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com’dab chronique le chomage baisse les licenciements augmentent

Publie le mercredi 31 mai 2006 par Open-Publishing
11 commentaires

ce matin ca commence fort :
BFM TV vient d’annoncer que Villepin serait décidé à supprimer le double d’emplois de fonctionnaires que cette année soit 5000x2= 10.OOO !!!!!
bonjour les dégâts !

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  • COLMAR - L’une des dernières brasseries indépendantes alsaciennes, fondée en 1740, la brasserie Schutzenberger de Schiltigheim, a été condamnée à fermer ses portes. La cour d’appel de Colmar a confirmé la liquidation judiciaire de cette entreprise.

    La direction de la brasserie, mais aussi le procureur de la République de Strasbourg avaient fait appel de la décision de mise en liquidation judiciaire, ainsi que le comité d’entreprise et les salariés.

    Le maire de Schiltigheim Alfred Muller a souligné le "rétrécissement à l’échelle mondiale du marché de la bière", les "erreurs de gestion" et "le manque chronique d’investissements" ayant "conduit l’entreprise à une situation dramatique".

    Malgré plus de 300 types de bières proposés, le Français demeure un consommateur très modeste avec 33,4 litres par an et par habitant, loin derrière l’Irlande (118 litres), l’Allemagne (117,7 litres), le Royaume-Uni (101,5 litres), le Danemark (96,2 litres), la Belgique (96 litres), l’Espagne (78,3 litres) et le Portugal (61,2 litres).

    • La direction de la Sogerma ne parvient pas à convaincre. Hier, l’administration d’EADS a envoyé un communiqué aux salariés que ceux-ci jugent flou. « Nous n’envisageons pas une reprise normale du travail tant que nous n’avons pas des garanties, indique un représentant de l’intersyndicale. Nous voulons que les commerciaux cherchent de nouveaux marchés et que la direction propose des pistes concrètes. » Par ailleurs, l’annonce de l’arrivée de nouvelles charges – l’Airbus 0G et un C-130 nigérian – les laissent sceptiques. « Nous avions déjà ces avions avant l’annonce de la fermeture, ce ne sont pas des nouveaux contrats. Nous sommes revenus à la situation d’avant le 12 mai », regrette un syndicaliste.

    • Quarante professionnels du spectacle CGT, CNT et SUD se sont réunis hier en assemblée générale à la Criée (1er). Alors que les négociations sur leur assurance-chômage sont dans l’impasse, les intermittents tentent de s’organiser, malgré une faible mobilisation en Paca et au niveau national. Ils comptent organiser une action le 26 juin, date anniversaire de la signature du protocole de 2003. Ils prévoient aussi d’interpeller les élus, notamment sur la proposition de loi qui modifierait leur statut. « Le débat a été reporté à la rentrée parlementaire, alors que quatre cent soixante-dix députés [parmi lesquels plusieurs maires de Paca] sont prêts à voter cette proposition de loi », déplore Pascal Llinares de la CGT-spectacle.

    • Il n’y a plus aucun espoir pour les salariés de Schutzenberger. Après 266 ans d’histoire, la cour d’appel de Colmar a confirmé hier après-midi la liquidation judiciaire de la brasserie de Schiltigheim. « C’est une déception énorme. On se retrouve un mois en arrière malgré tous les efforts déployés pour convaincre d’une reprise, a commenté, ému, Pascal Gouttenègre, délégué CFE-CGC de l’entreprise. La justice a privilégié l’intérêt financier plutôt que les emplois. »

      Les salariés avaient pourtant regagné confiance après le soutien apporté par le ministère public au plan Soprema-Irion lors de l’audience devant la cour d’appel, le 22 mai. Ce plan prévoyait le maintien de 39 emplois directs, sur les 69 que comptait le site.

    • Les douze salariés du laboratoire du centre de traumatologie et d’orthopédie (CTO) sont en grève aujourd’hui. Une colère justifiée par la lettre de licenciement qu’ils viennent de recevoir. Le CTO, qui fusionne avec les hôpitaux universitaires de Strasbourg à partir du 1er juillet, doit restructurer ses différents services. Selon la CGT, l’Agence régionale d’hospitalisation s’était engagée à ce qu’il n’y ait aucun licenciement dans ce dossier.

    • La société Domoform (366 salariés) en redressement judiciaire
      La société Domoform, fabriquant de meubles de cuisine et salle de bain, qui emploie 366 salariés dans la Vienne et en Charente, a été placée mardi en redressement judiciaire (cf tribunal de commerce de Poitiers).

      Le tribunal a assorti sa décision d’une période d’observation de six mois avec poursuite d’activités. Un administrateur judiciaire a été nommé. Une audience est prévue le 21 juillet pour faire le point sur l’activité de l’entreprise.

      Domoform, qui appartient depuis six ans au groupe italien Snaidero, connaît des problèmes financiers en raison d’une baisse de son activité. Ses dettes atteindraient entre 6 et 8 millions d’euros, selon les représentants syndicaux CGT et CFDT.

      En début d’année, Snaidero avait décidé de se séparer de sa filiale située sur deux sites à Montmorillon (Vienne) et Nersac (Charente). Le premier, spécialisé dans la fabrication de meubles montés, compte 228 salariés. Le second emploie 138 salariés dans la production de meubles en kit.

      En 2004, un plan social s’était traduit par la suppression d’une soixantaine de postes.

    • Grève lundi chez Chaffoteaux et Maury à Saint-Brieuc
      Quelque 500 salariés de l’usine Chaffoteaux et Maury de Ploufragan, près de Saint-Brieuc, se sont mis en grève lundi pour protester contre un plan social qui leur fait craindre une disparition à terme de leur entreprise.

      "98% des salariés ont cessé le travail afin de protester contre le plan de suppressions d’emplois, visant, dans un premier temps, 56 salariés", indique un communiqué de la CGT.

      "Ce plan de restructuration est perçu comme une menace à la pérennité du site qui emploie actuellement 535 personnes et 100 intérimaires".

      Implanté depuis 50 ans dans l’agglomération de Saint-Brieuc, Chaffoteaux et Maury, qui fabrique des chaudières et des chauffe-eau, a été racheté en 2001 par le groupe italien MTS (Merloni Termo Sanitari), dont le siège est à Osimo (centre de l’Italie).

      Lors de son rachat, l’usine, largement bénéficiaire, employait 1.120 salariés. Les 56 postes qui doivent être supprimés "concernent essentiellement le secteur de la recherche et développement, activité stratégique pour l’avenir du site", affirme la CGT.

      Les salariés craignent de subir un sort similaire à ceux de la société Scholtès, également rachetée il y a quelques années par MTS. Chez Scholtès, "ils (MTS) ont procédé comme ils sont en train de le faire chez nous. Quand ils ont eu bien dégraissé, ils ont transféré tout le reste de l’activité en Pologne", a souligné Chantal Jouan, déléguée du personnel.

    • L’aéroport de Reims (Marne) va fermer ses portes au trafic civil après le départ annoncé de la compagnie régionale à bas coûts Air Turquoise pour Vatry (Marne) près de Châlons-en-Champagne, a indiqué mercredi la Chambre de commerce et d’industrie (CCI).

      "L’aéroport appartient à l’Etat. Nous avons un contrat de concession que nous avons dénoncé. L’échéance est au 30 juin 2006", la directrice générale de la CCI de Reims-Epernay Dominique Bécard.

      "Si Air Turquoise était restée, nous étions en discussion pour trouver une structure juridique qui continuerait d’être le concessionnaire", a-t-elle souligné.

      Créée en juin 2005, Air Turquoise a annoncé qu’elle allait s’installer à Vatry car "l’aéroport de Reims n’a pas les infrastructures nécessaires pour faire face à un second hiver".

      Elle était la seule compagnie régulière à utiliser Reims-Champagne, où l’armée va continuer ses activités.

      Air Turquoise prévoit d’aller à Vatry à compter du mois d’octobre 2006.

      La CCI est prête à exploiter Reims-Champagne jusqu’au 30 septembre, sous certaines conditions, notamment "un plan d’apurement de la dette (d’Air Turquoise) d’environ 400.000 euros".

      Avec un seul ATR 42-500 de 44 places, Air Turquoise dessert Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Londres-Luton. "Nous devrions être sur les douze mois autour de 55.000 billets vendus et entre 45.000 et 50.000 passagers transportés", affirme son président, Jean-Baptiste Cuisinier, qui s’apprête à lever cinq millions d’euros pour développer sa compagnie.

    • Les éditions du Rhône, de l’Ain et du Jura du quotidien régional Le Progrès étaient absentes des kiosques mercredi en raison d’une grève des techniciens du service pré-presse (montage des pages) de l’imprimerie de Chassieu (Rhône).

      "Le mouvement de grève a débuté dans la nuit. Le service demande des contrats à durée déterminée pour compenser des arrêts maladie et en conséquence une surcharge de travail", a indiqué Jean-Claude Lassalle, directeur adjoint de la rédaction du Progrès.

      Une réunion entre la direction et les syndicats est prévue mercredi à 14H00, selon la même source.

      Le Progrès, dont le siège est à Lyon, compte 21 éditions en Rhône-Alpes, Haute-Loire et dans le Jura.

      Le 6 février, le groupe de l’Est Républicain avait annoncé le rachat, en association avec le Crédit Mutuel, du Progrès de Lyon (233.000 exemplaires), du Dauphiné Libéré de Grenoble (250.000), du Bien Public de Dijon (55.000) et du Journal de Saône-et-Loire de Chalon-sur-Saône (65.000).

    • Depuis quelques jours, de nombreux cheminots de la gare de Strasbourg arborent une étiquette « non » sur leur veste. Ils expriment leur inquiétude au sujet de la réflexion engagée par la SNCF, qui étudie la possibilité de confier à ses filiales certaines tâches actuellement réservées à ses agents. D’après l’intersyndicale qui s’est mise en place, le service bagages et celui des personnes à mobilité réduites (PMR) sont notamment concernés. « Les fonctionnaires seront remplacés par des salariés aux statuts précaires », explique Johnny Couly, secrétaire général de la CGT cheminots, qui craint une « privatisation du service public ». En outre, selon le syndicat, le service des PMR deviendrait payant pour une partie de la clientèle

    • Arnaud Montebourg (PS) : "Ce que nous voyons sur le terrain, c’est l’augmentation des chômeurs radiés par les ANPE. Le bilan des éléments positifs, c’est un maquillage politique. Les éléments négatifs : la chute du régime, la démoralisation du pays, la désindustrialisation massive, les problèmes posés par le pouvoir d’achat et la pauvreté de nos concitoyens, les millions de salariés à temps partiel subi, au bord de la route et pendant ce temps-là, le gouvernement amnistie ses amis et continue ses cadeaux fiscaux pour les catégories sociales les plus aisées".

       Henri Emmanuelli (PS) : "La diminution est due pour moitié au traitement social du chômage. Dommage que la droite ait mis quatre ans à le rétablir. L’autre moitié de la diminution est due à des radiations mais l’emploi marchand stagne désespérément".

       Claude Goasguen (UMP, sarkozyste) : "Les bons chiffres du chômage, tout le monde s’en félicite mais cela ne suffit pas pour redonner la confiance de ce pays dans son gouvernement".

       Didier Migaud (PS) : "Tout cela demande à être vérifier. Parallèlement on voit une augmentation des Rmistes, la situation de l’emploi ne s’améliore pas, les licenciements se multiplient. Il y a comme par hasard de nombreux contrats aidés pour deux ans ils cesseront juste après les élections présidentielle et législatives".