la police et les jeunes : un dialogue à établir

J’ai été très choquée il y a peu de temps lors d’un regroupement de jeunes, dans une petite commune d’environ 19 000 habitants, où la grande mode des apéros géants via facebook a sévit comme dans certaines grandes villes.

Pour ou contre ce rassemblement, là n’est pas la question. Il s’avère qu’à ce rassemblement étaient prévues 1500 personnes environs, sachant que Rennes a reçu pour le même évènement 5000 personnes alors que 13 000 étaient inscrites sur le réseau, bref, le maire de cette ville soit-disant socialiste a prévu un grand dispositif : camions de CRS, police, gendarmerie... environ dans les 80/90 voire approximativement 100 agents de l’ordre pour apparemment le "maintenir"...

Alors qu’il n’y a qu’une vingtaine de personnes peu agités, peu alcoolisées non plus, sur la grande place de l’apéro "géant", à 22h les forces de l’ordre décident de nettoyer la place de ceux qu’ils appelleront poliment des "alcolos", les jeunes sont poussés jusque dans la rue des bars, les évènements ont pris une tournure étranges, se sentant oppressés,ils ont posés des questions sur le pourquoi de cette brutalité (80 agents de l’ordre qui s’acharnent à pousser dans la rue une petite vingtaine de personnes c’est surprenant c’est assez absurde qd même !), les flics n’ont pas daignés répondre, sauf au moment où ils nous ont encerclés, et nous ont gazé à la bombe lacrymo, devant la clientèle des bars un peu choquée...leur motif : "marre des alcooliques", rageant quand on se dit qu’on avait bu aux environs de deux bières chacun...les policiers ont brandit leur bombe lacrymo, le gros bon modèle pour disperser les foules, alors que nous n’étions que 7, à moins de deux mètres de nous.

Etant asthmatique je me suis naturellement effondrée par terre pour reprendre mon souffle quand les policiers m’ont gentiment crier de bouger de là.

Sans parler d’amis interpellés pour s’être embrasser "par provocation", mis en cellule de dégrisement pendant six heures, et poussés à signer une déposition dont aucun des mots n’est le leurs, menacés si ils ne le faisaient pas de retourner en cellule, de plus on a refusé de leur donné leur taux d’alcoolémie !

Où sont nos droits en France ?où est le dialogue entre jeunes et policiers et jeunes ? doit-on encore s’étonner de la haine qu’ont les jeunes envers eux ??Sont-ils encore les "défenseurs du peuple" ?