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Les familles monoparentales, en forte augmentation en France, cumulent souvent faible revenu, mauvaise condition de logement et précarité de l’emploi, selon une étude du Centre d’études de l’emploi (CEE).
Le nombre de familles monoparentales a plus que doublé depuis les années 60, principalement du fait de la séparation des parents.
De 680.000 en 1962, il est passé à près de 1,5 millions lors du recensement de 1999, soit 16,7% des ménages avec enfants.
Cette proportion serait aujourd’hui de 20% selon l’étude.
Les parents isolés sont très vulnérables face à l’emploi.
Ils sont deux fois plus souvent au chômage que les autres parents (14,4% contre 6,9%), et plus nombreux au chômage de longue durée.
Ils connaissent une plus grande exposition aux horaires atypiques, des rémunérations plus faibles, du fait de faibles niveaux de formation.
Au total, selon l’étude, les familles monoparentales ont un niveau de vie inférieur de 25% à celui de l’ensemble des ménages.
Le logement est aussi un point noir pour elles, surreprésentées dans le secteur du lgement social.
Près du tiers des parents isolés sont bénéficiaires de minima sociaux, principalement l’API (allocation parent isolé) pour 174.000, le RMI pour 250.000 d’entre eux.
Ce dernier chiffre est en hausse de 56,4%, entre 1994 et 2004.
Quand le nombre total de ménages au RMI progressait dans le même temps de 32,9%.
Messages
1. atomisation sociale, 31 juillet 2007, 10:06
très intéressant d’avoir ces chiffres( sinistres ....)
Donc ???????
j’aimerai bien lire une suite
Fraternellement ,
Fa.