Accueil > Toni Negri nous a déclaré sa fatigue, lorsqu’on l’a rencontré à Toulouse

Toni Negri nous a déclaré sa fatigue, lorsqu’on l’a rencontré à Toulouse

Publie le mardi 31 mai 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Il a posé en philosophe ouvert au doute et au questionnement philosophique plus
par des mimiques et des postures verbales formelles, que par un questionnement
réel, vivant, actuel, en prise avec les questions del’heure.

La question essentielle étant plus pour lui, apparemment, de jeter la vieille
taupe à la poubelle de l’histoire et nous noyer dans le magma indifférencié
d’une multitude fermant toutes les perspectives historiques de résistance et de
transformation sociale.

Bref, il nous a semblé passablement à bout d’arguments et dans une logique de
recyclage intellectuel aux ordres d’une domination qui aura fini par avoir
définitivement la peau de son cortex.

Ses positions sur la Constitution européenne viendraient confirmer,

- 1) qu’il est effectivement gateux, comme nous l’avions préssenti lors de notre rencontre avec lui.

- 2) Qu’il déblatère sur des dogmes ressassés, du genre l’internationalisme bien ordonné par la globalisation du capital, sans s’en rendre compte dans le meilleur des cas, sans avoir lu texte du projet de traité constitutionnel, et au pire en l’ayant lu.

Lire ici :
Toni Negri, l’empire, la multitude et... la Constitution européenne

Messages