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TVA ANTISOCIALE : HOLD-UP SUR LES SALAIRES - Communiqué du NPA.

Publie le mardi 3 janvier 2012 par Open-Publishing
12 commentaires

Une nouvelle fois, lors de ses vœux, N. Sarkozy ‘’annonce’’ une hausse de la TVA pour financer la protection sociale et ‘’soulager’’ le cout du travail.

Il exauce ainsi les vœux du MEDEF. Il y a quelques semaines celui-ci demandait cette mesure à hauteur de 30 à 80 milliards d’euros.

Quelque soit l’emballage utilisé « TVA anti délocalisation » « TVA sociale » l’arnaque consiste à faire payer par un impôt sur la consommation des salariés, des chômeurs, des retraités, ce que le patronat verse actuellement sous forme de cotisations sociales.

80 milliards de TVA en plus, c’est près de 80 milliards de pouvoir d’achat en moins pour les salariés.

80 milliards d’exonération de cotisations patronales c’est 80 milliards de profits en plus pour les actionnaires : tel est le but fondamental de la TVA antisociale

La TVA c’est, de plus, l’impôt le plus injuste puisque qu’en proportion, moins on est riche, plus on le paye !

Ce pouvoir, toujours prêt à dénoncer l’impôt pour les plus riches, n’hésite pas une seconde à l’augmenter quand il s’agit de faire payer les salariés et les classes populaires.

Quant à l’effet anti délocalisation, si les baisses de cotisations sociales avaient permis de sauver ou de créer des emplois, cela ce saurait depuis 30 ans que les gouvernements de droite comme de gauche appliquent cette mesure, sans aucune efficacité.

Avec la TVA antisociale, N.Sarkozy, continue son combat pour « autre répartition des richesses »…. en faveur de ses amis du Fouquets.

C’est bien l’inverse qu’il s’agit de leur imposer en refusant toute augmentation de la TVA pour financer la protection sociale et en exigeant le financement de la sécurité sociale exclusivement par des cotisations (patronales).

Le 3 janvier 2012.

Messages

  • encore un cadeau aux riches !!!ce gouvernement mérite vraiment d’être liquidé

  • Cotisations patronales, OK. D’autres sources pour frapper les nantis ne manquent pas à commencer par aligner tous les revenus fonciers et financiers (au-delà d’un plafond évitant ainsi de rançonner les petits épargnants) sur les retenues sociales que supportent seuls les salaires et scandaleusement à plus de 25% . Et ce ne serait que Justice. Cela n’a jamais été appliqué ni même revendiqué ? Dites moi tout de suite incroyable le nombre de milliards trouvés . Et rien qu’en se référent au mot "Egalité" de la devise de la République !!! Et ça c’est applicable tout de suite sans être anticonstitutionnel ! Vite à nos cahiers de doléances !!!

  • ou sont nos braves syndicats CGT CFDT FO UNSA ETC................
    Silence radio les fonctionnaires sont ponctionnées d’une journée gratuite quand ils sont malades
    Maintenant la TVA sociale charges patronales déduites reporté sur la tva
    Encore des cadeaux pour le MEDEF merci SARKOSY l’homme du fouquet’s

    • VOILA LA RÉPONSE A TON INTERROGATION : COMMUNIQUE CGT DU 21décembre 2011

      La CGT propose une
      mobilisation interprofessionnelle

      Le Président de la République convoque le 18 janvier un sommet social sur l’emploi. Sans doute conscient des effets très négatifs des chiffres du chômage et de la précarité sur le comportement des électeurs, Nicolas Sarkozy redécouvre subitement les vertus du « dialogue social ».

      Quelques semaines après avoir conclu avec Angela Merkel un accord européen accentuant l’austérité et la régression sociale pour tous les salariés en Europe, il est fort probable qu’une nouvelle offensive contre les droits sociaux soit à l’ordre du jour.
      Les organisations patronales s’organisent en conséquence. Loin de tirer les vrais enseignements sur les origines de la crise, elles ambitionnent d’en tirer parti pour obtenir la remise en cause des principes fondamentaux du droit social. Ainsi gouvernement et patronat s’entendent pour viser :
       les bases du financement de la Sécurité sociale ;
       davantage de flexibilité dans les horaires de travail ;
       des mesures fiscales et financières pour alléger le « coût du travail » (suppression des prestations familiales, du versement transport à la charge des entreprises et exonérations des cotisations sur salaires jusqu’à 3 fois le Smic) ;
       une hausse de la CSG, de la TVA ;
       assouplissement de certaines règles en matière d’hygiène et de sécurité ;
       la baisse des salaires, en proposant des accords « maintien d’emploi si baisse de salaire ».

      Pour la CGT ce serait donnant/perdant pour les salariés.

      La CGT considère indispensable de poursuivre l’information et la mobilisation des salariés pour la satisfaction de leurs revendications, notamment sur les salaires et l’emploi.

      Elle appelle l’ensemble des organisations de la CGT, ses militants, à prendre des initiatives et des dispositions pour faire du 18 janvier prochain, jour du sommet à l’Elysée, une journée de mobilisation interprofessionnelle.
      Face au chantage sur les droits sociaux, la CGT réaffirme ses dix exigences pour une autre répartition des richesses créées :

      1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux, faire respecter l’égalité salariale femmes/hommes.
      2. Contrôler les aides publiques aux entreprises.
      3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
      4. Supprimer des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires.
      5. Stopper les suppressions d’emplois.
      6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
      7. Réformer la fiscalité en profondeur.
      8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits.
      9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.
      10. Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

  • c’est déplorable ! On nous bassine avec cette histoire de cout du travail et de cotisations sociales comme étant une charge pour l’entreprise.

    Mais les bonus , les stocks-options,les parachutes dorés, les retraites chapeau, les opérations financières douteuses etc...

    C’est pas des charges pour l’entreprise ?

    t.y

    • Sans oublier qu’une entreprise qui a beaucoup de charges paie moins d’impôts (sans parler des niches fiscales), puisque les entreprises sont imposées sur leurs résultats (c’est-à-dire : bénéf - charges) et non sur leur chiffre d’affaires.

      A comparer avec notre statut de salarié (ou de chômeur) : si nous étions imposées de la même façon que les entreprises, personne ne paierait l’IRPP à part les plus friqués.

    • le capitalisme pervertit tout, même le sens des mots : un plan de licenciement devient un plan SOCIAL , un nouvel impôt qui frappe les travailleurs et épargne les entreprises devient une TVA SOCIALE ...

      Et si on donnait un bon coup de balai SOCIAL pour ce débarasser de tout ce beau monde ?

    • Absolument ! Et donc :

      Les mots ayant leur importance, je propose de parler SYSTEMATIQUEMENT de TVA ANTI-SOCIALE !

      N’utilisons plus les mots qu’on nous impose !

    • Mais les bonus , les stocks-options,les parachutes dorés, les retraites chapeau, les opérations financières douteuses etc...

      C’est pas des charges pour l’entreprise ?

      Il me semble que si. J’en suis même persuadé.

      Mais du coup il y a une question qui me taraude depuis très longtemps : pourquoi, lorsqu’on supprime ce parasitage (les ponctions du capital sur la plus-value), on n’obtient pas, y-compris dans le cadre de la concurrence et du système capitaliste, des entreprises hyper-performantes ?

      Pourquoi les Scop, en France, ou des entreprises "socialistes" (ou en tout cas non capitalistes, non soumises à ces "charges") fonctionnant à Cuba, au Venezuela, voire en France ou ailleurs, n’écrasent-elles pas les entreprises traditionnelles ?

      Mon interrogation n’est sans doute pas exprimée très clairement, pourtant il me semble que c’est une vraie question, qui se pose dès que l’on envisage la chute du capitalisme.

      Pourquoi est-il apparemment si difficile de concevoir des outils de production débarrassés de "les bonus , les stocks-options,les parachutes dorés, les retraites chapeau, les opérations financières douteuses", qui exploseraient des entreprises capitalistes handicapées par ces charges ?

      Chico

      PS : il me semble me souvenir qu’une expérience avait été tentée, il y a une vingtaine d’années ; la sécu avait sous-traité à une boîte type Axa, à titre d’expérimentation, la gestion d’une partie de son boulot ; à l’arrivée la boîte privée n’arrivait pas à gérer avec un coût aussi bas que la sécu...

    • Je ne connais pas les détails de cette expérience .

      Mais il n’est pas impossible que cette expérience de Scoop soit aussi un piege (voir l’actualité de seafrance) pour prouver qu’en dehors des entreprises capitalistes classiques il n’y a pas d’alternative possible.

      t.y