l’heure des graves

Salut à vous,

Tout jeune cinquantenaire, et heureusement formé à la vieille école,
menuisier de mon état,agnostique intégriste,modeste délégué des parents d’élèves de la petite section de maternelle de mon non moins modeste village du sud-ouest, j’écoute les informations, ce matin, stupeur ! nos vaillants représentants ont empêché par leur mobilisation effrénée, que ne soient plus prévenus les chauffards, de la présence de radars qui déjà les contraignent à lever le pied quelques secondes avant et après.
Cette info m’eut semblé anodine voire insigne si je n’avais dans le même temps songé à l’apathie de nos députés ordinairement plus préoccupés à dormir en séance, sauf le mercredi bien sûr ; à 2000 euros par mois 4 longs jours.
La colère m’a vraiment submergé lorsque j’ai pris conscience que ces même personnes vont laisser l’état balayer 16000 emplois dans l’éducation dite nationale et fermer plus de 1000 classes alors que la démographie augmente dans le pays.
D’un autre côté les électeurs sont à l’image de leurs élus, qui préfèrent fabriquer des abrutis plus dociles à gouverner, plutôt que des gens sensés qui comprendraient vite leur inutilité au regard de ce qu’ils produisent par rapport à ce qu’ils nous coûtent.
Dormez braves gens ! vos dirigeants veillent, vous ne risquez pas de mauvaises surprises bientôt Panurge et ses chiens vous feront brouter avec les lions au paradis sur la Terre.

Antoine l’indigné.