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appels et mobilisation pour le 15 février

Publie le vendredi 11 février 2005 par Open-Publishing

Prochains rendez vous pour le 15 février un programme chargé

rassemblement à Gennevilliers le 15 février

Rassemblement à Gennevilliers le 15 février au matin pour dire non à la loi fillon et à toutes les attaques de l’Etat et du patronat contre les salariés.

Salaire, embauche, éducation, santé Public-privé tous ensemble.

Pourquoi les salariés de l’éducation nationale seront en grève le mardi 15 février Malgré le refus du projet Fillon par le conseil supérieur de l’éducation (CSE), le gouvernement a décidé de passer en force et présentera sa loi d’orientation en première lecture au parlement le 15 février. C’est pourquoi, ce jour là, nous serons en grève pour exiger le retrait du projet Fillon Loin d’améliorer le service public d’éducation, ce projet s’inscrit dans une logique de restriction budgétaire qui : compromet la scolarisation des tout petits en maternelle, supprime de nombreuses options dans le secondaire, aboutit à une augmentation inadmissible des effectifs par classe et ignore les quartiers où se concentrent les difficultés.

Principaux points prévus par le projet Fillon

Le socle commun qui ramène à son minima l’apprentissage des connaissances (EPS, technologie, enseignements artistique ne seraient pas dans le socle du collège).

Le bac en contrôle continu qui casse le cadre national des diplômes (la valeur du Bac dépendra du lieu où on l’a passé).
L’orientation précoce des élèves dès leur entrée au collège en fonction de leur niveau scolaire.

Après évaluation, le « contrat individuel de réussite éducative », isolera et stigmatisera les enfants en difficulté et leurs familles, dédouanant le système éducatif de sa part de responsabilité dans l’échec scolaire. Cela amènera à court terme la disparition des réseaux d’aide.

Cette journée d’action ne se limite pas aux seules revendications de l’éducation nationale mais doit s’articuler dans un cadre plus large de mobilisation contre le démantèlement des services publics et le projet global du gouvernement qui tend à faire payer toujours plus les salariés : médecine à deux vitesses, hôpitaux publics surchargés, médecine générale dévalorisée, suppression annoncée de 6000 bureaux de poste, 3500 postes en moins à la SNCF et la remise en cause du droit de grève, multiplication des emplois précaires (CDD, temps partiel imposé...), décentralisation, retraite, remise en question de la diminution du temps de travail, projet de privatisation d’EDF-GDF, RMA

ça ne peut plus durer

Les salariés de l’Education nationale sont en colère, ils seront en grève le 15 Février en région parisienne. D’ores et déjà, d’autres académies ont décidé de prendre le relais lors des vacances décalées : Lille, Reims et Besançon le 25 Février, Nice le 2 Mars, Orléans, Tours et Aix-Marseille le 3 Mars....

Pour Gennevilliers, rendez-vous le 15 Février à 10h30 devant la mairie. Parents d’élèves, enseignants, ATOSS, lycéens, salariés venons nombreux

 puis nous rejoindrons la grande MANIFESTATION le 15/02, 15h à République : RdV devant le Mac Do.

 Puis rassemblement "nuit blanche" en convergence avec le Snep vers l’Hôtel de ville à 17h30.

 Le 7 Mars 17h : Assemblée Générale Interprofessionnelle à la bourse du travail des Agnettes (rue Lamartine, derrière l’école H.Wallon)

Des salariés mobilisés de Gennevilliers. Initiative soutenue par Sud
Education 92, SNES 92, CNT Education 92.

il y a un autre appel

 LOI D’ORIENTATION SUR L’ECOLE, LOI DE REGRESSIONAPPEL A LA GREVE LE MARDI 15 FEVRIER

 Le projet de loi d’orientation sur l’école sera présenté à l’assemblée nationale le 15 février 2005 par F. Fillon, Ministre de l’Education.

Ce projet a été rejeté le 16/12 par le Conseil Supérieur de l’Education et le 20/12 par le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Le 20/01/05, 65% des enseignants se sont mis en grève pour dire leur opposition à ce texte.

Malgré les voix qui s’élèvent pour dénoncer le caractère malfaisant de la loi, le Ministre reste sourd aux revendications, comme il l’a déjà fait au moment de la loi sur les retraites en 2003.

POURQUOI FAIRE GREVE CONTRE CETTE LOI CE PROJET NE REPOND PAS AUX BESOINS EXPRIMES PAR LES PERSONNELS ET LES PARENTS :

Allègement des effectifs Augmentation du nombre de remplacements Réseau d’aide aux enfants en difficulté en nombre suffisant Dédoublement de classes Enseignants supplémentaires pour des actions de soutien

Les inégalités se creusent à l’école aussi. Démocratiser l’école, c’est lui donner d’abord les moyens de fonctionner, ce qui ne sera pas le cas. Le Ministère a prévu l’embauche de 150 000 enseignants en 5 ans alors qu’il en faudrait au bas mot 200 000

A la rentrée prochaine, des centaines de classes seront supprimées dans toute la France.

CE PROJET EST EN REGRESSION PAR RAPPORT AUX OBJECTIFS AFFICHES PAR LA PRECEDENTE LOI (1989).

« L’orientation et la formation proposées aux élèves tiennent compte de leurs aspirations, de leurs aptitudes, et des perspectives professionnelles correspondant aux besoins à long terme de la société et de l’économie. »

Les besoins de la société et de l’économie libérale vont dicter l’orientation et la formation. Dans un contexte de destruction du droit du travail, il s’agit de fournir une main d’œuvre docile, mobile, prête à l’emploi.

L’orientation dès l’entrée en 4ème, justifiée par la croyance en des aptitudes et autres talents « naturels », illustre la logique réactionnaire et ségrégative de ce texte. Le collège unique est mort sans avoir eu réellement les moyens de fonctionner.

SOCLE TRES MINIMUM

« Garantir au minimum l’acquisition par chaque élève d’un ensemble de connaissances et de compétences » est un des objectifs affiché. Lire, écrire, compter, voilà la devise. Mais le socle des connaissances est appauvri : langue française, math, culture humaniste et scientifique permettant l’exercice de la citoyenneté, technique de la communication, une langue vivante. Exit donc, les arts plastiques, la musique, l’éducation physique.

Les bons élèves pourront approfondir, alors que les autres seront condamnés à n’acquérir que les matières prévues dans le socle. Quelle est cette éducation qui prévoit d’entrée de jeu que des élèves seront hors-jeu dès le départ ? Toutes les études montrent que la formation initiale doit être la plus développée possible pour tous les jeunes. La loi tourne le dos à ces principes.

LE BAC DEVALUE.

Le bac s’effectuera pour partie en contrôle continu et en épreuves traditionnelles. Les lycéens actuellement massivement en lutte ont vu le danger de cette mesure. N’y aura-t-il pas des bacs dévalués en fonction de l’établissement d’origine ?

LES BOURSES AU MERITE.

Les élèves qui auront mention « très bien » ou « bien » au brevet des collèges ou au bac bénéficieront de bourses pour continuer leurs études. Et les autres N’en sont-ils pas moins méritants ? Oui, mais ils n’auront qu’à se débrouiller.

Cette méritocratie est affligeante. Pour nous, tous les élèves qui en ont besoin doivent être aidés.

CONTRAT INDIVIDUEL DE REUSSITE.

Ils seront développés à l’école primaire et au collège. Les moyens seront mis à disposition par les Inspections Académiques. Comment Quels moyens Sur quels critères

Nous n’avons aucune assurance et comme le ministère rogne sur tous les budgets, on peut nourrir de fortes inquiétudes sur la répartition des moyens. De plus, les enfants en difficultés et leurs familles risquent d’être stigmatisés, dédouanant le système éducatif de sa part de responsabilité dans l’échec scolaire. Dans un certain nombre de cas, l’enseignant portera seul dans sa classe la responsabilité de situation de handicaps ou de difficultés passagères ou permanentes. Ce projet pourra marquer la fin des réseaux d’aide aux enfants en difficultés, en vigueur actuellement.

REMPLACEMENTS.

L’instauration d’une prétendue « continuité pédagogique » visant à laisser le soin aux établissements d’assurer, par des heures supplémentaires, le remplacement des professeurs absents, remet en cause la mission des enseignants et sera irréalisable en pratique (comment faire pour concorder les emplois du temps préétablis des classes et ceux des professeurs n’ayant pas habituellement ces classes ). Jusque là la continuité incombait à l’institution qui devait prévoir et organiser les remplacements au moyen de collègues employés pour ce faire, les titulaires remplaçants. Au nom de la rentabilité, cela a été saboté au fil des ans et des budgets.

QUEL AVENIR POUR L’ECOLE MATERNELLE

L’école maternelle est grignotée de toutes parts : diminution de l’accueil des 2 ans ; accueil des 5 ans en école élémentaire (en zone rurale en cas d’absence d’école maternelle. Art D 113-1 Code de l’Education). Extension des tranches d’âges accueillies en crèche...

 MARDI 15 FEVRIER RASSEMBLEMENT A 11 HEURES DEVANT L’ASSEMBLEE NATIONALE.