.....
3. Société générale : les dirigeants renoncent complètement à leurs stock-options, 22 mars 2009, 19:34, par Mengneau Michel
En fait ça n’intéresse que 4 ou 5 pertsonnes. Le reste, cadres et employés, touchera des "stock-machins" qui pourront plus tard être convertibles en actions. Si ils avaient été au bout du raisonnement ils auraient tout suprimé et augmenté les plus bas salaires, Car, en effet, il est évident qu’une opératrice de saisie en a certainement plus besoin qu’un chef d’agence. C’est encore du pipeau pour faire croire que le gouvernement est impitoyable. Vu les événements, il est d’ailleurs à se demander si l’opération n’est pas monter de toute pièce....
4. Société générale : les dirigeants renoncent complètement à leurs stock-options, 23 mars 2009, 09:24, par Société qui Gène et je Râle
Selon un classement du magazine Capital datant de novembre 2007, Daniel Bouton a vu son salaire fixe augmenter de 25 % en 2006 à 1,250 millions d’euros. En y ajoutant la part variable, son salaire total s’élève à 3,3 millions d’euros. Avec les stock-options, ses revenus ont ainsi dépassé les 10,8 millions en 2006, faisant du PDG de la Société Générale le 2e patron le mieux payé de France.
Parcours Benjamin de sa promotion à l’ENA et plus jeune inspecteur des Finances, Daniel Bouton est nommé directeur de cabinet d’Alain Juppé au Budget en 1986, à l’âge de 36 ans, et devient, à 46 ans, le plus jeune président de banque. Il entre à la Société Générale en 1991, en tant que directeur à la Présidence. Il lui faudra à peine six ans pour accéder, en 1997, à la fonction de PDG du groupe.
En janvier 2008, un choc ébranle la banque : la fraude d’un trader provoque une perte de 4,9 milliards d’euros. Fragilisé, Daniel Bouton a d’abord présenté sa démission avant de rester en renonçant à 6 mois de salaire.
Anecdote Bouton est un golfeur émérite et un grand amateur d’opéra.
Il est vraiment à plaindre cet homme là !!!
1. Société générale : les dirigeants renoncent complètement à leurs stock-options, 23 mars 2009, 20:03
quelle sera la solution de substitution ? ont ils annoncé que l’argent sera utilisé autrement ou va-ton le leur transférer autrement...on n’en sait rien ..alors effet d’annonce pour nous montrer que le zozo est fort moi je veux savoir quand , où , comment cet argent sera réinjecté ..moâ