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Vendez !

Publie le lundi 13 août 2007 par Open-Publishing
18 commentaires

http://crisedanslesmedias.hautetfort.com/

Vendez ! C’est le mot qui me vient à l’esprit en voyant cette photo.
Vendez ! C’est le cri des entrailles. Le cri de la peur. Vendre avant qu’il ne soit trop tard.
Vendez ! La panique s’empare des petits épargnants et des traders chevronés.
En faisant le tour de la presse, on sent que la panique est contagieuse...

Les Echos parlent de nouvelle journée noire pour les Bourses européennes. Même adjetif pour son concurrent La Tribune qui parle de vendredi noir. Du noir aussi à Libération.
The Economist parle de Crunch time, le temps des craquements.
Le Wall Street Journal reste factuel : Central Banks Continue to Add Liquidity as Fed Rate Cut Seen.
Ce sont des dominos financiers pour l’éditorialiste du Monde. Le Figaro voit des bourses européennes très tourmentées. Enfin, Rue 89 Crise financière : pas de panique !
Justement, quand on dit "pas de panique", ça panique tout le monde.
Bonne semaine !

Messages

  • C’est bien d’avoir des actions à vendre. Si on n’a rien, on assiste impuissant au jeu du marché. Ceux qui n’ont rien se retrouveront les perdants si une crise se produit, encore plus grave que celle actuellement.

  • Question :

     qu’apporte la Bourse aux salariés ???

    • La Bourse apporte aux salariés de se faire virer pour le "bien de l’entreprise", comprendre "pour le bien des très gros actionnaires et du CA".
      Les perdants sont toujours les salariés et les petits actionnaires qui n’ont pas leur mot à dire et qui acceptent ce contrat tacite de se soumettre.

      "Vendez !" Bien sûr, mais à qui ? Certainement pas à moi !

    • Ce qui est terrible dans cette histoire des "subprime" (prêts à taux élevés accordés aux plus pauvres pour écquérir de l’immobilier) c’est qu’elle touche les plus modestes. C’est vraiment le libéralisme dans ce qu’il a de plus obscène : on suppose que la personne qui emprunte le fait en toute connaissance de cause, alors que bien souvent ce n’est pas le cas, elle est abusée.

      Et le problème c’est que Sarkozy a promis une "France de propritétiares", donc les opuvriers qui ont voté Sarkozy sont prêts à s’endetter pour devenir propriétaitres !

    • C’est encore pire que ça, puisque non seulement ta banque va te prêter - fort cher - ce qu’il te manque pour acquérir l’appart. ou la maison de tes rêves, te "fourguer" au passage une assurance , mais aussi te proposer d’investir quelques fonds dans leurs SICAV maison, prouvant ainsi l’intérêt que tu portes à leur établissement, prouvant ton sérieux, et te laissant espérer une plus-value qui te permettra d’ici quelques temps de réaliser les travaux nécessaires. Si ensuite tu te rends compte que ces sicav n’apportent pas le rendement espéré - voire même perdent de leur valeur - on t’envoie balader, car la bourse, Môssieur, c’est pas dans l’immédiat que l’on dégage des profits, mais sur du long terme ! BNP-Paribas précise que les porteurs des 3 Sicav dont la cotation a été suspendue sont pour l’essentiel des investisseurs institutionnels..... (peut-être ta banque ou ta caisse de retraite, le gestionnaire de ton Plan d’Epargne Entreprise par exemple).

      Et puis, on peut aussi se demander pourquoi nos banques européennes ont constitué leurs réserves en dollars, et non en euros......... et aussi pourquoi elles ont investi dans ces subprime - dégageant ainsi une belle rentabilité qu’elles se sont bien gardé de nous ristourner - C’est quand même pas normal que IKB, banque allemande, ait perdu en quelques jours 50% de son capital, et ait été renflouée par des fonds publics allemands. Banque Populaire est engagée dans Natexis, elle-même engagée dans IKB et dans des fonds appuyés sur des subprime. Quel mêli-mêlo....

    • CE SONT LES HLM qu’il se propose de mettre en vente

      en créant le "supermarché de l’habitat."

      LE RISQUE EST GRAND POUR LE FUTUR ACQUEREUR/LOCATAIRE !

      Au début, les taux d’intérêts peuvent être intéressants

      (prêts à taux 0 pour une partie)

      mais par la suite il est possible que les aides des CAF

      au logement soit supprimées ou fortement réduites

      (comme celà a été fait en Allemagne ou en Espagne)

      et les anciens "locataires" devenus propriétaires

      risquent de se retrouver à la rue, ayant perdu leur caution,

      et possiblement leur emploi.

      Cette crise américaine a du bon car elle met en garde.

      LA CAISSE DES DEPOTS qui recueille l’argent des LIVRETS A

      pour le logement social RACHETE les logements qu’elle finance

      et les revend à la CAISSE d’EPARGNE..

      via une société dont elle est actionnaire

      .On a du mal à comprendre

      où ils veulent en venir, mais, d’ores et déjà, les charges

      et les loyers ont bien augmenter pour ces logements là.

      (je suis administrateur à la C.N.L)

      Michèle

    • De plus, aux Etats-Unis, le crédit nourrit le crédit. La possession virtuelle d’un bien immobilier hypothéqué mais dont la valeur monte permet d’obtenir d’autres crédits, notamment à la consommation. C’est une spirale de l’endettement. Il reste désormais à expérimenter ce que cela va donner lorsque le marché se retournera pour de bon. Même certains capitalistes tirent la sonnette d’alarme.

  • Pige que pouic à ces conneries. Qui pour expliquer ?

    Résumé : ça se casse la gueule aux States à cause de ces "subprime", c’est ça ?

    Mais que vient faire ds l’histoire la BCE qui, depuis jeudi ou vendredi a injecté 200 milliards d’€ ? D’où viennent ces 200 milliards ? C’est pour les banques ?

    Combien a injecté la FED aux E.U, d’où ça vient, etc etc

    (mal à la tête...)

    • Ben tu vois que tu as compris, c’est pour soutenir les banques qui elles, ont cru bien faire en s’investissant dans les subprime..........

    • Je me réponds :

      Des explicationsici
      et

    • d’où viennent ces milliards : c’est simple. Elles viennent tout droit de la presse à imprimer des banques centrales dont la BCE. Ce sont les banques centrales qui ONT LE DROIT EXCLUSIF D’EMETTRE LIBREMENT DES BILLETS DE BANQUE et qui le gardent jalousement (un Etat, c’est-à-dire, la France, c’est à dire la Banque de France par exemple, n’a le droit exclusif que sur la monnaie. C’est pourquoi les Etats européens sont pauvres voir endettés, mais l’Europe de l’Euro si riche).
      Ce qui n’est pas simple, évidemment, ce sont les conséquences sur les citoyens ce ces émissions non contrôlés par les citoyens.
      angela anaconda

    • Ah bon Angela je pensais donc à tort que depuis 20 ans notamment dans ce pays c’était les banquiers qui avaient le monopole de la création monétaire grâce à l’anticipation des revenus du crédit… de plus l’Etat français et lui même emprunteur auprès des banques,
      le déficit public c’est aussi et avant tout le coût de ses emprunts, que nous finançons par l’impot dont les fruits sont à destination exclusive des banques.

      Banquier quel beau metier, on en rame pas une et pourtant on gagne à tout les coups…

      ah le temps beni de la rente Pinay. au moins c’etait la communauté moyennant avantages fiscaux, et remuneration (3%) qui finançait les dépenses exceptionnelles de fonctionnement de l’etat.

      Un rapport de 1 à 30 entre les fonds propres bancaires et les anticipation de revenus issus du crédit, c’est aussi une forme d’emballement de la planche à billets… et un bel outil pour les profiteurs

      ex :100 en banque le banquier te prête 100 il anticipe sur le remboursement de 120 et les 20 c’est pas de la création monétaire ?

      on m’aurait menti, a l’insu de mon plein grès ?
      ou j’ai rien pigé, ce qui est de l’ordre du possible ;)

      JL Youpy

    • Message transmis.


      Economistes à vos plumes ! Ce texte rend-il compte d’une certaine réalité ou est-il démogogique ? Quelles corrections faut-il lui apporter si par certains de ces aspects il apparaît trop caricatural ?


      Jean et l’économie ou l’économie pour les nuls en 803 mots…

      Transmutation et ubiquité

      Jean est un petit garçon comme les autres. Il n’est âgé que de 9 ans mais il s’intéresse aux choses de la vie. Il aime l’école parce qu’elle lui fait découvrir des richesses dont on ne lui parle pas à la maison.
      Les parents de Jean ne sont pas riches. Ils sont tous les deux ouvriers. Le papa de Jean travaille dans une usine de boîtes de vitesse et sa maman dans une usine de chaussures. Aujourd’hui Jean est tout heureux de retrouver son papa à la sortie de l’école. Il est impatient de lui montrer qu’il a appris quelque chose.

      - Tu sais, papa, l’instituteur vient de m’expliquer que tu avais beaucoup voyagé !
      - Mais c’est impossible, tu dois te tromper. Nous ne sommes pas assez riches pour voyager ! Tu as dû mal comprendre !
      - Non, je n’ai pas mal compris. Aujourd’hui, j’ai bien écouté la leçon. L’instituteur a expliqué que tu étais allé en Udale, au Moburio, dans la Prapauté du Vigstun, aux îles Liruchol et en Prapauté de Panirca.
      - Je te dis que c’est impossible, Jean ! Même avant que tu sois né, ta maman et moi, nous n’avions pas les moyens d’aller si loin !
      - Non, je ne me trompe pas. L’instituteur t’a pris en exemple. Il a expliqué à la classe que quand tu faisais une boîte de vitesse, tu te concentrais pour y mettre toute ta force et quand la boîte de vitesse est finie, ta force est cachée dedans. Il a même dit que tu y mettais une partie de toi-même. C’est pour ça qu’elle prend de la valeur.
      - Je ne vois pas le rapport avec les voyages. Tu as dû encore rêver pendant la leçon !
      - Non, je n’ai pas rêvé ! J’ai bien écouté parce que l’instituteur parlait de toi. Il a même ajouté que tu n’es pas forcément récompensé pour toute la force que tu as enfermée dans la boîte de vitesse. A la fin du mois, tu reçois quelquefois moins d’argent que le travail que tu as mis dans la boîte.
      - Je ne vois toujours pas le rapport.
      - Mais c’est pourtant simple à comprendre. Tu mets quelque chose à toi dans une boîte et, ce que tu as mis dedans, tu ne peux pas en profiter entièrement même si c’est toi qui l’avais mis avant !
      -Mais comment c’est possible ?
      - Je vais essayer de t’expliquer . Quand on te fait travailler, il est possible de garder une partie de ta force et de l’’envoyer dans un endroit où il y a une sorte de grand moulin-légumes où on la mélange avec la force d’autres ouvriers comme toi. Ça tombe dans une sorte de grande bourse. Tout est alors mélangé et on arrive plus à te retrouver. Quelquefois même, le mélange fermente et ça produit encore plus de richesse. Il paraît même que ça fait des bulles et quand les bulles explosent ta force et celle des autres elle peut disparaître. La richesse s’envole si tu veux. On ne la trouve plus. Mais quand les bulles n’explosent pas on peut quelquefois envoyer la richesse dans des endroits où il y a des grands coffres bien cachés et pas chers.
      - Eh ils sont où ces grands coffres ?
      -Mais je te l’ai dit au début. En Udale, au Moburio, dans la Prapauté du Vigstun, aux îles Liruchol et en Prapauté de Panirca.
      - Et les voyages dans tout ça ?
      - Mais tu n’écoutes rien ! L’instituteur a expliqué que quand tu mettais une partie de toi-même à l’intérieur de la boîte, si on ne te rend pas tout, on peut te mélanger avec d’autres travailleurs dans le moulin-légumes. Ça peut même se faire sans que personne le sache vraiment. On te met dans une bourse, on fait d’autres manipulations magiques et on peut t’envoyer là où on veut. C’est comme si tu étais sorti de ton corps. C’est une partie de toi mais c’est plus toi. Tu peux même voyager aussi vite que la lumière Il paraît qu’on peut aussi jongler avec toi sur des écrans d’ordinateur mais qu’il n’y a qu’une partie de ceux qui jouent qui gagnent. Il paraît aussi que ce sont souvent les mêmes qui gagnent. Toi, si tu jouais avec toi-même tu perdrais certainement parce que tu ne connais pas les règles du jeu. En fait parmi ceux qui gagnent certains sont arbitres et joueurs à la fois. Mais ça c’est trop dur à comprendre pour moi parce que tu m’as appris qu’il fallait toujours respecter les règles du jeu et je n’arrive pas à comprendre comment on peut être deux choses à la fois. L’instituteur a dit aussi que quelquefois, on s’arrange pour que tu ne puisses pas comprendre ce qui t’arrive. Alors si toi tu ne comprends pas, je ne comprendrai jamais moi non plus. Je ne sais pas pourquoi il y a des coffres dans ces pays. Je ne sais pas comment ils font pour te mélanger avec d’autres. Je pense seulement que c’est comme ça que tu peux voyager. Il doit bien y avoir d’autres tours de magie pour remplir le moulin-légumes et faire des bulles !
      - Je ne savais pas que je pouvais voyager sans le savoir !!
      - Mais tu ne voyages pas à tous les coups ! Si les choses ne se passent pas comme ça, tu peux rester dans notre pays. Même si tu ne récupères pas tout, une partie de toi-même peut se transformer en école, en hôpital, en piscine, en routes, en usines en plein de choses utiles pour nous tous. Tu sais, papa, depuis que je sais tout ça, quand je passe ma main sur le mur de l’école, j’ai l’impression de te toucher !
      - Si ça se passe comme ça, ce n’est pas si mal mais, quand tu me dis que je peux voyager dans tous ces pays étrangers sans m’en apercevoir, j’ai l’impression d’être volé de moi-même !
      - Oh, tu sais mon petit papa, ça ne me plaît pas qu’il y ait des bouts de toi dans des pays étrangers. Je comprendrai peut-être mieux quand je serai plus grand mais en attendant, je préférerais quand-même, t’avoir tout entier pour moi tout seul…

    • Dans le ùême ordre d’idée il y a un dossier sur Zalea "Comment les financiers vous bourrent le crâne pour se remplir les poches" c’est

  • Fermer les banques, enfermer les banquiers, voilà qui serait un bon programme... Mais on n’est plus en 36 hélas. D’ailleurs celui qui fanfaronnait ainsi à l’époque en a bien rabattu, au point de finir dans le fromage elyséen...

    • EN TOUS CAS, AU RISQUE DE TROP INSISTER :

      NE FAITES PAS CONFIANCE AUX BANQUES

      NE VOUS LAISSEZ PAS DEMUNIR D’ARGENT LIQUIDE

      QUAND UNE BANQUE VOUS PRETE 100 EUROS,

      ELLE N’A QUE 3,33 EUROS DE FONDS PROPRE.

      ELLE TABLE SUR LA PLUS VALUE BOURSIERE.

      SI LA BOURSE PERECLITE, VOUS NE POURREZ

      PLUS RETIRER d’ARGENT LIQUIDE

      POUR EVITER LA FAILLITE DE VOTRE BANQUE

      Michèle

    • Michèle insiste merci ;)

      JLY

  • Retour au bas de laine et si possible, acheter à plusieurs un petit bout de terrain non constructible pas cher pour y cultiver un potager collectif avec un poulailler .