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UN MEETING SARKOZYSTE A LA BOURSE DE TRAVAIL
Publie le dimanche 18 février 2007 par Open-Publishing2 commentaires
UN MEETING SARKOZYSTE A LA BOURSE DE TRAVAIL
PROVOCATION A L’ENCONTRE DE TOUS LES TRAVAILLEURS
Aujourd’hui, Samedi 17 février 2007, sous couvert de la CFTC employés de la
Ville de Paris d’Outre Mer, un meeting de soutien à Nicolas Sarkozy en
présence de l’ex-ministre d’Outre Mer, Lucette Michaux CHEVRY, et d’autres
élus UMP, a été organisé dans la grande salle de la Bourse de Travail de la
rue du Château d’Eau.
Alors que le 9ème Collectif s’est réfugié depuis une semaine dans ce haut
lieu symbolique de lutte pour les droits des travailleurs sans empêcher à
aucun moment la continuation du mouvement social, et ceci afin d’alerter
l’opinion
publique sur les rafles, un meeting de soutien à un candidat qui a contribué
depuis cinq ans à casser les acquis sociaux (retraites, sécurité sociale,
code du travail.), a eu lieu au même endroit.
Des participants à cette réunion de propagande politique ont menacé de faire
intervenir les gardes mobiles stationnés à quelques mètres en vue de rafler
les sans-papiers.
Comment se fait-il qu’une réunion en faveur d’un candidat ultralibéral se
tienne dans la maison des travailleurs ?
Le 9ème Collectif vous invite à venir le soutenir (3 Rue du Château d’Eau
Métro : République)
Contact : 0603583959//0677286537//0613952207
Messages
1. UN MEETING SARKOZYSTE A LA BOURSE DE TRAVAIL, 18 février 2007, 12:47
La CFTC , crest pas ce syndicat qui a environ 1000 syndiqués et encore en comptant large
Quand à la lucette aux dernieres régionales elle a, il me semble, pris une veste mémorable
Que l’ump réunisse quelques dechets de la droite sous couvert de syndicalisme réformiste, me fait penser que ils savent que leurs sondages sont pas l’expression qui s’engage suer le terrain
en clair, ils sont surs de rien les sarkozistes pour s’adonner à une telle mascarade
louis coconuts
2. UN MEETING SARKOZYSTE A LA BOURSE DE TRAVAIL, 18 février 2007, 15:15
Pourquoi l’extrême gauche française se complaît-elle dans une description proprement apocalyptique du capitalisme libéral ? Comment expliquer la vision caricaturale qu’elle donne du monde actuel (marchandisation croissante de la vie, caractère totalitaire du complot libéral etc.) ?
« Le procès fait au libéralisme économique dans le style paranoïde est finalement d’une telle extravagance qu’il laisse perplexe sur les motivations et sentiments réels de ceux qui l’instruisent. On peut penser qu’il exprime moins une angoisse effective devant les risques de la survenance, dans un avenir prochain, d’un monde aussi apocalyptique qu’ils le prétendent que la profondeur de leur désarroi devant le simple fait que ce soit le libéralisme et non le socialisme qui paraisse être aujourd’hui la doctrine économique de référence. (…) Pour échapper à cette tentation et rester fidèle à ses convictions, pourquoi ne pas remplacer (provisoirement) la glorification des « lendemains qui chantent » grâce à un socialisme qui n’est plus d’actualité par la dénonciation des « lendemains qui déchantent » (horriblement) par la faute d’un libéralisme qui a le vent en poupe mais auquel il est urgent de s’opposer sans le moindre compromis ? (…) (ce discours) pourrait n’être, autrement dit, qu’un faux-semblant qui n’aurait pas d’autre sens que de répandre auprès d’un peuple, tenu pour crédule et impressionnable, une croyance à laquelle les intitiés n’adhèrent pas vraiment mais qu’ils jugent utile de développer (...) Puisque, provisoirement, ni la révolution ni « les grandes avancées sociales » ne sont plus à l’ordre du jour, ce discours hyperbolique pourrait avoir au moins l’avantage de motiver les troupes et de les maintenir sous pression en attendant des jours plus propices (…) » (Alain Wolfelsperger, « l’ultra-antilibéralisme ou le style paranoïde dans la critique », Commentaire, p 909-919).