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la ’fin" de cachan

Publie le jeudi 12 octobre 2006 par Open-Publishing

Date : 12 octobre 2006 04:56:42 HAEC
À : liste , resf.burot@rezo.net
Objet : [Resf.burot] Du Gymnase et suite…

Hier soir, la fin du gymnase fut atroce.
Après des heures de tension autour des derniers occupants :
Après leurs départs, une femme seule à ne pas vouloir partir a tenté de se suicider dans les toilettes. « Elle était dérangée ! », bien évidemment.

Les portes extérieures coté rue des 2 frères ont été soudées.
2 couples avec enfants sont revenus.
L’un pour une chambre en travaux et exiguë (2 enfants dont 1 de moins d’un an= 1 lit et les murs),
L’autre parce qu’à peine installé dans le trou du cul du monde, ils reçoivent un avis de déménagement (Famille Sangaré).
Aucun plan n’est fourni sur comment aller de no-man’s-land à paris.
Des bagages (lourd d’une vie) ? peu importe. Du fric ? peu importe.
Un ou des enfants sur le dos ? Peu importe. Un travail avec des horaires pénibles qui ne permettent pas de revenir à temps pour déménager ? Peu importe.

Ci-dessous pour la famille Sangare et Diakité (famille que j’hébergeais et que je me suis engagé à suivre, 1 enfant d’1 mois) les ordres de mission successifs et contradictoires d’un hôtel, l’autre. J’y suis allé pour raccompagner hier soir Mme Sangaré et son petit gamin pour que le gosse puisse dormir au chaud. Et bien j’ai regretté. C’est elle qui avait raison, j’aurais dû la laisser au gymnase. Quand on sait qu’elle travaille et que son mari aussi et qu’aucune indication n’est donnée sur les transports. Que leurs employeurs ne leur laisse pas le temps de l’installation !

Pas un français, même ceux qui disent qu’ils font des « caprices », n’accepteraient. Peut-être que le second hôtel (l’hôtel 1 ére Classe de St Thibault) est mieux. Possible, qui le sait ? A peine installé, de retour du supermarché, dégagés ! Alors ils disent parfois, non !