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Une situation nouvelle à gauche

Publie le mardi 21 novembre 2006 par Open-Publishing
16 commentaires

de Pierre Laurent

En éliminant ses deux concurrents dès le premier tour avec un score sans appel de 60 %, Ségolène Royal a tenu son pari : devenir l’unique et incontestée candidate du PS à la présidentielle. Dominique Strauss-Khan et Laurent Fabius en ont pris acte sans attendre. La présidente de Poitou-Charentes aura incontestablement réussi à capitaliser jusqu’au bout sur son nom deux exigences très fortes des militants socialistes, les anciens comme les nouveaux.

En premier lieu, celle de battre la droite et, pour les socialistes, de prendre leur revanche sur l’humiliant résultat du 21 avril 2002. Personne au PS ne veut revivre cela. Tout au long de la campagne interne, Ségolène Royal sera manifestement restée à leurs yeux “celle qui peut battre Sarkozy”, et cela, quel que soit l’opinion que les uns et ou les autres se faisaient de la manière dont elle a imposé sa candidature. De ce point de vue, le vote interne confirme le potentiel du ressort du vote utile dans l’électorat de gauche.

Le PS sera évidemment encouragé à en jouer, plutôt que d’affronter le débat sur les choix cruciaux dont dépend la réussite d’une politique alternative à gauche.

En second lieu, celle d’incarner le renouveau contre les éléphants du parti, autrement dit ceux qui ont conduit à la défaite de 2002 et au désaveu de 2005 lors du référendum sur la constitution européenne. On sait le caractère largement artificiel de cette image, eu égard aux états de service de Ségolène Royal au plus haut niveau de l’État et du PS, ces vingt dernières années, et à la mobilisation de l’appareil du PS autour de sa candidature. Mais tout cela a été habilement effacé, tandis que dans son rôle de faux arbitre, François Hollande faisait un parcours sans faute.

Ségolène Royal a donc gagné la bataille chez les militants du PS. Elle n’a pas gagné la bataille chez les électeurs.

Le référendum européen nous enseigne que les deux ne se confondent pas. Si le choix entériné par les socialistes va au-devant de leur désir d’efficacité pour battre la droite, il soulève en même temps l’inquiétude sur la nature du projet qui sera porté par la candidature Royal.

La fâcheuse tendance observée ces derniers mois à privilégier les thèmes sécuritaires, en prétextant de plus qu’il s’agissait d’être au diapason des demandes populaires, va-t-elle s’accélérer après la désignation ? Tout le laisse craindre, d’autant que ce ne sont pas les 21 % de Dominique Strauss-Khan, arrivé en seconde position, qui permettront de redresser la barre à gauche, vers les grandes urgences sociales.

Quant à la satisfaction affichée par les dirigeants du PS d’avoir ouvert la voie
à des primaires à l’américaine, elle ne peut là aussi qu’alarmer tous ceux qui s’inquiètent déjà d’une présidentialisation accrue du régime et de notre vie politique. Les conséquences sur le PS lui-même sont encore probablement sous-estimées.

« Une réalité nouvelle vient ainsi de se créer à gauche », a indiqué dès hier le Parti communiste. À n’en pas douter, depuis hier matin, de nombreux électeurs venus de toute la gauche, et notamment socialiste, se disent que la situation ne peut en rester là. Et que, puisque tel est le choix du PS, la gauche a besoin d’une autre candidature, capable tout à la fois de mobiliser pour battre la droite
et l’extrême droite et de relever le défi d’un projet et d’une majorité de changement à gauche, sans laquelle des millions de femmes et d’hommes des milieux populaires n’auraient que le choix entre un vote Royal, à rebours
de leurs espérances, et le découragement.

Le meeting des collectifs unitaires, hier soir à Montpellier, devait déjà résonner de cette urgence. Le Parti communiste a convoqué, pour sa part, un conseil national extraordinaire lundi pour prendre les initiatives nécessaires. Il est plus que jamais temps d’ouvrir une autre voie à gauche.

http://www.humanite.presse.fr/journ...

Messages

  • Le réflexe du vote utile à gauche fonctionnera très probablement. Reste à savoir comment il s’incarnera.

    Si la gauche du PS arrive dispersée, il est fort probable que chacune de ses composantes ne récolte que des miettes et que le PS rafle la mise au premier tour, car après tout, pourquoi avoir des états d’âme à voter pour Ségolène Royal si les personnages politiques de gauche ne sont pas capables de transformer concrètement les attentes des citoyens de gauche qui poussent au sein des collectifs.

    En revanche, si la gauche du PS arrive à présenter une candidature unique crédible, alors là, il se pourrait bien que cette dernière crée la surprise au premier tour. Mais ce scénario est loin d’être gagné d’avance, car pour l’instant la position de la LCR est inquiétante (ne parlons pas de LO qui va se marginaliser complètement et fera 0,5% au mieux).

    A ce propos, je me pose une question. Le programme de la gauche alternative prévoit un changement de constitution et le passage à un régime parlementaire proportionnel. Donc le rôle du président de la République devrait être considérablement diminué. Pourquoi dans ces conditions la question du choix du candidat est-elle si difficile à résoudre ? Y a t’il anguille sous roche ou quoi ?

    Une autre question qui se pose : au cas où le candidat de la gauche alternative l’emporte, comment gagner les législatives qui suivront face à un appareil du PS si bien structuré au niveau local ? Faudra-t’il négocier ou risquer de se perdre dans des triangulaires au deuxième tour ? A cet égard, la position du PC est particulièrement délicate (pas besoin de faire un dessin).

    En deux mots, il y a un boulevard potentiel pour la gauche alternative, mais c’est loin d’être gagné. Mais après tout, nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise...

    RC de Toulouse.

    • Il ne faudrait pas que l’extreme gauche fasse le jeu de l’extreme droite ... parce qu’un 2eme tour Sarkozy- Le Pen reste malheureusement tres envisageable .

      Ne vous trompez pas d’ennemis .

      Louis

    • Je ne pense pas qu’un deuxième tour Le Pen - Sarkozy soit envisageable car comme le dit cet article, le réflexe de vote utile à gauche fonctionnera relativement bien.

      Si la gauche alternative échoue, c’est la PS qui emportera le morceau.

      RC de Toulouse.

    • Pour ne pas renouveler le 21 avril, il suffit que la gauche antilibérale fasse plus que Le Pen.
      Pourquoi serait-ce impossible ?
      Avouez que ce serait rigolo de "surprendre" -comme on l’a déjà fait avec le NON- tout le petit monde sondagio-politico-médiatique.

      LE VOTE UTILE, C’EST NOUS !

      MC

    • C’est le rêve de beaucoup de gens, j’aimerai vraiment y croire.

    • loulou,il ne s’agit pas de l’extrème gauche qui va se prendre une claque,mais de la GAUCHE !!! unitaire autour de la charte antilibérale.

      jc de bourgogne

    • Une autre question qui se pose : au cas où le candidat de la gauche alternative l’emporte, comment gagner les législatives qui suivront face à un appareil du PS si bien structuré au niveau local ? Faudra-t’il négocier ou risquer de se perdre dans des triangulaires au deuxième tour ? A cet égard, la position du PC est particulièrement délicate (pas besoin de faire un dessin).

      En deux mots, il y a un boulevard potentiel pour la gauche alternative, mais c’est loin d’être gagné. Mais après tout, nous ne sommes pas à l’abri d’une bonne surprise...

      RC de Toulouse.

      tout se passera a ce moment la et il y aura une bonne surprise.(les legislatives)
      Serons nous tous fort d’une victoire ou en train de nous etriquer ?????

      Je deteste la LCR le PS le PCF les GOGO mais que j’aime les antiliberaux du collectif de tous bords.

      vive la gauche alternative, vive le mvt

      PS le message est passé ????? ou faut que fasse un dessin

  • Par Bruno Lamothe

    Je l’ai dit à plusieurs reprises, je trouve que la campagne pour les élections présidentielles de 2007 est bien mal partie. Tout est question d’image, de méthode. Il n’est pas dans mon propos, question de nier notre passage au siècle de la « démocratie médiatique », mais, contrairement à 2002, cette élection manque singulièrement d’une chose qui me paraît essentielle : un débat de fond. Certes, en 2002, ledit débat de fond était biaisé et caricatural : il y avait d’un coté les partisans de la droite classique, de l’Etat gendarme, représenté par Chirac, et, de l’autre, une gauche au bilan économique et social relativement bon, mais ayant échoué sur un point : la gestion des dossiers de sécurité intérieure. Mais les enjeux n’étaient pas, permettez-moi de le dire, aussi importants qu’aujourd’hui. Hier, il s’agissait de dire si on jouait à « qui est le plus au centre gauche ». Aujourd’hui, la question n’est plus seulement de savoir qui sera un peu plus libéral que l’autre, entre Nicolas Sarkozy et Marie-Ségolène Royal. La droite a changé. La nouvelle droite, celle de Sarkozy, qui s’est construit en opposition à Chirac, veut tout simplement mettre à bas l’idéal de République sociale.

    Face à l’enjeu, je l’ai souvent dit et répété durant cette campagne interne : on n’a pas le droit de se louper. L’affaire est grave. Notre système républicain, rien que ça, est en danger.

    C’était d’ailleurs l’argument de Royal, qui, sur la foi des sondages en sa faveur disait, toute de blanc vêtue, telle une Jeanne d’Arc ou un e vestale , je suis la seule capable de battre Sarkozy. Les militantes et les militants socialistes, dans cette parodie de démocratie interne (j’en reparlerais, patience…) lui ont apporté leur confiance, et le parti, sur un plateau.

    Certes, il faut gagner, il faut battre Sarkozy, mais il est totalement saugrenu et ridicule de prétendre gagner, battre Sarkozy, sans savoir, d’abord, comment gagner, et, ensuite, pour faire quoi du pouvoir. Il ne s’agit pas seulement (je vais paraphraser De Gaulle, attention), de sauter comme des cabris en disant « battons Sarkozy », « battons Sarkozy », mais de dire pourquoi ! On ne peut pas dire aux françaises et aux français qu’il faut battre Sarkozy, tout en maintenant un flou artistique et coupable sur les différences de fond qui nous opposent.

    Il faut à tout pris arrêter de faire perdurer le brouillage des clivages qui a conduit, je le répète, à l’échec du 21 avril 2002, et, peut-être, à celui du référendum du 29 mai 2005. C’est parce que Chirac et Jospin se battaient sur le même terrain, celui du centre-gauche, que Jospin a dit « mon projet n’est pas socialiste », qu’on a durablement brouillé les clivages, qu’on s’est coupés durablement de l’électorat populaire, qui est allé voir du coté de l’extrême gauche, et des classes moyennes qui ont vu en Bayrou l’électrochoc. En 2005, le PS a été schizophrène, excusez-moi de le dire, en tenant un discours incantatoire et apologique en disant « le traité est le seul rempart pour préserver nos acquis, sans lui, plus rien ne marchera (cf. l’épisode des cantines scolaires) », tout en faisant campagne avec Sarkozy, Chirac, Madelin et autres chantres du libéralisme. Je ne me prononcerais pas sur le fond, mais sur la forme, en brouillant un peu plus le clivage, le message était rendu inaudible !

    Et pourtant, en 2004, lors des régionales, les électeurs ont montré qu’ils pouvaient nous suivre lorsque le clivage est clair. Il y a eu un raz de marée socialiste : seules l’Alsace et la Corse sont restées à droite. Les conditions de la victoire sont donc claires :

     ne pas changer la ligne

     rassembler à gauche. Le centre est occupé par Bayrou, qui incarne avec force le refus du compromis, le refus de choisir entre socialisme et ultra-libéralisme. Le premier tour ne sera pas plus facile qu’en 2002, qu’on se détrompe tout de suite ! Tous les courants de gauche et de droite seront représentés et fortement identifiables et mobilisateurs : Sarkozy, à la droite de la droite, Le Pen, un gaulliste (Dupont-Aignan, MAM ou de Villepin), une catho-sociale en la personne de Boutin, les écologistes avec Voynet et peut-être Hulot, le centre, on l’a dit, avec Bayrou, et la gauche anti-libérale avec une nuée de prétendants.

    Il faudra donc faire le plein des socialistes, et, au deuxième tour, persuader et convaincre les électeurs de l’autre gauche. Tous. Même, et surtout, les anti libéraux. Pour être majoritaire, dans ces conditions, il ne faut pas qu’il manque une seule voix. Même si le parti communiste semble diminué, il nous faut nous rassembler. Donner l’assurance que nous incarnons une alternative véritable à la politique menée depuis 2002, et au programme de l’UMP. Il nous faut prendre la mesure non pas du malaise, mais « des » malaises, qui rongent notre société. Des millions de personnes vivent avec moins de 750 euros/mois, et le salaire moyen des français est de 1300 euros/mois. Voilà le réalité, une réalité que Laurent Fabius, mais aussi Dominique Strauss-Kahn, prenaient en compte : avec un pouvoir d’achat qui baisse ou stagne, le mal logement, comment nos concitoyens peuvent-ils être satisfaits ? Nous avons, avec Madame Royal, je le dis parce que je le pense, un problème de crédibilité. Il sera impossible de le surmonter si elle ne s’engage pas, enfin, fortement à porter le projet socialiste. Francois Hollande l’a encore affirmé hier soir. Mais les royalistes me semblent sourds au grave avertissement que nous apportons `a notre candidate.

    Je dis notre candidate, parce que je veux encore y croire. Mais la pimprenelle du Poitou est dans un discours destiné à occuper l’espace médiatique, mais en totale contradiction, sur de nombreux points, avec le programme socialiste ! La remise en cause de la carte scolaire, les camps de déportation pour mineurs, les vigiles dans les classes, le statut des profs, etc. C’est dans le projet ? C’est socialiste ?

    Ségolène Royal veut contourner le parti qui vient de la désigner comme étant sa candidate. Elle est dans la droite ligne du gaullisme. Elle a lancé un blog en disant : je n’ai pas d’idées, je ne sais pas grand chose sur à peu près tout, mais « vos idées seront les miennes ». C’est une opération poujadiste, populiste, et, pour le coup, on est en plein dans le brouillage…

    http://laurentfabius2007.over-blog.com

    • Non , non et non les "Socialistes" ne sont plus de gauche et je ne voterai en aucune façon pour eux ni au premier ni au deuxième tour.Ils nous on assez baisés avec la gauche plurielle,c’est terminé.
      François.

    • François,

      Plutôt que de dire "Non, non et non", il faut dire "Oui, oui et oui..." à une candidature unique de la gauche alternative. Pour cela, il faut essayer de peser dans les collectifs ou les forums pour que les logiques d’appareil et les ambitions individuelles se dissipent au profit de l’intérêt général.

      Il serait dommage, alors que des millions ...et des millions... (c’est juste pour rire) d’électeurs potentiels n’attendent que cela, que le travail des collectifs finisse en eau de boudin.

      Il faut y croire, et se mobiliser.

      RC de Toulouse.

    • "Non , non et non les "Socialistes" ne sont plus de gauche "

      Parfait. Mais, après avoir coupé cette composante de la gauche, que reste-t’il ? La vraie gauche, dont la moitié (LCR, Arlette) refuse de gouverner avec le PS, ce qui équivaut à refuser de gouverner purement et simplement. Il faudrait donc que le PC et les mouvements anti libéraux, puissent former seuls une majorité, ce qui est totalement irréaliste actuellement. Tout compte fait, ce non, non et non signifie : "Résignons nous à la reconduction de la majorité UMP UDF et à l’élection de Sarkozy." Belle stratégie. Du point de vue des communistes ou trotskistes, ça fait longtemps que "les "Socialistes" ne sont plus de gauche ". Mais, le choix est simple, négocier un accord, au moins électoral avec eux, ou laisser la droite au pouvoir. Et, depuis 2002, quelle droite !

    • Eh bien moi j’avais l’impression d’etre de gauche. Oui, de mon engagement dès 15 ans jusqu’a aujourd’hui, je me suis toujours senti socialiste. Et de gauche. Je te remercie de m’indiquer que je ne le suis pas, que je ne suis pas digne de recevoir la bonne parole. Dans mon texte, que tu n’as sans doute pas lu, je disais que je voulais un rassemblement. Royal n’en veut pas. Tu n’en veux pas, pensant etre le seul de gauche. C’est triste, vraiment triste. Je sais maintenant que j’irais voter blanc, et que c’est, je crois, l’appel que je vais lancer. Dommage qu’il ne puisse pas y avoir quelques principes communs, mais... c’est vrai... je ne suis pas de gauche !

      Bruno Lamothe

      http://laurentfabius2007.over-blog.com

    • une question pour Claude de Toulouse :
      Comment dois je faire pour entrer en contact avec le groupe de Toulouse ? Parce que dans le TArn il n’y a aucun comité à ma connaissance. Merci
      je te laisse mon mail : boutoumites@hotmail.fr

    • Il serait temps d’arrêter les réponses à l’emporte pièce.
      Royal n’a pas de programme ? Bien sûr que si ! Celui élaboré par les Rocard et autres Bockel, soit l’aile droite du PS, qui ne s’est pas gênée pour dire que si l’aile gauche (du PS) l’emportait - et ce dès le dernier congrès - ils quitteraient leur parti.
      Il y a une bonne quinzaine d’années déjà, on pouvait à peine mettre une feuille de cigarette entre les programmes de Barre et de Rocard (c’était si je me souviens bien, pour des élections européennes). Aujourd’hui, il faudra me montrer la moindre différence idéologique entre S. Royal et F. Bayrou.

      Battre la droite ? Ca fait 20 ans qu’on nous la sert, cette soupe là ! Alors, oui, y’en a marre. Le fond de ma pensée, c’est qu’on ne pourra prétendre commencer à changer les choses dans ce pays que sur les cendres du PS tel qu’il est devenu, c’est à dire, une fois la métamorphose en cours achevée, un parti "blairiste".
      Pour ce qui me concerne, l’actuelle direction du PS peut, politiquement s’entend, crever la gueule ouverte. Et qu’on ne vienne pas me parler du méchant Sarko : Hollande et consorts seraient catastrophés s’il n’était pas candidat.
      Les militants socialistes ? Qu’ils prennent leurs responsabilités ! Tu veux voter blanc ? Et bien, mon gars, tu fais ce que tu veux, hein.

    • Tu es de gauche, Bruno Lamothe ! Comme 86.***.36.***et pratiquement tous ceux qui s’expriment sur ce site. Ce qui cloche, c’est que nous suivons une direction au lieu de la prendre. Une direction que nous fabriquons, au lieu de la découvrir comme nous le faisons tous les jours, dans notre travail quotidien.

      Un labeur journalier qui nous est commun et entretient, modifie tout ce qui nous entoure, le révolutionne à chaque jour, pour que tous nous en profitions. Et que certains exploitent pour leur seul compte, celui des privilèges.

      Et nous, peuple de gauche ? Nous luttons et nous opposons les un aux autre, pour une direction, un parti qui est le nôtre. Pas celui qui nous est commun !

      Stelios

    • RC de Toulouse,

      Mon cher cammarade je dis non à la candidature socialiste mais OUI à une candidature anti-libérale réellement de gauche et unique,ça va de soi.De plus je suis d’accord avec la stratégie que tu proposes,nous sommes en accord total,en avant !!!
      Fraternellement . François.